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Citation de migdal


Reinhard Heydrich contint son énervement. Il allait prendre un malin plaisir à cribler son adversaire de touches. Le duel fut bref. À la régulière, sans esbroufe ni botte secrète, l'avocat battit le vice-gouvemeur par cinq touches à trois. Puis il partit enfiler sa robe, avant de retrouver le palais de justice.

Le SS-Obergruppenfûhrer fût froidement vexé. Pendant le vol de retour vers Prague, il refit mentalement le combat. Que s'était-il passé ? Ètait-il si rouillé ? S'était-il déconcentré ? Il n'avait plus perdu depuis tant d'années... Afin de la comprendre, il savait devoir analyser sa contre-performance avec pragmatisme et objectivité. Revoyant l'insupportable insolence du Français, il en était cependant bien incapable. De rage, il brisa la visière du képi qu'il tenait entre ses mains.

Le sabreur ignorait qu'il venait d'avoir affaire à René Bondoux. Ce dernier, s'il était bel et bien avocat, avait tout de même remporté l'or par équipes aux Jeux olympiques de Los Angeles. Puis l'argent, quatre ans plus tard, à Berlin.
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