Pauline Martin

Un album totalement absurde aux dessins rétro.

Un petit plaisir loufoque ! ^^

L'idée est rigolote : un petit garçon a égaré son papa et va le chercher au bureau des papas trouvés. Là on assiste à un défilé de papas farfelus ou loufoques.

Mais voilà, je trouve le tout froid, sans âme, pas abouti. Je n'ai senti aucune chaleur à la lecture, à peine un sourire. J'ai trouvé les situations souvent grotesques sans être drôles. Les couleurs, les dessins sont froids, distants.

Pas convaincue...

Grand succès à la maison avec cet album que cela soit chez petit bout (2 ans et demi) ou le plus grand (5 ans). Je crois qu’il répond avec humour et perspicacité à une question essentielle de l’imaginaire enfantin. Où retrouver son papa si on ne trouve plus ?



J’ai adoré les différentes explications que donne l’agent du Bureau des papas perdus (qui a un côté très agent secret de la vieille école avec son pardessus et son chapeau) à cet enfant inquiet quand il lui fait visiter les locaux de ce bureau spécial.

n fait, le texte montre que les papas sont des enfants comme les autres, et la chute de l’histoire n’en est qu’une illustration de plus. (Car bien sûr le jeune garçon retrouve son papa. Il avait juste oublié où).

Les illustrations ont quelque chose d’à la fois résolument moderne et en même temps de très vintage. Les grands aplats de couleurs vives pour les fonds, la sobriété des plans et les traits modernes de Pauline Martin apportent des touches audacieuses et très actuelles. Mais les vêtements des personnages ressemblent à ceux de mes parents.



Le bureau des papas perdus est un album à avoir dans sa collection et peut susciter bon nombre de questions par la suite. Ici cela a été : « Et on le trouve où le Bureau des papas perdus si on perd papa ? »
Lien : http://boumabib.fr/2013/11/2..

J’ai apprécié cet album et le contre-pied qu’il prend par rapport aux histoires habituelles. Cette fois-ci ce n’est pas l’enfant qui se perd mais le père, cette inversion apporte un ton humoristique très agréable. Les illustrations sont simples mais plutôt drôles et adaptées au texte. Je pense qu’en fonction de leur âge les enfants n’y verront pas la même chose, mais que l’album peut leur plaire.

Un album loufoque et rétro qui donne le sourire.

Un loup arrive inopinément chez la poule et lui demande un thé chaud. Malgré sa peur, la poule le reçoit. Elle attend ses amis pour un dîner. L'ours entre et repart immédiatement parce qu'il n'aime pas ce qu'il voit. L'écureuil et la souris feront de même. La poule reste seule avec le loup.

Une jolie variante de toutes les histoires de poule et de loup dans la collection Zéphyr que j'aime particulièrement.

Conquise par cet album et mon fils de deux ans aussi !

Nous l'avons lu et relu, tout au long de l'hiver.

Tout y est pour plaire aux plus petits, un loup qui s'invite par hasard, une poule qui reçoit ses convives qui détallent une à une suite à un quiproquo très amusant, une action et un discours qui se répètent plusieurs fois, une chute tendre et adorable !

Nous avons bien rit et sourit de tendresse face à ce dîner qui tombe à l'eau malgré toute la bonne volonté de la poule !

L'ambiance hivernale donne envie de lire l'histoire au coin du feu !

Si Hamster tient la vedette, il est joliment entouré par une brochette de personnages touchants, sensibles et très expressifs. Les illustrations « ligne claire » de Pauline Martin apportent un plus indéniable à ce récit qui reflète avec justesse la difficulté de vivre ensemble tout en étant différent.
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Mais qu’il est arrogant ce petit hamster égocentrique ! Rejetant tous les autres animaux, il ne pense qu’à lui et à partir dans l’Univers. Insupportable, pédant, amusant, ce hamster… Et forcément… on l’adore ! Sans parler des autres personnages, surtout la taupe, qui sont terriblement bien pensés et représentés.

Les planches sont très aérées, les scénettes courtes pleines de vie, et les personnages parfaitement attachants. Bref, les aventures de ce hamster, j’ai savouré, dévoré, et j’en redemande ! Espérons une suite !
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Il faut préciser que l’album est une sorte de petite BD. Et ce hamster une grosse salope. [...] A côté de ce vilain hamster, il y a heureusement toute la fantaisie d’un récit où l’on apprend qu’une petite lettre vaut mieux qu’un long roman et que de la purée de pommes de terre remplace, à vue de taupe, la neige avantageusement.
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Leonora est une sorte de Don Quichotte au féminin, qui part à la quête du Graal. L'histoire se passe au XIVe siècle. C'est une quête initiatique, racontée comme un vieux comte fantastique, avec des géants, des animaux qui parlent, le diable, un loup, des sorcières, des saints, des chevaliers, des morts, des fantômes... Le graphisme est un peu naïf, le trait sec, les couleurs en bichromie, un noir et un bleu froid et renforcent cet aspect vieux comte, chanson de geste, on est pas du tout dans le domaine de l'Héroic Fantasy. C'est ce que j'aime chez David B. qui par ce choix, nous embarque vers une atmosphère poétique et envoutante

Je constate que même servi par un autre graphisme que le sien, pour lequel j'ai de l'admiration, le résultat reste de haute tenue. Le dessin de Pauline Martin est très différent, il lui est propre, et pourtant très fidèle à l'esprit de David B.

Dès la première planche j'ai eu l'impression de voir un BD de Sfar.... et malheureusement je ne suis vraiment pas fan de ce type de dessins.

Mais je ne me suis pas laissé impressionnée par ce premier sentiment négatif, et j'ai poursuivis ma lecture, assez étrange. Ça ressemble à une récit d'aventure, mais tout semble très lent et très statique.

Je trouve que le découpage en chapitres, très indépendants les uns des autres casse le rythme de la lecture.

Mais je reconnais que cet histoire est divertissante, et la quête du Graal menée par une femme : C'est une idée que me plait bien.

Tout comme le Poilu du mois dernier, ce Leonora me faisait de l’œil depuis pas mal de temps (depuis sa sortie quasiment) autant de par son traitement que de par son sujet. C’est en même temps que l’album sus-cité que j’ai sauté le pas…et la déception a été aussi retentissante. Pitch original : une jeune noble qui s’ennuie part à la recherche du Graal et rencontre des protagonistes aussi divers que variés (entre un géant qui perd la tête –au sens propre-, un ermite obsédé, ou encore des sorcières sensuelles) …mais la quête ne décolle vraiment jamais, on navigue continuellement entre deux eaux coté ambiances et genre pour finalement rester sur une impression de « tout ça pour ça ». Niveau graphisme c’est tangent aussi, réussi sur certains passages et bien moins sur d’autres. Bref, pour un album à couverture souple à 20 euros, j’aurais mieux fait de m’abstenir. A tester éventuellement en musique par là: http://bobd.over-blog.com/2014/12/graal-au-feminin-leonora-vs-the-bronze-horseman.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..

Encore une réussite pour cette nouvelle histoire d'Archibald où notre petit héros philosophe sur la valeur des choses. Qu'est-ce qui est précieux ? Ce que l'on admire dans les vitrines et termine caché dans un tiroir, où les trésors de la nature. Un album qui permet aussi de parler des saisons et du temps qui passe pour les lectures thématiques dès 3/4 ans.

Au cœur de ce livre, les choses pre〜ieuses (comme le dit si bien le titre). Quelles sont-elles ? Qu𠆞st-ce qui est vraiment pre〜ieux ? Autant de questions qui rythme cette histoire. Tout au long de ce re〜it, Archibald s’interroge, constate et en tire les conséquences, et pas n’importe lesquelles. On suit donc ses re〟lexions et constatations.



Ce petit album est une véritable pépite. Il met l�nt sur l’observation, mais pas que...



Il invite (invite ?) l𠆞nfant (et l�ulte) à prendre le temps, à regarder, à analyser, à comprendre notre environnement et notre société, ce qui nous entoure. Gra𰋎 à Archibald, l𠆞nfant est invité à développer son esprit critique, son esprit logique (cause à effet, tirer les conséquences, re〟le〜hir, remettre en question...).



Mais surtout, il sensibilise à la nature, à son importance qui permettra sans doute à l𠆞nfant d𠆞ntamer une re〟lexion sur sa préservation. Il sensibilise aussi à ce comportement (ce leurre ?) qu𠆞st la recherche du bonheur par la « surconsommation ».



Il recentre donc sur l𠆞ssentiel : en montrant que l𠆞ssentiel n𠆞st pas où on l𠆚ttend, et que cet essentiel qui se trouve autour de nous est ce qui (doit ?) nous rend(re) heureux.



Vous l𠆚urez compris, ce livre est un véritable coup de cœur, pour moi et mon trésor. C𠆞st simple, mon petit ange ne se lasse pas de le « lire ».



Et si finalement on e〜outait un peu plus les enfants, ils sont plein de sagesse 😉

Un album qu'il va être précieux de partager en cette année 2020 pour parler des choses précieuses en ces temps difficile ! Astrid Desbordes avec son petit héros amené tout le monde à réfléchir à cette question simple : Pourquoi les objets rares et précieux brillent dans les vitrines des magasins mais finissent souvent dans la poussière d'une chambre ?

L'album nous encourage à célébrer le souffle du vent ou la douceur de l'herbe et doucement nous ramènent à l'essentiel avec grâce et la simplicité grâce à ce gentil héros « Archibald »
Lien : https://liresousletilleul.ov..

Archibald s'interroge. La ville est pleine de choses précieuses qui se cachent derrière les vitrines. Mais, pourquoi enfermer ces choses précieuses, dans des armoires ou au fond de tiroirs ?

Lorsqu'il se promène dans la nature, rien n'est enfermé.

Archibald aime le vent, le chant du rossignol, les mûres, la rivière, le grand pommier, le clair de lune.

Toutes ces choses communes sont pourtant si précieuses pour lui.



Les choses précieuses est un album destiné aux petits lecteurs dès 3 ans qui aimeront ce texte simple, poétique, aux belles illustrations. Seront-ils d'accord avec Archibald ? Ils pourront aussi réfléchir, avec la personne qui leur lit le livre sur le sens de certains mots, de certaines expressions un peu plus difficiles comme "le grand pommier sur le bord du chemin qui pense à mon goûter quand je l'ai oublié" ...

C'est ainsi qu'on découvre, pas à pas, le goût des livres.

Un moment de qualité à partager avec des plus petits.

Énorme coup de cœur pour les œuvres d'Astrid Desbordes et Pauline Martin. Après mon coup de cœur pour le titre 'Mon amour', qui est de loin la plus belle lecture que j'ai eue le loisir de partager avec mon fils, je voulais absolument lui faire découvrir celui-ci. Et quelle merveille !



"Les Choses Précieuses" expliquent aux jeunes lecteurs que ce que l'on désire vraiment et qui paraît précieux au premier regard dans les vitrines et les magasins ne sont pas forcément ce qu'il y a de plus précieux au monde.



Un simple rayon de soleil, un chant d'oiseau ne s'achètent pas et pourtant nous rendent heureux dans notre quotidien. Ce texte est puissant et apporte une belle leçon de vie au jeune lecteur.



Une collection qui reste un coup de cœur, une valeur sûre pour transmettre de belles valeurs à ses enfants.
Lien : https://elodie-liseuse-lifes..

Nous continuons l'exploration des petites histoires d'Archibald au fur et à mesure qu'elles se libèrent à la bibliothèque. Ce mois-ci, nous avons eu la chance de découvrir "Les choses précieuses", qui oppose les objets matériels à ce que nous offre la nature.



En se promenant dans la rue, Archibald remarque que les gens s'arrêtent souvent devant les vitrines des magasins, lui-même d'ailleurs est attiré par celles d'un magasin de jouets. Mais à bien y réfléchir, toutes ces choses, qui font envie et qui doivent être aussi chères que précieuses, où finiront-elles ? Sans doute, rangées au fond d'un tiroir ou d'une armoire...



Alors que dans la nature, rien ne nous appartient et n'a de prix : le vent, le chant d'un rossignol, la pomme de l'arbre, le soleil qui nous réchauffe, la lune qui nous berce... Et pourtant, toutes ces choses, ne seraient-elles pas aussi précieuses, sinon plus ?



C'est un album qui nous apprend à observer la nature et à s'émerveiller devant ce qu'on aurait tendance à ne plus voir, ni sentir, ni entendre de ce qui nous entoure, offert gracieusement par mère nature. C'est un album qui nous ouvre les yeux sur la beauté et l'utilité des éléments naturels.



Implicitement, il tire la sonnette d'alarme sur la sur-consommation, l'accumulation et la valeur des choses, l'envie de posséder des choses dont on n'aurait pas vraiment besoin, des choses qui finiront dans un placard ou qui prendront la poussière.



C'est subtilement bien amené. La seconde partie n'étant consacré qu'aux beautés de la nature, le jeune lecteur n'en sera que mieux sensibilisé. Le texte est court mais va à l'essentiel tout en poésie.



C'est une nouvelle fois une jolie découverte, tout en tendresse et douceur, dont le message est clair : le bonheur est dans la simplicité.

Nouvelle aventure d'Archibal, sur le prix des choses et leur valeur cette fois-ci. Nul besoin de médiateur, il mène seul sa réflexion (et ce n'est pas plus mal, les adultes n'étant pas forcément des exemples à suivre sur le sujet !).



En observant les passants entrer et sortir des magasins, Archibald se dit qu'ils doivent vendre des objets de valeur. Lui-même aurait d'ailleurs bien envie de posséder certains des jouets exposés en vitrine !

Mais en se promenant dans la nature, il se rend compte que les choses précieuses ne peuvent pas être rangées dans un placard, et qu'elles sont gratuites. Le vent, les arbres, le soleil... Les choses précieuses sont à la portée de tous, il suffit de les voir.



Une excellente introduction pour une discussion sur ce qui pousse les enfants à accumuler les jouets, ainsi que pour un cheminement vers une consommation raisonnée.