Je disposais les chrysanthèmes dans le salon avec le plus grand soin. Je cherchai la meilleure manière de les placer, voulant lui faire une surprise. Mais lorsque j'eus tout installé, aussi bien que possible, je fus déçue. Autant les plantes, dans la vieille cour, brillaient, splendides, contre les boiseries noires et sculptées des couloirs, autant ici, devant les murs blanchis et les peintures jaunes, elles perdaient leur éclat, devenaient simplement jolies, prenaient un air artificiel. Hélas, il en était ainsi de moi! (p.78)