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4.17/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 11 novembre 186
Mort(e) à : Paris , le 15 août 1935
Biographie :

Paul Signac, né à Paris le 11 novembre 1863, où il décède le 15 août 1935, est un artiste peintre paysagiste français proche du mouvement libertaire, qui donna naissance au pointillisme avec le peintre Seurat. Il a aussi mis au point la technique du divisionnisme. Cofondateur avec Seurat de la Société des artistes indépendants dont il fut président

Source : wikipedia
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Qui était John-Antoine Nau, lauréat en 1903 du premier prix Goncourt ? Un aventurier comme il n'en existe plus, autant chez lui à San Francisco qu'en Martinique. Un poète féru de liberté et ivre d'indépendance. Un romancier qui envoie le manuscrit vainqueur – "Force ennemie" – à compte d'auteur et ne daigne pas aller chercher sa récompense. Nau est l'anti-Goncourt par excellence. Alors qu'on le sacre, il est installé dans le cabanon du peintre Paul Signac au coeur de la baie des Canoubiers. Entre une partie de pêche et la minutieuse préparation d'un dîner de gourmets, il expose à une pittoresque bande d'amis sa conception du Beau et son abjection pour les cénacles de littérateurs qui, sans cesse, complotent dans les antichambres. Goncourt originel et personnage absolument romanesque, John-Antoine Nau méritait bien un roman. En écho à l'aveu de Huysmans, président de l'académie : « C'est encore le meilleur que nous ayons couronné ! ». Cédric Meletta est l'auteur de "Jean Luchaire. L'Enfant perdu des années sombres" (Perrin), "Tombeau pour Rubirosa, un roman" (Séguier), "Diaboliques" (Robert Laffont) et en 2020, aux éditions du Rocher, "Les Bukoliques", récit littéraire autour de Charles Bukowski.

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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Mais en 1871, pendant un long séjour à Londres, Claude Monet et Camille Pissarro découvrent Turner. Ils s’émerveillent du prestige et de la féerie de ses colorations ; ils étudient ses œuvres, analysent son métier. Ils sont tout d’abord frappés de ses effets de neige et de glace. Ils s’étonnent de la façon dont il a réussi à donner la sensation de blancheur de la neige, eux qui jusqu’alors n’ont pu y parvenir avec leurs grandes taches de blanc d’argent étalé à plat, à larges coups de brosses. Ils constatent que ce merveilleux résultat est obtenu, non par du blanc uni, mais par une quantité de touches de couleurs diverses, mises les unes à côté des autres et reconstituant à distance l’effet voulu.

Ce procédé de touches multicolores, qui s’est manifesté tout d’abord à eux dans ces effets de neige parce qu’ils ont été surpris de ne pas les voir représentés, comme de coutume, avec du blanc et du gris, ils le retrouvent ensuite, employé dans les tableaux les plus intenses et les plus brillants du peintre anglais. C’est grâce à cet artifice que ces tableaux paraissent peints, non avec de vulgaires pâtes, mais avec des couleurs immatérielles.
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Le néo-impressionniste, suivant en cela les conseils de Delacroix, ne commencera pas une toile sans en avoir arrêté l’arrangement. Guidé par la tradition et par la science, il harmonisera la composition à sa conception, c’est-à-dire qu’il adaptera les lignes (directions et angles), le clair-obscur (tons), les couleurs (teintes) au caractère qu’il voudra faire prévaloir. La dominante des lignes sera horizontale pour le calme, ascendante pour la joie, et descendante pour la tristesse, avec toutes les lignes intermédiaires pour figurer toutes les autres sensations en leur variété infinie. Un jeu polychrome, non moins expressif et divers, se conjugue à ce jeu linéaire : aux lignes ascendantes, correspondront des teintes chaudes et des tons clairs ; avec les lignes descendantes, prédomineront des teintes froides et des tons foncés ; un équilibre plus ou moins parfait des teintes chaudes et froides, des tons pâles et intenses, ajoutera au calme des lignes horizontales. Soumettant ainsi la couleur et la ligne à l’émotion qu’il a ressentie et qu’il veut traduire, le peintre fera œuvre de poète, de créateur.
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Il n’y a pas plus de contours qu’il n’y a de touches dans la nature. … Beaucoup de ces peintres qui évitent la touche avec le plus grand soin, sous prétexte qu’elle n’est pas dans la nature, exagèrent le contour qui ne s’y trouve pas davantage.
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Il ne faut pas croire que le peintre qui divise se livre au travail insipide de cribler sa toile, de haut en bas, et de droite à gauche, de petites touches multicolores. Partant du contraste de deux teintes, sans s'occuper de la surface à couvrir, il opposera, dégradera et proportionnera ses divers éléments, de chaque côté de la ligne de démarcation, jusqu'à ce qu'il rencontre un autre contraste, motif d'une nouvelle dégradation. Et, de contraste en contraste, la toile se couvrira.

Le peintre aura joué de son clavier de couleur, de la même façon qu'un compositeur manie les divers instruments pour l'orchestration d'une symphonie : il aura modifié à son gré les rythmes et les mesures, paralysé ou exalté tel élément, modulé à l'infini telle dégradation. Tout à la joie de diriger les jeux et les luttes des sept couleurs du prisme, il sera tel qu'un musicien multipliant les sept notes de la gamme, pour produire la mélodie. Combien morne, au contraire, le travail du pointilliste... Et n'est-il pas naturel que les nombreux peintres qui, à un moment, par mode ou par conviction, ont pointillé, aient renoncé à ce triste labeur, malgré leurs enthousiasmes de début ?
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Croire que les néo-impressionnistes sont des peintres qui couvrent leurs toiles de petits points multicolores est une erreur assez répandue. Nous démontrerons plus tard, mais affirmons-le dès maintenant, que ce médiocre procédé du point n'a rien de commun avec l'esthétique des peintres que nous défendons ici, ni avec la technique de la division qu'ils emploient.
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Les peintres devraient être jugés uniquement sur leurs œuvres, et non d’après leurs théories. Mais ce qu’on attaque particulièrement chez les néo-impressionnistes, c’est leur technique l’on paraît regretter de les voir s’égarer dans des recherches vaines ; ils sont, par beaucoup, condamnés d’avance, sur leur facture, sans examen sérieux de leurs toiles ; pour eux, on s’arrête au moyen sans vouloir constater les bénéfices du résultat. Il nous semble donc licite de venir défendre leur mode d’expression et de le montrer logique et fécond.

Il nous sera ensuite permis d’espérer qu’on voudra bien examiner leurs œuvres sans parti pris, car si une technique, reconnue valable, ne donne pas de talent à ceux qui l’emploient, pourquoi en retirait-elle à ceux qui trouvent en elle le meilleur moyen d’exprimer ce qu’ils sentent et ce qu’ils veulent ?
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Ce médiocre procédé du point n'a rien de commun avec l'esthétique des peintres que nous défendons ici, ni avec la technique de la division qu'ils emploient.
Le néo-impressionnisme ne pointille pas, mais divise.
Or, diviser c'est :
S'assurer tous les bénéfices de la luminosité, de la coloration et de l'harmonie, par :
1. Le mélange optique de pigments uniquement purs (toutes les teintes du prisme et tous leurs tons);
2. La séparation des divers éléments (couleur locale, couleur d'éclairage, leurs réactions, etc.);
3. L'équilibre de ces éléments et leur proportion (selon les lois du contraste, de la dégradation et de l'irradiation);
4. Le choix d'une touche proportionnée à la dimension du tableau.
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Ce qui donne tant de finesse et d'éclat à la peinture sur papier blanc, c'est sans doute cette transparence qui tient à la nature essentiellement blanche du papier. Il est probable que les premiers Vénitiens peignaient sur des fonds très blancs.
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Ceux qui, succédant à Delacroix, seront les champions de la couleur et de la lumière, ce sont les peintres que plus tard on appellera les impressionnistes : Renoir, Monet, Pissarro, Guillaumin, Sisley, Cézanne et leur précurseur admirable, Jongkind.
Celui-ci, le premier, répudie la teinte plate, morcelle sa couleur, fractionne sa touche à l'infini et obtient les colorations les plus rares par des combinaisons d'éléments multiples et presque purs.
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Constable dit que la supériorité du vert de ses prairies tient à ce qu'il est composé d'une multitude de verts différents. Ce qui donne le défaut d'intensité et de vie à la verdure du commun des Paysagistes, c'est qu'ils la font ordinairement d'une teinte uniforme. Ce qu'il dit ici du vert des prairies peut s'appliquer à tous les tons.
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