Le pouvoir de M. de Béchameil avait une portée terrible. Pauvre d'esprit, avide et étroit de coeur, rompu aux façons mondaines, n'ayant d'autre bienveillance que cette courtoisie toute extérieure qui vaut à ses adeptes le nom sans signification d'excellent homme, l'intendant de l'impôt était juste assez sot pour faire un impitoyable tyran.
Une seule chose pouvait le fléchir : l'argent.