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Critiques de Paul Clément (215)
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Les Décharnés, tome 1 : Une lueur au crépuscule

Le zombie français reste finalement assez classique.





Un fermier sur le retour fait face à l'apocalypse zombie, son premier geste, sauver une petite fille, son deuxième, tenter de survivre tant bien que mal.





En dehors du fait qu'on est en France, en Provence pour être exact et non aux USA, et que donc nous n'aurons pas de gros flingues aux munitions illimitées, ce récit reste des plus classiques.

Le zombie est « réaliste », sans surprise. On trouve des gentils, des opportunistes, des salauds et des altruistes.

Le sujet est traité correctement, violence, émotion, pas d'angélisme ou de happy end. On n'en aurait de toute façon pas voulu.

Patrick et Emma sont un couple façon La route de Mc Carthy mâtinée d'une bonne dose de Walking dead et la chute du gouverneur.

On pourra regretter un milieu de roman un peut trop centré sur Patrick, délaissant notre Emma et du coup ce qui fait l'originalité de l’œuvre.





Classique et sans surprises mais néanmoins très sympa à lire. Une bonne ambiance zombie.
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Les Orphelins de Windrasor, tome 1 : Entre ..

L'orphelinat de Windrasor.



Cerné par des pics inhospitaliers au beau milieu d'une étendue verte d'arbres.



A l'extérieur, le monde est devenu fou et l'humanité court à sa perte en s'entretuant, opposant deux camps qui ont oublié pourquoi ils se faisaient la guerre.



A l'intérieur, des orphelins qui s'ils ne sont pas adoptés finissent par être envoyés au front.



Chaque chapitre se place sous le point de vue d'un des habitants de cet endroit lugubre.



Il y a notre héros, Spinello, orphelin intrépide, casse-cou et attachant.

Placide, son ami, à la laideur touchante.



Iphis,la fille solitaire qui travaille à la bibliothèque.



Et Octave, bête et méchant, le gardien, toujours à la poursuite de Spinello ans Co.



Très vite lu, j'ai passé un bon moment et je lirai la suite car l'auteur sait créer ses petits effets de suspense et l'univers m'a intrigué.



Un premier opus sympathique, qui plante le décor plus qu'il ne raconte réellement une histoire mais gageons que la suite soit plus trépidante au vu des dernières pages de ce premier volume.

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Les Décharnés, tome 1 : Une lueur au crépuscule

Les personnages:



Patrick, en voilà, un héros bizarre. Tour à tour insupportable, mais délicieusement cynique, ou en preux chevalier sans le costume étincelant, j’ai adoré ce doux mélange d’anti-héros qui le caractérise!



Emma, elle est trop choupi!!!



Leur duo donne une touche vraiment attendrissante à cette lecture.



Ce que j’ai ressenti:…Une curieuse envie de m’isoler à l’étage….



Je ré explore le monde des zombies, avec cette fois ci, une immersion pure et dure! L’auteur est rien de moins que le fondateur et rédacteur en chef du blog myzombieculture.com. Autant vous dire, qu’on sent toute la passion et l’enthousiasme de ce jeune auteur au sein de son premier livre! Tout ce que vous pouviez imaginer sur les morts vivants se trouvent dans ses pages, de la chair en putréfaction en passant par l’odeur pestilentielle, rien ne vous sera épargné!!!Les scènes de combats sont vivantes, oppressantes et légèrement écœurantes, mais si vous avez poussé la curiosité jusqu’ici, il sera très possible que vous perdiez un déjeuner ou deux, mais vous y gagnerez à l’instar un très bon moment de lecture divertissant et original.



« Une réunion de tous les partis politiques de toutes les confessions, de toutes les tendances sexuelles, de toutes les couleurs de peau. Tous unis sous une seule bannière: celle de la faim, l’envie de nous dévorer. Une vraie tolérance apocalyptique. »



J’ai beaucoup aimé son écriture sans fioritures, bourré d’humour et remplie d’actions. Avoir choisi Patrick, comme anti-héros dans un monde qui part à va-l’eau, et le suivre au milieu de ce chaos et ses pensées pas toujours conventionnelles, ça donne un peps euphorisant! Voir un ours mal léché, qui n’a plus sa première jeunesse, et qui doit se débattre au sein de l’apocalypse et jouer les héros pour éblouir une petite fille et bien, c’est vraiment ce qui fait tout le charme de ce livre!



« Ce monde était désespérément fou. Il ne m’autorisait même plus un instant de lâcheté. »



On se plaît à suivre cette version de l’apocalypse, avec ses hordes de décharnés affamés, c’est certes effrayant, mais en y regardant bien, toute l’horreur vient encore de ces survivants, qui s’illustrent encore et toujours dans leur bestialité! L’auteur a su gérer le fantastique de son histoire tout en parlant avec talent des relations sociales en temps de crise, c’est ce qui nous donne un roman placé sous le signe de l’émotion plus que sur l’aspect de la maladie zombiesque.



« J’étais stupéfait de voir avec quelle rapidité le cerveau humain pouvait se reprogrammer: suivre quelqu’un un jour, suivre un autre le lendemain; le tout sans jamais prendre de décision soi-même. «



Le seul bémol que je soulignerai, mais bon, il est minime: ça serait pour la Provence. J’ai eu du mal à la trouver à part sur 2/3 évocations (cf ci dessous). Elle est si riche en panorama, en relief, et en culture que l’auteur aurait peut être plus pu jouer encore sur ce cadre magnifique.



« L’insupportable bordel marseillais devait à présent être un véritable enfer méditerranéen. J’imaginais la métropole ravagée par des hordes de forcenés, la Canebière jonchée de cadavres (…). «



Meilleur moment du livre:

•La scène de l’armoire. Je l’ai trouvée touchante. Monsieur Patrick m’a beaucoup émue dans sa réserve et sa pudeur, et surtout dans le respect de cette petite fille.


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Creuse la mort

La note moyenne de presque 4/5 sur Babelio contredit mon ressenti personnel de cette lecture que j’ai évalué à « un profond ennui » tant l’histoire dans sa première partie se répète (Quelqu’un ou quelque chose creuse des trous rectangulaires dans le jardin d’un banquier, la nuit. Le-dit financier panique (normal !), rebouche les trous et vomit... quelques pages plus loin, rebelote et encore (re-)rebelote).

Dans le deuxième tronçon du livre, les choses se précipitent un tout petit peu et s’éclairent (sans surprise, puisque j’avais déjà deviné où l’auteur m’amènerais ), or, le « mal » était fait, c.à.d., j’en avais par-dessus la tête des états d’âmes du banquier, qui puisqu’on ne croyait pas ses soi-disant élucubrations, allait se la jouer seul en désespoir de cause. (Ce qui m’a désespéré aussi, tant c’était prévisible).



Alors j’ai bien compris que ce mec flippe a mort, (il y a de quoi !) mais de là à raconter chaque moment de ces quelques journées avec force détails...

J’ai également saisi que les nombreuses descriptions dans lesquelles la nature (et surtout la forêt) qui semblerait vouloir lui jouer des tours, sont là pour faire monter la tension dans la (trop maigre) intrigue..,

mais la sauce horrifique aux grumeaux fantastiques n’a pas prise avec moi et la finale, banale, s’approchait de celle que j’avais imaginé... une lecture de blasement.
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Elle est la nuit

J’attendais de lire de nouveau Paul Clément depuis très longtemps. Cette précision me paraît importante car elle influence très certainement mon ressenti sur la lecture de ce sixième roman de Paul. Il revient ici au thriller fantastique en nous emmenant aux Etats-Unis dans le Montana, à Lewinstown où Laurel, une jeune enseignante est venue s’émanciper et où deux malfaiteurs, des frères, trouver refuge après un braquage ayant mal tourné. Mais à Lewingstown, ELLE, ne leur permettra pas de trouver la quiétude.

J’ai donc plutôt bien aimé ce nouveau roman de Paul, même si ce n’est pas le coup de cœur que j’espérais. En effet, à l’image de la mise en page très chargée, remplissant les pages aux marges étroites, le récit aurait mérité d’être par moment allégé, certains passages étant assez longs, au détriment de l’ambiance angoissante qui s’effrite alors.

J’ai en revanche, bien reconnu la maîtrise dont fait preuve Paul dans la construction d’une histoire, dans laquelle nous nous perdons parfois tant nous ne savons pas où elle va nous amener et ce, pour sans cesse nous surprendre.

« Elle est la nuit » un thriller fantastique d’épouvante, écrit par un grand fan de Stephen King et qui séduira les tout aussi fans du maître du genre, que nous sommes.


Lien : https://imaginoire.fr/2020/1..
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Les Décharnés, tome 1 : Une lueur au crépuscule

Encore un roman de zombies ?! Oui, mais celui-ci est un peu spécial ! Non seulement c’est un livre bien écrit, mais, en plus, l’auteur propose un héros qui change de ce que l’on a l’habitude de voir dans le genre Z. En effet, on n’est pas face à un jeune trentenaire fringuant doué avec une arme à feu ou une arme blanche, ni à de jeunes ados qui survivent beaucoup mieux qu’un groupe de G.I. Joe… On a plutôt affaire à Patrick, un homme d’âge mûr (on le traite de vieux, cependant je ne considère pas un cinquantenaire comme tel…) qui n’a pas l’habitude de vivre en communauté et qui a une jambe douloureuse. Ours solitaire, il a du mal à s’attacher, accorder sa confiance ou à vivre avec autrui, car une lourde blessure l’a rendu ainsi… Dans un sens, Patrick m’a fait songer à Ove du livre « Vieux, râleur et suicidaire », car il est aussi bourru et touchant que lui… Et, évidemment, il possède la même faiblesse : un enfant arrivera à toucher son cœur… Je trouve ce genre de duo émouvant et me suis directement attachée à Patrick et à Emma. Le reste des personnages est intéressant, toutefois on n’a pas le temps de s’attacher à eux (monde post-apocalyptique oblige…). Paul Clément n’hésite pas à faire tomber des têtes ni à faire couler le sang. D’ailleurs, je trouve ses scènes de combat ou de mort bien retranscrites. C’est parfois assez gore, si bien que l’on imagine aisément la scène. Pour ma part, je préfère qu’il en soit ainsi, car cela renforce le sentiment d’horreur et ajoute de la tension dans le récit… Mais si vous êtes une âme sensible, sachez que certaines descriptions pourront vous dégoûter.



Contrairement à « Creuse la mort » où le danger se tisse peu à peu, on est ici dans l’action en trois pages seulement ! Autant dire qu’il n’y a pas de place pour l’ennui. Le livre est rythmé de rencontres, de stratégies pour survivre et d’émotions. Je ne me suis pas ennuyée un seul instant et en aurais même redemandé ! Le début m’a fait songer à la saga « Zombie fallout » où la famille Talbot se cache pendant un certain temps à l’étage en barricadant les escaliers. Heureusement, le huis clos a rapidement été quitté, ce qui a amené le duo à voyager et à découvrir d’autres survivants plus ou moins sympathiques… J’ai pris plaisir à suivre ce tandem survivre, se cacher, affronter des revenants et essayer de vivre en communauté malgré certains rescapés malintentionnés… J’aime lorsque des groupes de survivants se rencontrent, apprennent à vivre ensemble ou se combattent. C’est l’une des choses qui me plaît le plus… Et j’étais curieuse de voir ce qu’allait faire ce cher ours solitaire qui n’hésite pas à rentrer dans ceux qui ne lui reviennent pas ! D’ailleurs, je n’ai pas été déçue…



J’ai sincèrement adoré cette lecture et, bien qu’attendue (« IL » ne pouvait pas en rester là, c’était évident !), la fin est véritablement poignante. J’avais la gorge serrée. Encore une fois, l’auteur a proposé une conclusion comme on en voit peu et c’est aussi ce qui fait la force de « Les Décharnés ». Alors, certes, on innove sans vraiment trop bousculer le genre Z mais, à mon sens, cet ouvrage fait partie des meilleurs romans de zombies que j’ai lu. Il y a vraiment tout pour me plaire : un duo émouvant, énormément d’action, une palette d’émotions, de l’hémoglobine, un style d’écriture fluide et de qualité, des antagonistes crédibles ainsi qu’une fin qui ne laisse pas de marbre. Une petite pépite ! Je ne sais pas lequel des deux livres de Paul Clément j’ai préféré, car ce sont deux univers et rythmes différents, mais une chose est sûre : j’ai passé un excellent moment avec la plume de Paul Clément. Je compte suivre avec assiduité ses futures publications s’il continue dans le genre horreur !


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Creuse la mort

On trouve parfois des perles parmi les auteurs auto-édités et "Creuse la mort" en fait partie ! Honnêtement, je suis proche du coup de cœur. Mon intérêt est venu très rapidement, car la tension monte crescendo : exactement ce que j'aime ! Les situations étranges s'enchaînent progressivement, tel un effet boule de neige... Il m'était difficile de lâcher ce livre, car l'auteur gère très bien le suspense. J'étais sidérée par le fait que personne ne réagisse à ces étranges trous qui surgissent dans les jardins et comprends Frédéric, le narrateur. Son comportement vire rapidement à la paranoïa et à l'excès, ce qui créé des tensions au sein de sa famille... Mais peut-on lui jeter la pierre ? Ces crevasses nous laisseraient-elles de marbre ? Personnellement, non, j'aurais autant craqué que lui. Il aurait été difficile de ne pas être angoissé par ces événements perturbants. Au fil des événements, on suit ce pauvre Fred qui perd la raison, s'éloigne de sa famille et de son travail et sombre dans la folie... J'ai trouvé que cet ouvrage mêlait avec brio thriller psychologique, surnaturel et horreur.



Les fossoyeurs sont des créatures très intéressantes. Je ne préfère pas trop en dire afin de ne rien révéler, mais sachez qu'ils m'ont plu, car ils sont intelligents, tenaces, violents et assoiffés de sang. J'ai apprécié cette histoire de devoir les regarder dans les yeux. Cela change... On est dans de l'ouvrage Z, toutefois ce n'est pas aussi classique que je ne le pensais. Paul Clément sort des sentiers battus en proposant une histoire inédite avec des êtres malfaisants atypiques. De plus, il n'épargne personne et n'hésite pas à tuer quelques protagonistes. Je trouve cela super, car j'en avais assez des livres d'horreur où tout le monde survit. Ici, vous allez frémir, être tenu en haleine et allez croiser les doigts pour que vos personnages favoris ne finissent pas six pieds sous terre ! D'ailleurs, même si elle ne m'a pas surprise, la conclusion m'a grandement plu. C'est exactement ce que j'aime et recherche dans un roman de ce genre.



Le style de l'auteur m'a captivée : il décrit aussi bien les scènes d'actions que les émotions de ses personnages. Ces derniers sont humains et crédibles, ce qui est très appréciable. Une fois les fossoyeurs rencontrés, le récit devient sans temps morts ! C'était réellement très addictif. Même avant, j'ai trouvé qu'aucune longueur n'est venue entacher la lecture. De plus, Paul Clément parvient à émouvoir le lecteur et à l'embarquer dans un récit dérangeant, déroutant et terrifiant. Un régal ! Pourtant, je n'avais pas du tout entendu parler de ce titre. Je ne connaissais que "Les décharnés", livre commandé en même temps que celui-ci, mais que je n'ai pas encore lu. C'est dommage qu'il n'ait pas beaucoup fait parler de lui sur la toile, car ce second roman vaut réellement le détour et, de ce que j'ai vu, n'a déçu aucun lecteur ! Pour ma part, je l'ai eu en version hardcover très jolie avec des illustrations en couleurs qui apportent un véritable plus. C'est donc un beau livre-objet de qualité. Je remercie l'auteur pour sa dédicace ainsi que pour sa gentillesse lors de nos échanges par mail et espère autant accrocher à son premier livre qu'à son second.


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Les Orphelins de Windrasor, tome 1 : Entre ..

Après avoir adoré « Les Décharnés » et « Creuse la mort », j’étais impatiente de voir les nouvelles publications de Paul Clément… Or, l’auteur a profité de la sortie du quatrième tome de la saga pour proposer une offre promotionnelle alléchante. Je n’ai donc pas hésité : j’ai sauté sur l’occasion et me suis retrouvée avec les quatre petits romans dédicacés dans ma boîte aux lettres ce week-end ! La curiosité l’emportant, j’ai directement dévoré ce premier tome et en ressors assez satisfaite. Certes, j’ai préféré les deux autres ouvrages, car il s’agit du genre horreur, mais ce premier roman fantastique dédié aux ados (et aux plus grands) m’a agréablement surprise. L’intrigue commence dans le vif du sujet dès les premières lignes, puisque l’on découvre Spinello, un enfant turbulent qui adore les ennuis, se faire poursuivre par Octave, le gardien de l’orphelinat. Il s’amuse à réaliser plusieurs crasses aux adultes et à les faire tourner en bourrique. Malgré son tempérament agité et malicieux, on s’attache facilement à ce jeune anti-héros, en particulier suite à la longue humiliation qu’il va subir pour avoir osé ridiculiser les employés de Windrasor… L’adolescent a dû apprendre à se débrouiller comme il a pu : son quotidien est parfois brutal, que ce soit à cause des petites frappes qui n’hésitent pas à battre les autres, ou encore à cause des adultes qui n’ont plus assez de patience pour tenir ces orphelins instables et taquins… Ajoutons à cela que tout jeune ne trouvant pas de famille avant ses quatorze ans va généralement être envoyé à l’armée pour aller au front…



Spinello se considère comme en Enfer et aspire à la liberté… Heureusement, plusieurs camarades sont là pour le soutenir. Il y a beaucoup de pensionnaires et ils sont quasiment tous nommés. Cela permet de rendre les lieux crédibles, mais cela fait surtout trop de personnages à mon goût ! J’ai parfois été perdue, surtout que la majorité d’entre eux ont des noms originaux et peu communs (ex : Brunswick, Asmodée, Bartholomée, Razonel, etc.). Je retiendrais surtout Placide (un garçon rejeté pour son apparence ingrate), Putiface (l’un des rivaux principaux), Barth (un trisomique attachant) et Iphis (une fille tranquille que l’on pourrait qualifier de rat de bibliothèque). La narration est triple : on découvre surtout la personnalité et le point de vue de Spinello, Placide et Iphis. Cette dernière ne côtoie pas les deux autres, mais elle les connaît pour leur sale réputation. De son côté, elle va vivre une aventure parallèle au départ assez calme toutefois, je suppose qu’elle va finir par fréquenter le petit duo dans l’un des prochains opus. J’ai beaucoup d’attentes la concernant, notamment avec ce fameux Edward qu’elle va devoir apprendre à connaître… Les rebondissements du côté de Spinello et Placide sont prometteurs, car ils ont tous abouti à quelque chose de surprenant et inattendu… On se demande vraiment ce qu’il se passe dans cet orphelinat et si ces légendes sont réelles ou appartiennent à la fiction.



La plume de Paul Clément est toujours aussi fluide, agréable et détaillée. Il prend le temps de poser son décor tout en proposant quelques rebondissements. Certaines choses sont encore pleines de mystères et, avec une telle chute au dernier chapitre, le lecteur se pose encore plus de questions ! On a là une mise en bouche intéressante qui peut plaire aux lecteurs ados et aux plus grands qui ne sont pas gênés par des héros adolescents. La seule chose que je peux vraiment reprocher, c’est le côté manichéen des personnages, néanmoins cela peut changer par la suite. Ce premier tome sert à tout introduire ; nul doute que l’auteur approfondira certainement ses protagonistes et son univers par la suite, car tous les éléments sont réunis pour passer un bon moment. Il me tarde de poursuivre le récit avec « Un monde ignoble ». J’espère que cet opus apportera des réponses, continuera de me divertir et me fera frémir…


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Elle est la nuit

20% de Stephen King et 80% de Clive Barker cela donne Elle est la Nuit de Paul Clément un auteur français spécialiste de l'épouvante et qui sait raconter une histoire. 438 pages de frisson avec des psychopathes bien réels et une prof qui veut refaire sa vie dans une petite ville du sud des États-Unis. Une Ame malfaisante a choisi cette ville pour y semer le chaos et détruire des vies la Nuit et au matin tout reprend comme si rien ne c'était passé, la Nuit de la marmotte de l'horreur, une bonne frayeur Bravo.

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Creuse la mort

Il y a des livres qui sont de véritables ovnis. Creuse la mort en fait partie. Tout d'abord, je suis heureux de voir qu'il existe des livres auto-édités qui valent la peine d'être connus. Des livres dont les grandes maisons d'édition ne prennent pas le temps de voir le diamant qui brille dans la suie.



Toi !



J'ai littéralement dévoré cette histoire. Le style de l'auteur est fluide et son genre fait référence à King et à Lovecraft. C'est très appréciable. Je lui conseille également de lire un Koji Suzuki. Tout va au fur à mesure. Tout d'abord un trou, puis un second et ensuite tout augmente. Cela m'a fait penser au film Sinister 2 avec la scène de Christmas Morning. Tout augmente comme la nuit qui ne laisse jamais présager quelque chose de bon. Le protagoniste principal est littéralement maltraité par l'auteur. C'est drôle, mais tout aussi déprimant à la fois.



Toi !



Les fossoyeurs, quant à eux, m'ont fait penser tout au long de l'histoire aux détraqueurs de chez Harry Potter. Aucun signe de vie, aucune envie de vivre. Je regarde le ciel et sa couleur est la même pour ceux qui ont de la haine.



Toi !



Bref, quoi qu'il en soit, c'est un bon mélange entre le fantastique, l'horreur et le post-apocalyptique. J'ai véritablement passé un bon moment à la lecture de cette histoire.



Toi !



Je crois que cet auteur est fou ! Même pas peur ! J'ai un jerrycan d'essence chez moi de toute manière. Sait-on jamais.
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Les Décharnés, tome 1 : Une lueur au crépuscule

En Résumé : J’ai passé un bon moment de lecture avec ce roman qui, certes, nous propose une intrigue qui, aux premiers abords, peut paraitre classique avec cette quête de survie de Patrick et la petite Emma, mais se révèle solide et entrainante. Le rythme, mis à part une légère perte de vitesse après le premier chapitre, se révèle haletant, entrainant et efficace, alternant efficacement action, nervosité et scènes plus intimes et de réflexions. L’univers ne manque pas d’être solide, offrant des scènes bien angoissantes et des réflexions sur l’Homme et notre façon de réagir classiques mais bien menés et intéressantes. Les personnages sont l’un des points forts du récit, principalement par la relation entre Patrick et Emma, son évolution au fil des pages qui va amener notre héros à changer et se révéler. J’aurai par contre souhaiter que certains personnages secondaires soient plus développés. La plume de l’auteur se révèle travaillée et entrainante, même si parfois, premier roman oblige, il cherche à trop en faire. Alors après quelques légers défauts se font sentir, comme quelques facilités ici ou là, ou bien encore un flashback mal amené, mais franchement rien de dérangeant tant ce roman de zombie remplit parfaitement son rôle et se révèle plaisant à lire et à découvrir au fil des pages, aboutissant à une conclusion réussie et percutante.





Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
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Les Décharnés, tome 1 : Une lueur au crépuscule

Les Décharnés - Une lueur au crépuscule m'a été envoyé par Paul Clément, que je remercie.

Je ne suis pas forcément la cible car je n'y connais rien aux romans de zombie ! Les décharnés - Une lueur au crépuscule est d'ailleurs le premier roman du genre que je lis !

Je n'ai rien contre ce genre de livre toutefois jusque là, je n'avais pas eu l'occasion d'en lire, tout simplement.

Mais comme j'aime sortir des sentiers battus je me suis lancée, et je ne le regrette vraiment pas.

L'histoire est assez simple :

Une journée de juin comme une autre en Provence. Patrick est agriculteur, il est blessé à la cheville et ça n'arrange pas son caractère ! Il est grognon, asocial, il vieillit, et il espère se remettre vite au travail. Rien de nouveau sous le soleil donc ;)

Mais soudain, le monde de Patrick bascule dans l'horreur ! Les automobilistes coincés dans un embouteillage non loin de chez lui, se transforment soudain en fous assoiffés de sang... de sang humain.

Ils deviennent des zombies et Patrick va vite devoir sauver sa peau, et courir vite malgré sa douleur à la cheville.

Lui qui n'aime personne se sent obligé d'aider une petite fille... Celle-ci va t'elle lui permettre d'être moins sauvage ? Et vont t'ils réussir à survivre ?

J'ai beaucoup aimé ce roman, et notamment le personnage de Patrick. J'aime les anti-héros et celui-ci en est vraiment un :)

Nous n'avons donc pas là un bel homme, musclé, qui va sauver tout le monde, et c'est notamment ce que j'ai aimé ici.

Patrick a un certain age, pas une super condition physique et en plus il n'aime quasiment personne ! Il n'a aucune raison d'aider la petite Emma mais il ne se voit pas la laisser à la merci des zombies (il a un cœur quand même notre Patrick ;)

La petite fille est craquante et ce couple improbable est très touchant.

J'ai aimé les personnages, pas tous car les autres ne sont pas forcément sympathiques mais j'ai aimé les détester ;)

Je trouve l'histoire bien ficelée, il y a évidemment des scènes un peu violentes, voir gores. Nous sommes avec des zombies, pas avec des enfants de cœur ;) Mais comme il n'y a pas de violence gratuite, cela ne m'a pas dérangé du tout.

Il y a des touches d'humour, ce qui est appréciable.

L'ensemble donne un bon roman, très agréable à lire. J'ai apprécié l'écriture de Paul Clément et je serais ravie de le relire à l'occasion :)

Je mets quatre étoiles à demie à ce roman, que je vous invite à lire car il est très réussi, ce fut une bonne surprise.

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Les Orphelins de Windrasor, tome 2 : Un Mon..

Ce second tome reprend l’intrigue juste après la fin du premier, ce qui permet de ne pas perdre le fil et d’assouvir sa curiosité après le petit cliffhanger dont Paul Clément avait fait preuve. Pour ceux ayant espacé leur lecture, l’auteur propose une page d’introduction résumant le premier opus. C’est une très bonne idée, surtout qu’il est aisé de se perdre parmi les nombreux personnages… Et, justement, je n’ai pas eu la sensation d’être noyée parmi la foule avec « Un monde ignoble ». L’auteur focalise son récit sur Spinello (ce jeune héros aussi insolent que taquin), Placide (qui va vraiment me toucher), Théodore (l’ancien ami d’Iphis qui va la remplacer en tant qu’assistant de bibliothèque) et Barth/Bartholomée (le trisomique entouré de mystère). Le petit groupe va faire énormément de découvertes, notamment en ce qui concerne ces êtres fantomatiques nommés « Les Ignobles ». Le récit va principalement tourner autour de ces créatures que les enfants vont côtoyer de très près à leur risque et péril ! J’ai d’ailleurs apprécié le fait que, même si Spinello est le meneur du groupe et le personnage principal, ses camarades ne sont pas oubliés. Théodore va jouer un grand rôle dans le scénario puisque c’est lui qui va découvrir le plus de choses concernant les Ignobles. Quant à l’adorable et repoussant Placide, il va s’affirmer et va mettre tout en œuvre pour empêcher l’envoi de Barth à la guerre… Il s’est révélé comme un garçon véritablement loyal, déterminé, gentil, calme et prêt à tout. Placide fait partie de mes petits chouchous de l’aventure…



En ce qui concerne les adultes, on va avoir quelques chapitres narrés par Octave, le gardien, et Florestan, un policier. Octave reste fidèle à lui-même : brutal, virulent, mystérieux et butté, il va prouver qu’il sait vraiment y faire pour corriger les pensionnaires récalcitrants ou indisciplinés. Mais ce cher employé semble également cacher son jeu… Tout comme le directeur de Windrasor… De son côté, Florestan ne va pas servir à grand chose. Si, de prime abord, je pensais qu’il allait éclaircir quelques mystères sur cette affaire de meurtre en série, c’est surtout l’équipe de Spinello qui va trouver des réponses. C’est un peu dommage toutefois, c’est un schéma assez classique dans la littérature jeunesse/ado : les jeunes héros parviennent à leurs fins plus facilement que les adultes… Ces derniers sont généralement à côté de la plaque, empêchent les héros de progresser plus qu’ils ne les aident et jouent souvent le mauvais rôle… En parlant de mauvais rôle, j’ai été conquise par l’ambiance malsaine dans laquelle va se trouver Iphis, une orpheline ayant trouvé un foyer. La pauvre fillette a vraisemblablement atterri en Enfer ! Le marquis et la marquise, ses deux nouveaux parents aristocrates, sont véritablement mauvais et virulents avec elle. Les employés comme le valet Gédéon sont à l’image de leurs maîtres. Quant au petit Edouard, le fils des Fontiairy, c’est un gosse que j’ai eu envie de gifler plus d’une fois ! Il ne laisse vraiment pas le lecteur insensible et a réussi à m’irriter. J’ai longtemps admiré Iphis qui a su faire preuve de calme au début de son séjour… À sa place, j’aurais vraiment laissé parler mes poings, ce qui n’est vraiment pas dans mes habitudes… Mais, quel petit c… !



Grâce à la narration alternée, l’auteur parvient à donner une belle vision d’ensemble. On discerne plusieurs petites intrigues tout aussi intéressantes les unes que les autres et on se demande où tout cela va mener les orphelins. Le problème des personnages manichéens est toujours présent, cependant cela m’a moins dérangée que dans le premier tome… C’est sans doute dû au fait que je commence à m’attacher à quelques protagonistes et au fait que j’ai été happée par le scénario. L’intrigue autour des Ignobles, les assassinats, le tandem Barth/Placide et les mésaventures d’Iphis m’ont beaucoup plu. Et quel final ! Encore un retournement de situation ! Sauf que celui-ci, je ne l’avais vraiment pas vu venir ! Paul Clément a donc réussi son pari : il m’a surpris, a réussi à me faire rager devant son roman (Ah, Edouard, si je t’avais comme punching-ball…) et à me divertir. La série prend de l’ampleur et évolue avec brio. Vivement la suite !


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Les Décharnés, tome 1 : Une lueur au crépuscule

Oh mon dieu… Il faut savoir que je suis assez fan de zombies, que la première série que j’ai regardée lorsque je n’étais qu’une gamine de 11 ans, était The Walking Dead, d’ailleurs, c’est vite devenue MA série préférée. (après la 5ème saison, j’ai arrêté haha, c’était devenu trop redondant quand même).

Pourtant, je n’avais encore jamais lu de roman évoquant ces êtres morts-vivants, donc au début, je partais avec beaucoup d’appréhension et de préjugés. Cependant, j’ai ADORE.



Et oui, Mesdames et Messieurs, préparez-vous à prendre un simple billet d'aller aux enfers. Je vous conseille de faire très attention à vos arrières, les zombies débarquent en Provence! Et je peux vous dire qu’ils font énormément de dégâts sur leur passage!



La plume de Paul saura vous transporter dans cet univers post-apocalyptique que vous réserve ces morts-vivants. Accrochez-vous entre suspens, sentiments, rebondissements et écoeurement, vous allez vivre une histoire totalement dingue et addictive.



Nous faisons la rencontre d’un duo improbable. Patrick, un fermier cinquantenaire vivant seul dans sa ferme perdue au milieu des champs et Emma, une enfant découvrant les joies d’un monde cynique. C’est alors que vous allez les suivre dans cette aventure rocambolesque, entre les différentes rencontres et obstacles qui tomberont sur leur chemin.

Laissez vous attendrir par ces deux personnages si touchants dont vous auriez juste une seule envie, les prendre dans vos bras pour leur dire que tout se passera bien. Par contre, Gerald, il jouait à perfection son rôle, mais bon dieu que j’avais envie de lui trancher la gorge à celui-là!!



Enfin bref, j’ai adoré me plonger dans l’univers des zombies en Provence. Par contre, Paul, on en parle de la fin?? J’ai failli laisser une larme couler, c’est sadique un peu quand même!


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Creuse la mort

Une fois n'est pas coutume, quand l'auteur m'a proposé de découvrir son roman, je me suis arrêtée à la couverture et au titre totalement attirants et super mystérieux pour accepter immédiatement. Je n'ai même pas lu le résumé, convaincue que j'allais trouver mon bonheur avec cet ouvrage. Cela va peut-être vous paraître être un gros coup de poker, mais en tous les cas, il a été gagnant, car j'ai adoré cette histoire!​



Dès les premiers chapitres, l'auteur instaure un climat inquiétant, étrange et perturbant, avec ces trous qui sont creusés dans les jardins de nombreuses personnes. Pourquoi? Par qui? Je vous jure que vous préféreriez ne pas le savoir... Car autant dire que les révélations sont totalement glaçantes et que les nuits en deviennent bien effrayantes...



Frédéric va nous emporter dans sa folie et sa terreur naissante, au point que nous ne savons plus sur quel pied danser. Mais qui creuse ces trous? Pourquoi malgré le fait qu'il les rebouche, ils apparaissent à nouveau chaque nuit? Quand en plus personne ne veut le prendre au sérieux, il va se retrouver seul contre tous, totalement obsédé par ces trous qui vont le conduire vers une vérité terrifiante.



Dès lors, l'auteur ne va rien épargner à notre héros qui se battra envers et contre tous, mais qui en subira de lourdes conséquences. Autant dire qu'une fois l'histoire lancée, le rythme est donné et qu'il nous emporte dans un tourbillon d'émotions et d'événements jusqu'au point final, avec une nette accélération dans la deuxième partie de l'histoire. Vous savez à quel point je raffole de ce genre d'histoire et quand la plume de l'auteur est de la qualité de celle-ci, je ne vais pas bouder mon plaisir!



En bref, j'ai totalement dévoré cette lecture stressante et frissonnante, et je n'ai qu'une envie: découvrir d'autres romans de l'auteur!
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Les Orphelins de Windrasor, tome 4 : Coups ..

Il est rare qu’une saga soit totalement parfaite… Souvent, l’un des opus est un peu moins bon que le reste… Et c’est malheureusement ce qu’il s’est passé ici. Cela dit, ce n’est pas non plus une déception : j’ai aimé ma lecture, la plume de l’auteur me plaît toujours autant, certains passages m’ont marquée et j’ai vraiment envie de connaître la suite ! Il n’y a pas non plus de défauts dans le scénario : les choses évoluent un peu de tous les côtés… Toutefois, après les très bons tome 2 et tome 3, ce n’est pas assez à mon goût. Quelques chapitres supplémentaires n’auraient pas été de trop. C’est le souci d’avancer avec trois intrigues différentes (voire quatre ou cinq si on compte les adultes). Ainsi, si on fait progresser les choses du côté de Théodore, que l’on laisse apparaître des révélations intéressantes, mais trop peu nombreuses du côté des Ignobles, c’est surtout du côté de Spinello et d’Iphis que l’on va ralentir. Cela tranche radicalement avec l’idée de course-poursuite vraiment haletante du tome précédent.



En effet, la quasi-totalité du texte va se dérouler au domaine des Fontiairy. En voyant l’état déplorable de leur ancienne camarade, les enfants vont vouloir l’emmener avec eux… C’était sans compter Barth, qui va faire des siennes sans s’en rendre compte. On va donc un peu stagner de ce côté : les orphelins vont jouer au chat à la souris, essayer d’attirer les adultes hors du château et vont devoir affronter ceux qui leur barrent la route. Cela reste assez long et on a presque l’impression que l’histoire stagne, alors que c’est faux. Chez les Fontiairy, il va bien y avoir des rebondissements, des moments noirs et difficiles ainsi que des protagonistes qui vont sombrer à leur manière… Toutefois, ce n’est pas l’impression finale que j’ai ressenti : j’ai la sensation que l’on a simplement déplacé certains personnages, mais que c’est à peu près tout. J’en attendais un peu plus et, malheureusement, ce n’est pas l’un des drames en fin d’ouvrage qui a su me faire changer d’avis ou m’émouvoir…



Comme je l’ai dit précédemment, ce quatrième tome n’est pas mauvais. Les pages se sont tournées toutes seules et j’étais vraiment curieuse de creuser davantage les personnages ou l’univers. J’ai d’ailleurs quelques attentes concernant les Ignobles dont la tension est de plus en plus grandissante. Ces créatures mystérieuses sont l’un des points forts de ce récit. Nul doute que ces créatures effroyables nous réservent des surprises par la suite ! Je suis également curieuse d’en savoir plus sur Barnabé que l’armée semble bien connaître… À sa façon de se comporter en ville dans le troisième opus, je me doutais qu’il cachait quelque chose, néanmoins je ne peux que supposer. Seule la suite m’apportera des réponses…



« Coups du sort » n’aura pas répondu à toutes mes espérances, mais il reste quand même divertissant et gagne en noirceur. Je suis vraiment très prise par cette histoire, que j’espère vite retrouver tellement j’étais dedans… D’ailleurs, je me suis même mise à marmonner toute seule devant mon livre : « Mais enfin, qu’est-ce que tu fais là, TOI ? ». Hélas, il faudra attendre automne 2017 pour savoir ce qu’il va se passer… Patience est mère de vertu ! En attendant, je n’ai plus qu’à croiser les doigts pour que la date de sortie arrive rapidement.


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Les Orphelins de Windrasor, tome 3 : Traqués

Cette saga me plait vraiment : je ne pensais pas avoir autant envie d’enchaîner les tomes les uns à la suite des autres… Finalement, j’en dévore un par jour et commence sérieusement à m’attacher à ces petits orphelins ! Spinello, le héros, a finalement réussi à faire sa petite place dans mon cœur, ce qui n’était pas forcément gagné au départ, notamment à cause de son côté turbulent et insolent. Au cours de ce voyage, il va se révéler moins agaçant et plus attentif. Si Anselme et Asmodée n’ont pas encore réussi à me convaincre, ce n’est pas le cas de Barth, Placide et Iphis, mes trois orphelins favoris qui continuent de me plaire au fil de leur périple. En plus d’avoir des caractères intéressants, ces trois-là apportent beaucoup au récit. On se plait à les voir évoluer et s’approfondir petit à petit… Et, avec ce qu’il va leur tomber dessus, ces jeunes vont grandir bien trop tôt… C’est surtout le cas pour Iphis qui m’a fait une petite frayeur, notamment pendant la scène du repas avec le Duc de Morenvagk… Ce qu’il est s’est passé est affreux, mais je craignais sincèrement le pire… Les personnages qui l’entourent cachent vraiment bien leur jeu. Ils sont aussi instables que cruels… Par ailleurs, le petit Edouard m’a surprise : son comportement a totalement changé du tout au tout. Je ne sais pas vraiment sur quel pied danser avec cet enfant dont l’éducation désastreuse est certainement due à ses géniteurs complètement timbrés… Lui fallait-il enfin quelqu’un faisant preuve d’autorité ? Et s’il jouait un double jeu ? Je croise les doigts pour que le futur d’Iphis ne soit pas aussi noir que le récit laisse présager !…



En effet, l’auteur a décidé de changer d’ambiance : une poignée d’orphelins ont quitté Windrasor malgré eux. Ils sont donc en cavale. Paul Clément a très bien su gérer la cadence de son histoire et propose un rythme assez soutenu peuplé de rencontres en tous genres et de course-poursuite. Malgré le changement de narration à chaque chapitre, c’est assez haletant. On imagine assez bien les scènes… D’ailleurs, je tiens à dire que l’auteur me rend complètement paranoïaque : à cause de certains rebondissements passés, je vois d’un mauvais œil chaque rencontre et m’attends toujours au pire ! Ainsi, j’ai accusé à tort l’un des personnages rencontrés. Il faut dire que l’intrigue a pris un tournant plus sombre. Les protagonistes vont voir leurs nerfs mis à rude épreuve et plusieurs têtes vont tomber… J’apprécie ce changement d’atmosphère. C’est plus crédible lorsque tout ne sourit pas aux héros ! Lorsque c’est trop facile, cela a tendance à m’agacer. Autant dire qu’ici, ce n’est absolument pas le cas. L’auteur a également réussi à me surprendre avec un second personnage que j’avais mal jugé. Florestan, le policier que je trouvais plutôt inutile dans le second tome, bouge enfin… Même si c’est pour arrêter les jeunes fuyards ! Il se rend également compte que certains membres de l’orphelinat ne sont pas blancs comme neige…



Ce troisième opus est donc à la hauteur de ses prédécesseurs. La saga se poursuit agréablement : elle gagne en suspense et en noirceur. Plusieurs éléments continuent à titiller ma curiosité, notamment du côté des Ignobles dont on a découvert quelques caractéristiques. L’étau se resserre, que ce soit pour le groupe de Spinello qui est traqué sans relâche, Théodore qui est resté à Windrasor et se rapproche d’Ophélia au cours de son enquête, ou encore Iphis qui est vraiment mal en point… Vous l’aurez compris : pour le moment, je me régale et recommande surtout cette saga aux ados avides d’Aventure avec un soupçon de fantastique.


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Les Orphelins de Windrasor, tome 1 : Entre ..

Entre les Murs est le premier tome de la série Les Orphelins de Windrasor, et il m'a gentiment été envoyé par son auteur, Paul Clément.

À Windrasor, l’un des orphelinats les plus prestigieux du duché de Morenvagk, le sort des pensionnaires semble joué d’avance.

Une adoption peu probable ou un envoi au front, synonyme de mort certaine au service d’une guerre dont plus personne ne semble se souvenir des raisons, sont leurs seules perspectives d’avenir.

Spinello et ses amis vivent dans un monde qui a perdu la tête. Ils sont prisonniers du plateau imprenable sur lequel s’élève le célèbre orphelinat et ils ignorent que le destin a prévu bien d’autres choses pour eux...

Entre les murs est un premier tome qui pose les bases de la série Les orphelins de Windrasor et nous présente ses protagonistes.

Il y a notre héros, Spinello, orphelin qui n'a peur de rien. Il est attachant, et j'ai beaucoup aimé son coté casse-cou.

Mais Placide, son ami, à la laideur certes repoussante mais surtout touchante pour nous lecteurs.

Il y a aussi Iphis, la fille solitaire qui travaille à la bibliothèque et n'est pas censée être adoptée...

Sans oublier le gardien Octave. Il est bête et méchant, son principal passe-temps étant de poursuivre Spinello et ses amis pour les punir.

J'ai apprécie tous les personnages, surtout les enfants, et un peu moins le gardien évidemment. Octave est vraiment cruel, c'est un homme détestable. Je ne peux pas dire que je l'apprécie mais c'est un personnage important dans ce roman.

Les enfants sont touchants, ce monde dans lequel ils vivent est totalement dingue.

L'histoire est intéressante même si comme je le disais plus haut ce tome pose les bases, il manque un peu d'actions par moment mais c'est prometteur :)

Certaines scènes sont très réussies, à commencer par la course poursuite entre Spinello et Octave :) Il a de la ressource ce gamin, il est très attachant et je l'apprécie énormément. J'ai hâte de lire la suite de ses aventures :)

Je mets quatre étoiles à Entre les murs et je vous invite vous aussi à découvrir Les orphelins de Windrasor.



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Les Décharnés, tome 1 : Une lueur au crépuscule

Quand je remarque la sortie d'un livre de zombies, je m'y intéresse tout de suite et, en général, peu m'importe le résumé, j'ai juste besoin d'une dose de zombies de temps en temps. Parfois il y a de bonnes surprises, parfois non. Ici, c'est surtout la couverture qui m'a attirée en premier lieu, elle donne clairement envie ! Je me suis donc plongée dans ce roman sans attente spéciale et, même si ce n'est pas un coup de cœur, je n'en ressors pas déçue pour autant !





Patrick est un homme qui vit seul et isolé près d'une route très fréquentée depuis que sa femme et sa fille ne sont plus là. Il passe beaucoup de temps à regarder le paysage lorsqu'il ne travaille pas à sa ferme. C'est comme ça qu'il a remarqué les premiers zombies. D'abord, il pensait à un simple accident, à juste contempler des personnes qui se permettent de faire n'importe quoi sur la route. Mais très vite, il se rend compte que ces personnes n'ont plus aucun comportement normal. Il repère alors une petite fille dont la maman est devenue l'une de ces choses "anormales". Il la prend sous son aile et tous deux tentent de survivre comme ils peuvent au milieu de ces marées de zombies...





En fait, si ce n'est pas un coup de cœur, c'est simplement parce que j'ai trouvé le rythme assez lent. Ça m'a dérangée au début parce que l'arrivée des zombies est assez courte dans le temps mais, pourtant, on a l'impression que c'est très long... De plus, Patrick n'est pas seul très longtemps vu qu'Emma, la petite fille qu'il prend sous son aile, arrive assez rapidement dans l'intrigue mais le temps qu'ils s'apprivoisent tous les deux m'a paru durer un temps fou. Et puis, vient le moment de partir de la ferme, où ils tombent sur une petite communauté dans une école (l'école d'Emma) et, du fait qu'il y ait plusieurs personnages qui se mêlent au récit, il y a plus d'ambiance et c'est tout de suite plus captivant. Je n'ai plus réussi à lâcher le livre dès ce moment. Enfin, avec le recule, je me suis rendue compte que ce rythme était indispensable à ce récit et même très appréciable !

En effet, on n'a pas affaire à un héros qui se doit de sauver le monde, chercher un vaccin, etc. Non, Patrick est même tout le contraire d'un héros. Les événements lui tombent dessus, lui qui vivait seul depuis longtemps et il fait ce qu'il peut avec sa vieille carcasse pour survivre et protéger Emma, dans un monde qui est devenu hostile aussi bien à cause des zombies que des survivants...

Il y a un point que j'ai particulièrement apprécié : les détails. Il n'y en a pas trop, ce qui rend le récit fluide malgré tout. En fait, il y en a juste assez pour que l'on puisse s'imaginer et visualiser très facilement ce qu'il se déroule dans cet univers apocalyptique. Les paysages, les zombies, les comportements de chacun, tout est détaillé de façon à ce que l'on ait l'impression de regarder un film, sans alourdir pour autant l'intrigue.





Patrick est un personnage qui n'a rien de spécial, il est simplement "comme tout le monde" et c'est ce qui est plaisant. À aucun moment il se ne se prend pour un surhomme ou pour un héros, il veut juste que tout soit bien organisé pour pouvoir s'en sortir mais quand il voit que la situation le dépasse, il ne cherche pas à se mettre au-dessus de tout le monde. Il apprend à survivre dans ce nouveau monde, à ne pas se fier aux premiers venus et à prendre les meilleures décisions pour qu'Emma ait une chance de vivre. C'est tout ce qui lui importe. Son âge porte même préjudice à certaines de ses actions, ce qui le rend encore plus humain à nos yeux.

Emma est le personnage qui vient contrebalancer cette vie assez morne et solitaire qu'avait Patrick. Grâce à elle, à son innocence mais aussi à sa capacité à comprendre les choses telles quelles sont rapidement, il se redécouvre. Ce duo parait totalement improbable et c'est d'ailleurs grâce à ce rythme lent au départ, que j'ai cité plus haut, qu'il est finalement possible.

On rencontre d'autres personnages qui seront d'une grande aide pour ce duo, ou du moins pour la petite, mais d'autres un peu plus hostiles qui leur mettront des bâtons dans les roues, nous offrant des scènes d'action bienvenues, en plus de celles des confrontations avec les zombies.





J'ai fini par bien accrocher à l'histoire, à apprécier découvrir tous les événements qui survenaient et à m'attacher aux personnages qui paraissent très réalistes. Si j'ai eu du mal au début, c'est finalement une bonne découverte ! L'auteur sait de quoi il parle et nous offre une histoire sans héros, sans vaccin, sans cause précise, juste des survivants qui essaient de survivre avec les règles que dictent ce nouveau monde, ce qui est tout aussi bien quand c'est bien mené et c'est le cas ici !
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Creuse la mort

Dès le cinquième chapitre, je me suis arrêtée pour écrire à ma copine chroniqueuse La Kaza De Papel, qui connaît l'auteur, pour lui dire à quel point j'étais subjuguée par la qualité et la maîtrise du texte.



Une histoire apocalyptique insolite mêlant la peur à la folie et la folie à... aux zombies, ni plus ni moins. Une folle histoire au rythme crescendo qui vous tiendra en haleine de la première à la dernière page. Plume fluide et sans fioritures, c'est avec malice et suspense que Paul maintiendra tous vos sens dans une alerte constante et maximale.



Je compare aisément et sans prétention ce jeune auteur à Stephen King. Oui, carrément, Stephen King. N'étant ni une pâle imitation ni un lourd hommage au maître de l'horreur... Creuse les morts aurait pu être signé de la main du King lui-même. Glaçant, perturbant, une réussite sur toute la ligne. J'espère que l'auteur verra ici un compliment et non une ''banale'' comparaison parce que, évidemment, chaque plume est unique. Et la Paul Clément's touch est bien présente, je vous rassure!



« Que feriez-vous si chaque nuit une fosse était creusée dans votre jardin? Vous la rebouchez ; une nouvelle vous y attend le lendemain. Vous interrogez les autorités ; nul ne vous répond. C'est la situation à laquelle Frédéric, un banquier de province, est confronté lorsqu'il découvre un beau matin une mystérieuse fosse en plein milieu de sa pelouse. Décidé à en découvrir l’origine, il est loin de se douter de l'ampleur que les événements vont bientôt prendre. Et s'il creusait sa propre tombe? Celles de sa famille et de ses proches? »



Élu "Meilleur Thriller / Polar à suspense" aux Indés Awards 2017, ce bouquin a tout pour plaire aux fans de ce genre. Le seul conseil que je peux vous donner : n'attendez plus pour y plonger... dans le livre, pas dans la fosse. Sinon à vos risques et périls!



Petit + : couverture réalisée par son frère. Décidément, c'est une famille talentueuse les Clément!
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