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Critiques de Paul Gastine (103)
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Jusqu'au dernier (BD)

C'était au temps où Russel rêvait



Russel est un cow-boy. Pas un de ceux que la légende a magnifié, qui s'éloigne sur son fidèle coursier tandis que tombe le soir, laissant derrière lui cadavres et veuves éplorées, après des duels avec gros plans sur les yeux. Non, Russel, c'est un bouseux qui chevauche dans la poussière des plaines, pour convoyer le bétail.



Et puis un jour, à Abilène où il livre un troupeau, il découvre que son mode de vie va disparaître. Les gares poussent, le train avance partout dans le pays et bientôt les cow-boys n'auront plus de travail, même en traversant la rue.



Alors, Russel décide de raccrocher les éperons. Il propose à Kirby, un de ses compagnons, de l'associer dans l'exploitation d'un ranch qu'il compte acquérir. En échange, Kirby devra s'occuper de Benett, un jeune innocent que Russel a recueilli jadis, le jour où ce dernier disparaîtra.



Sur le chemin de ce rêve, se trouve Sundance.



Cette ville espère bénéficier prochainement d'une gare. Pour ça, il lui faudra payer et surtout, rassurer. Rien ne doit venir troubler la sérénité de l'endroit.



Mais quand Benett est assassiné, Russel va exercer sa vengeance et faire un festival à Sundance.



Bien sûr, on pense aux films de Peckinpah (sans les ralentis forcément), aux Eastwood (L'homme des Hautes palines, Pale Rider...), à 3h10 (grève non comprise) pour Yuma, Wyatt Earp...ces westerns crépusculaires où des anti-héros sont poussés malgré eux à la vengeance.



Jérôme Félix livre un récit plein de bruit et de fureur, parfaitement maîtrisé, même si les caractères auraient gagné à être davantage fouillés. Paul Gastine sublime l'histoire par son dessin puissant et expressif.



Un pur concentré de bonheur avec quelques creux, mais beaucoup de bosses.
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Jusqu'au dernier (BD)

Une bd sombre au trait léché pour une période historique à la mode, celle de la fin des cow boys et d’une certaine idée du rêve américain. L’histoire n’est pas forcément très réaliste (beaucoup se passe en bien peu de temps), mais le dessin est très beau, notamment les jeux d’ombre et de lumière, et c’est un bon moment de lecture.
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Jusqu'au dernier (BD)

Jusqu’au dernier est un western noir qui s’inscrit dans le cadre d’une fin d’époque, celle des cowboys avec les drames individuels que cela produit. Jérôme Felix tisse une histoire d’hommes, d’amitiés viriles, de filiations par procuration. Et la solitude intrinsèque à ce métier, convoyeur de bétail, accroit les relations. Le protagoniste devient, malgré lui, l’homme que la nouvelle société en construction le pousse à être. Cette société moderne avale ceux qui ne changent pas, elle les élimine, Jusqu’au dernier. Fierté contre filouterie. Manipulation contre droiture.



Avec 66 pages, on peut dire que le scénario se précipite par moment, c’est vrai, mais il n’est pas mal que les auteurs aient choisi cette concision. Je préfère un traitement plus rapide, que l’inverse. Et si j’ai trouvé un peu tiré par les cheveux par certains côtés, radical par ailleurs, très pessimiste pour l’ensemble, la fin (l’épilogue) m’a ému.



Servi par les dessins de Paul Gastine, unanimement reconnus, précis, à la hauteur des paysage et des hommes. Jusqu’au dernier s’approche d’un traitement cinématographique dans sa narration et dans ses cadrages. J’admets que les dessins sont très puissants, dans le trait comme dans la couleur, j’avoue que ce « style », plutôt réaliste, n’est pas ce que je préfère. Mais ce n’est qu’un avis personnel car tout le monde s’accorde sur la qualité des planches Paul Gastine.
Lien : http://livrepoche.fr/jusqu-a..
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Jusqu'au dernier (BD)

Si vous êtes fan de BD - tout particulièrement de western -, et si vous me dîtes que vous n'avez jamais remarqué l'album de Jérôme Félix et Paul Gastine lors de vos promenades dans les rayons de votre libraire favori, sachez que je ne vous croirais tout simplement pas !



Comment en effet, sérieusement, ne pas avoir l'œil attiré par ce grand format (24*32 cm) publié par Bamboo, l'éditeur, dans sa collection Grand angle, qui privilégie (comme son nom l'indique) la vision "comme au cinéma" ?.



Vos mirettes se seront forcement fixé sur la couverture, exceptionnelle, probablement la plus belle de la BD 2020.



Sujet, précision du trait, couleurs et contrastes incroyables, la une de Jusqu'au dernier est tellement belle que j'irais presque jusqu'à encadrer l'album pour l'accrocher au mur ! Un vrai bonheur...



Mais il ne suffit pas d'une belle et grande image pour faire le succès d'une BD, et si le one shot de Félix et Gastine a fait un tel tabac sur la durée, c'est grâce au bouche à oreille.



Le travail d'éditeur est vraiment hors du commun : une fois la jaquette soulevée (car il y a une jaquette pour protéger l'album), le lecteur découvre, imprimé au revers, une somptueuse fresque en noir et blanc.



Fresque que l'on retrouve mise en couleurs, à l'intérieur de l'album, sujet d'un encart cartonné digne, toujours, d'une édition collector.



[Lire la suite de la critique sur mon site Le Tourne Page]




Lien : https://www.letournepage.com..
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Jusqu'au dernier (BD)

Crasseux, brutal, tragique, ce one-shot s'inscrit dans la pure tradition du genre western. "Jusqu'au dernier" nous embarque dans une vendetta aussi captivante que sanglante. Amateurs de happy end, passez votre chemin. Pas de dénouement heureux dans cette BD qui met à mal la morale et expose toute l'avarice de l'homme. Un one-shot saisissant de réalisme dont on ressort avec l'impression d'avoir vu un film !
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Jusqu'au dernier (BD)

Russell est un cow-boy qui s'apprête à changer de vie et à s'installer. Tandis qu'il s'arrête pour la nuit dans un petit village qui rêve d'accueillir la prochaine gare, Bennett, jeune homme simple d'esprit qui accompagne Russell, trouve la mort. Contrairement à ce qu'on veut lui faire croire, Russell est convaincu qu'il ne s'agit pas d'un accident : coûte que coûte, il voudra la vérité...



Loyauté, amitié, amour filial : il y a tout dans cette intrigue pour faire émerger une vengeance terrible et tragique, qui viendra chambouler les mémoires des gens de Sundance... Les paysages et le graphisme nous plongent dans une ambiance de grands espaces et d'Amérique en plein changement...



Un album plein d'humanité et de sensibilité.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Jusqu'au dernier (BD)

Le western est une source inépuisable pour la Bd, soit sous sa forme réaliste habituelle, soit sous un angle humoristique se jouant des clichés.

Le scénario de Félix s'inscrit dans la ligne traditionnelle, avec cependant l'inventivité de Gastine pour les dessins et les couleurs : visages rudes et mal rasés des cow boys, douceur de l'institutrice, attitudes suffisantes des « riches du canton ». Quant aux paysages, verdoyants et paisibles, ils contrastent avec les contrées rocheuses aptes aux guet-apens, et génératrices de péripéties saisissantes.

Gastine sait rendre angoissant un passage périlleux, et dramatique, un endroit désert malmené par une rivière en crue. Obscurité et lumières, à la fin de l'album, font entrer dans une atmosphère fantastique ; C'est l'apogée d'un récit fertile en situations palpitantes.

Le scénario habituel des BD westerns s'imprègne de la tonalité mélancolique d'un monde en progressive disparition : le train sonne la fin des grandes migrations du bétail, et l'avidité financière des éleveurs - ou bandits des grands plaines, se mute en corruption municipale au service d’intérêts capitalistes.

Autant j'ai été sensible aux qualités graphiques de l'album, autant j'ai eu peu d'intérêt pour des personnages frustes, au langage grossier, aux réactions primaires, et qui s'affrontent en clans belliqueux. Brutalités constantes, excès de conduite, pas étonnant que l'enfance souffre dans ce milieu « viril » au sens le plus détestable du terme. D'autres seront plus sensibles à de trop rares épisodes de tendresse. Finalement la violence a fait son œuvre, et même si on a droit à une relative « happy end », il faudrait être bien naïf pour croire l'avènement d'un monde pacifié

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Jusqu'au dernier (BD)

Les western en BD deviennent de plus en plus dur. Paul Gastine nous livre ici un très beau dessin, celui de la couverture donne le ton.

"Jusqu'au dernier" évoque une période particulière du grand Ouest, "la fin des cow boys" avec l'arrivée des trains de marchandise. Ce que traitait Morris avec Lucky Luke et son humour est ici beaucoup plus réaliste et dramatique. Mais que ce soit l'or, le train, on s'aperçoit que la cupidité mène toujours à des histoires sanglantes.
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Jusqu'au dernier (BD)

Jusqu'au dernier ... Le souffle d'un puissant western vient rafraîchir brutalement le rayon BD en cette fin d'année. Un one-shot impressionnant remarquable par la justesse de ses dessins , sa colorisation intense, son cadrage cinématographique et tragique et son histoire.

Jusqu'au dernier rejoint la tragédie du changement : celui de la fin d'une civilisation brutale sauvage à une civilisation brutale civil. Ce one-shot possède l'aura iconique d'un Il était une fois dans l'ouest , le fameux et dense western de Sergio Leone. Il s'incarne pleinement dans une dimension tragique et brutale où les cowboys sont remplacés par des êtres fourbes et encore plus dangereux derrière leurs masques de fausse civilité. Le train repose sur des rails tachés de sang et c'est là toute la force du scénario de Jérôme Félix.

Ce dernier dépeint véritablement un western crépusculaire loin de toute sauvagerie romantique. Un pari difficile devant les importantes productions westerns en bd mais que le scénariste a su relever en choisissant le bon procédé d'un format one-shot percutant. Son histoire est tragique mais ne s'enlise pas non plus dans le registre d'une vengeance pure et dure. De ce fait, j'ai trouvé que ce titre se montrait assez original sur certains aspects et quand au traitement de son sujet, là ou certains scénaristes auraient peut-être voulu se la jouer davantage Impitoyable façon Clint Eastwood.

Mais pour moi la palme revient à Paul Gastine.

Je ne connaissais pas du tout le travail de ce dessinateur et Jusqu'au dernier m'a fortement donné envie de lire son précédent travail : la série L'héritage du diable.

Son graphisme tout en réalisme est juste captivant. Les visages, les expressions des personnages du sourire benêt jusqu'à la lueur dangereuse du regard, tout y est , tout est façonné magistralement renforçant encore plus l'aspect cinématographique de ce titre en y ajoutant un découpage et une colorisation donnant de véritables qualités photographiques à ce titre crépusculaire mais ô combien magnifique. Il ne manquait plus que la musique d'Ennio Morriconne pour accompagner le voyage.

Je regrette de ne pas mettre une note maximale mais Jusqu'au dernier aurait mérité de bénéficier d'un peu plus de pages, d'une version augmentée, un peu comme Les Indes Fourbes , autre gros titre graphique de cette fin d'année. Juste un peu plus et ce titre aurait été pratiquement parfait. Mais avouons -le , en seulement 70 pages, les auteurs ont su donner un très bon coup d'éclat à la bd western.

Allez, on repart pour une seconde lecture avant que le train entre en gare...
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L'héritage du diable, tome 1 : Rennes-le-château

Constant n'arrive pas à oublier Juliette. Ils n'ont partagé qu'une seule nuit avant qu'elle ne parte sans laisser d'adresse, mais le jeune homme ne peut effacer son souvenir malgré l'insistance de son ami qui le voit ainsi gacher sa vie. Effectivement il est capable de dépenser 25000 francs pour une copie du célèbre tableau de poussin juste parce qu'une bergère ressemble à "l'amour de sa vie". Convaincu que la toile peut le mener à elle Constant va alors se lancer dans un jeux de piste qui dépasse la quête amoureuse.



Histoire inspirée par le mystère de Rennes-le-chateau et son hypothètique trésor découvert par l'abbé Saunières, cette bande dessinée se veut roman d'aventure et véritable chasse au trésor. Des indices qui mènent à d'autres indices tandis que plusieurs camps cherchent la même chose. Et ceci à l'aube des la seconde guerre mondiale.

Constant est un héros un peu creux et niais, la voleuse elle semble psychologiquement plus complexe. N'empêche que le duo marche bien même si ça peut parfois manquer d'un peu de profondeur.

Le récit est enlevé, avec beaucoup de rebondissement. Une lecture bien agréable.



Les dessins sont parfois un peu hésitant, manquant parfois de finesse et de travail. Surtout en début d'album. Le tout est très correct.
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Jusqu'au dernier (BD)

Une BD qui se lit comme on visionne un bon western tellement le graphisme et la mise en page sont remarquables.

Mais aussi le sujet: la fin d'une époque, la naissance d'une nouvelle, une phase de transition dont il faudra s'accommoder.

Je suis néophyte en lecture de BD, mais c'est un vrai coup de coeur.

Lecture suivante....

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Jusqu'au dernier (BD)

Avec cet album, Jérôme Félix et Paul Gastine nous offrent une histoire prenante, poignante, tragique, aux illustrations et à la colorisation saisissantes, bluffantes de réalisme. Ils nous donnent à voir une autre facette de la vie des cow-boys et la fin d’une époque dans laquelle je me suis plongée avec beaucoup d’émotion.

Voila une bande-dessinée que je vous recommande chaudement !
Lien : https://songedunenuitdete.co..
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Jusqu'au dernier (BD)

Pour quelques nanars de plus.

Russell, vacher de la vieille école, sait que l’épopée des grandes plaines a pris du plomb dans l’aile avec l’avènement du cheval de fer, plus prompt et plus rentable à mener les troupeaux aux abattoirs des grandes villes. Nanti d’un pécule amassé sur la poussière des pistes et le dos des bêtes, Russell songe à s’implanter fermier car le chômage et la misère guettent les laissés-pour-compte. Russell a recueilli le fils d’un couple ami défunt, Benett Hattaway, idiot et dévoué. Tout pourrait suivre tranquillement son cours déclinant si le jeune Benett n’était retrouvé inexplicablement occis dans la ville étape de Sundance. Pour les notables du cru, il est hors de question d’admettre qu’un crime a été commis sur leur territoire car leur bled doit montrer patte blanche afin de décrocher l’implantation d’une gare ferroviaire, garante d’un développement économique lucratif. Russel n’entend pas être éconduit sans avoir fait la lumière sur la mort de son fils adoptif.

Agrippé par la couverture accrocheuse de l’album, titillé par le genre du western déclinant et le titre gunfighter, le lecteur peut espérer enfin extraire la pépite d’or du flot d’albums oubliables et dispensables. Si le genre fait florès, les réussites se comptent sur les doigts de la main valide de Bouncer. Malheureusement, dans cette collision et bascule des mondes et modes de vie, l’histoire imaginée par Jérôme Félix comporte des béquilles qui produisent des escarres en cours de route. Si tout démarre bien, assez vite le bât blesse. Les personnages ne sont pas assez creusés et perdent en crédibilité. Russell est incompréhensible et ses actions semblent absurdes. La fin de l’histoire est bâclée et parachève l’apologie de la veulerie et du cynisme dans un western crépusculaire sans flamboyance. Malgré cet os en travers de la gorge, les dessins et les couleurs de Paul Gastine demeurent splendides de bout en bout. L’auteur normand sait autant restituer l’ambiance des grands espaces que le confinement des nuits détrempées. Ses personnages expressifs et sa mise en page cinématographique donnent belle allure à l’ensemble : one-shot à la cartouche scénaristique mouillée mais au graphisme éblouissant.
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L'héritage du diable, tome 3

Voici une très bonne BD qui n'a presque que des bons points. Le premier tome m'a laissé un peu perplexe sur l'histoire qui semblait un peu tordue et encore un peu floue mais très intriguante. Le deuxième nous titille encore plus, il nous plonge en plein mystère. Quant au troisième on est complètement excité, impatient de connaitre le dénouement qu'on sent proche.

De l'action, des retournements, des surprises, du mystère et du suspence. Vraiment tout ce qu'il faut. Avec en prime de très beaux dessins. Aucun faux pas donc.
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L'héritage du diable, tome 3

3ème opus d’une aventure en 4 tomes toujours aussi énergique, improbable et fleuretant avec les recettes du Da Vinci Code.

L’ésotérisme et les affrontements bons/méchants font rage.

Si nul ne sait encore comment tuer quelqu’un que le pouvoir du diable a rendu immortel, nous supposons toujours que Constant va pouvoir retrouver Juliette avant Miss Calvé et sa bande de nazis.

Seul mystère restant : que veulent réellement les Rosicruciens?

Après un détour dans l’Aude puis au Mont Saint Michel, nous nous retrouvons en Écosse où le mystère va continuer de s’épaissir.

Le dessin reste classique.

Un T4 qui s’annonce prometteur.
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Jusqu'au dernier (BD)

A la lecture du collectif Go west, j’ai été très attirée par le dessin de ce jeune auteur de bande dessinée Paul Gastine. Alors je me suis offert cette bande dessinée que mon libraire préféré et amateur de BD ne connaît pas… je ne suis pas déçue par le dessin que je trouve très précis, sombre avec néanmoins un beau travail sur les couleurs. Le scénario de Jérôme Félix est extrêmement sombre mais se clôture par un brin d’espoir et une morale sur un point seulement après bien des morts accompagnant la fin d’une époque. Une belle BD
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L'héritage du diable, tome 3

L’inconnue du pentacle.

Le zeppelin des rosicruciens ne fait pas long feu après avoir explosé. Dans sa chute incendiaire, il accroche un arc-boutant de l’abbatiale du Mont-Saint-Michel, permettant à Diane et Constant une échappée rocambolesque. L’incendie ravage ensuite le Mont. Pendant ce temps, la cantatrice fauve Emma Calvé arpente le château écossais de Scarfskerry afin de trouver un tableau du XVIIe siècle qui pourrait la mettre sur la piste de Juliette, l’héritière du diable. Calvé se moque bien de l’apocalypse qu’elle pourrait déclencher. Elle fait cavalier seul, les nazis n’étant que des faire-valoir.

3e tome d’un quadrilogie endiablée, l’histoire, inspirée du « Da Vinci Code » (2003) de l’écrivain américain Dan Brown, mâtine habilement le thriller ésotérique et l’uchronie sur fonds historique de la Seconde guerre mondiale. Traumatisés dans leur enfance, le couple de héros Diane et Constant approche la mort pour, peut-être, renaître. Paul Gastine gomme les raideurs des volumes précédents et déroule un graphisme inspiré et convaincant. Une question anecdotique demeure. Comment deux auteurs normands ont-ils pu faire brûler le Mont-Saint-Michel ?
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Jusqu'au dernier (BD)

Cette histoire reflète bien la réalité d'aujourd'hui. Le risque de se faire remplacer à tout moment par de la technologie avancée, la cupidité ou la cruauté pour survivre. Un album parfaitement maîtrisé par les auteurs avec un dessin précis et une mise en couleur superbe
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Jusqu'au dernier (BD)

Une Bd dans le genre Western, avec une histoire très prenante, une fois commencée, j'ai dû aller au bout, moi qui habituellement aime bien faire durer le plaisir. Pour le plaisir, j'en ai éprouvé surtout en parcourant ces planches magnifiques, de véritables tableaux à chaque page.
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Jusqu'au dernier (BD)

Attention je spoile !



Un western plein de promesses et magistralement vide !



Les personnages sont longuement présentés, le décor bien planté. Russell, un vieux cow-boy qui a pris sous son aile un simple d'esprit, Bennett, tire sa révérence et compte monter une affaire avec Kirby, son jeune acolyte. Malheureusement lors d'une halte, Bennett est retrouvé mort. Fous de rage, Russell et Kirby engagent des mercenaires pour assiéger la ville jusqu'à ce que le coupable leur soit livré...

Avec cette intro en plus du titre, tout laisse présager un p... de western !



Mais finalement non, résumé alléchant et mensonger.

La seule émotion ressentie à la lecture, c'est le dégoût de voir ces personnages auquels on s'est attaché y passer aussi stupidement après 3/4 d'album en leur compagnie et ce potentiel gâché en deux temps trois mouvements. Le sentiment d'avoir perdu son temps aussi.

Et l'épilogue qui enfonce le clou, franchement...on s'en fout de ce personnage !

Même impression que sur "Après la nuit", un autre western qui n'a rien à raconter : Tout ça pour ça...?



Alors les gars, désolé, c'est super bien illustré mais scénaristiquement, il aurait fallu laisser ça mûrir un peu plus longtemps.



Finalement, heureusement que l'éditeur s'est trompé sur l'édition annoncée.

D'abord déçu par la nouvelle, je suis finalement heureux de ne pas avoir reçu une édition luxe qui m'aurait encombré.



Merci Grand Angle, aussitôt lu, aussitôt oublié et rangé au fond d'une malle.



Et merci Babelio, même si mauvaise pioche cette fois. Tant pis.

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