Pedro Rodríguez

Les Tâches Du Léopard est selon moi l’un des tout meilleurs contes étiologiques de Rudyard Kipling avec L’Enfant D’Éléphant et, probablement, l’un des tout meilleurs jamais imaginés. Avec sa façon de vieux roublard baroudeur des tropiques, Kipling sait trouver le ton à la fois loufoque, drôle et pourtant pas totalement dénué d’un certain lien avec la réalité qui fait que les enfants accrochent tout de suite.



Contrairement à ce que peut suggérer le titre, ce conte ne nous parle pas exclusivement que de léopard ; il y est aussi question d’homme, de koudou, de girafe ou de zèbre. C’est ce qui pour moi donne un grand surcroît d’intérêt à l’ouvrage car il aborde aussi bien les taches du léopard, les rayures du zèbre, les marques réticulées ou étoilées de la girafe que la couleur brun sombre de la peau de l’Éthiopien sous l’angle de l’adaptation au milieu, ce qui, d’un point de vue biologique, est rigoureusement vrai.



Bien évidemment, comme à chaque fois, l’auteur concocte une histoire tarabiscotée qui volontairement s’éloigne de toute forme de véracité, mais l’essentiel est néanmoins là : l’homme, comme tous les autres animaux, a dû s’adapter à son environnement pour survivre. Les enfants posent alors forcément des questions : « Est-ce bien vrai que les premiers Éthiopiens n’étaient pas noirs ? »



C’est alors l’occasion pour l’adulte de parler de toute la diversité humaine, de gommer cette image d’Épinal qui nous laisse supposer que toute l’Afrique sub-saharienne est entièrement et a toujours été de type bantou. Rien n’est plus faux car le teint clair des Bochimans ou des Khoïkhoï (dont la peau magnifique arbore parfois une belle couleur grise) en atteste. Il en va de même pour les Pygmées d’Afrique centrale dont le couleur de peau est assez significativement différente de celle des peuples originaires d’Afrique de l’Ouest qui vivent pourtant à proximité.



On peut de même introduire la grande diversité de pigmentation de la peau chez les peuples amérindiens dont on sait de façon absolue qu’ils sont tous issus d’un même foyer de peuplement provenant du nord-est asiatique et dont la peau était initialement assez claire. On pourrait de la sorte multiplier les exemples avec le sud-est asiatique, la Polynésie et la Mélanésie. Mais le meilleur exemple demeure sans doute celui de la comparaison entre les Papous, dont la couleur de peau rappelle étrangement celle des Pygmées, eux qui vivent dans un milieu très similaire, et ceci à mettre en relation avec les Aborigènes australiens, extraordinairement sombres et pourtant très proches génétiquement des Papous mais qui vivent dans un milieu incomparablement plus irradié par le soleil que ces derniers, un peu comme les Kényans ou les Éthiopiens. Tiens, tiens, nous y voilà avec notre Éthiopien…



En somme, l’homme est un animal comme un autre, qui s’adapte à son milieu, ni plus ni moins qu’un autre, tout comme le léopard, le zèbre ou la girafe. Une véritable leçon d’humanité à l’usage des petits d’homme, surtout à l’époque de son écriture, époque malencontreuse où l’on avait un peu trop tendance à considérer que la blancheur de la peau était l’évolution suprême de l’espèce humaine, fait qu’à la lumière de ce conte comme d’éléments plus scientifiques et plus récents, il convient d’interpréter non pas comme un plus, mais comme une perte d’adaptation acquise il y a des lustres par nos lointains ancêtres. Le jour de votre prochain coup de soleil, vous vous en souviendrez…



Bref, vous vous en sortirez à bon conte, car dans cette édition il est très bien rafraîchit et actualisé. De plus, ses illustrations font mouche sans faire moche. On aurait donc tort de s’en priver mais ce n’est là que l’avis d’une tache, c’est-à-dire pas grand-chose en terrain découvert.

Même si la Russie ne m’attire guère en ce moment, on peut néanmoins s’intéresser à la culture et au folklore de ce pays ancestral à travers l'une des légendes les plus connues à savoir Baba Yaga. Comment est née cette sorcière qui fait si peur aux populations locales ? C'est tout le sens de cette BD qui va nous plonger au cœur de sa jeunesse et de sa vie.



Elle est connue pour enlever et manger les enfants mais ce n'est pas tout à fait le cas dans ce récit. Il y a les croyances qui forment un mythe et la réalité un peu moins facile. Si elle est surtout représentée comme une vieille femme terrifiante, Baba Yaga peut également jouer le rôle d'une femme sage et serviable.



J'ai trouvé le scénario d'une intelligence rare car il permet véritablement de faire un traitement plutôt original et intimiste de ce personnage si décrié. On voit que Yaga a été victime de l'hérésie et surtout de l'hypocrisie de ses compatriotes. Elle a essayé de mener sa propre vie à l'abri de ces gens mais la méchanceté et la cruauté humaine refont toujours surface dans un monde marqué par les guerres du Tsar.



La mise en forme est également des plus réussie grâce au dessin presque enchanteur de Pedro Rodriguez. A noter un trait clair et précis. Que dire également d'une colorisation parfaitement maîtrisée qui rend la lecture très agréable !



Antoine Ozanam signe avec ce titre l'un des plus réussi de sa longue carrière car cette version est tout simplement magnifique. Voilà, c'est dit.



Quand vous croiserez une horrible sorcière d'apparence, vous changerez peut-être d'avis en lisant Yaga.

Trop court, voilà cette bd elle est trop courte, j'aurai voulu continuer à me marrer.

Ce classique de la langue anglaise réécrit avec talent est une hilarante bd des Editions Eljeunesse paru en 2013.



Quel est l'enfant qui n'est pas intrigué par toutes ces taches diverses que portent les animaux d'Afrique? Et bien Sean Tulien et Pedro Rodriguez se sont penchés dessus en adaptant une nouvelle parue dans" Histoires comme ça" de Rudyard Kipling.



Un zèbre, une girafe et un grand koudou feraient un bon déjeuner pour le chasseur l'Ethiopien et le léopard au pelage de sable. Les deux comparses s'associent pour traquer les animaux cachés dans la forêt. Soudain la magie des lieux opère et les bêtes pourchassées se retrouvent avec un pelage tacheté.

Alors qui des proies ou des chasseurs l'emporteront?



La couverture de ce conte animalier m'a tout de suite séduite. Et les illustrations de l'espagnol Rodriguez ont participé à la gaité générale que j'ai ressentie à la lecture.

L'écriture joyeuse de Sean Tulien se complètent de jeux de mots et de points de vues qui interpellent le lecteur avec humour.

Une lecture relaxante. Oui je sais ce n'est pas drôle d'être pourchassé mais là , je me suis bidonnée.

Quand je lis sur le quatrième de couverture d'un album de bd, les mots "littérature fantastique", et les noms de de Maupassant, Le Fanu, ou encore E.A Poe, je ne peux qu'être intéressé !



L'emplette de cet album était donc tout naturel !

Et je ne suis pas déçu ; les contes adaptés par l'artiste espagnol Pedro Rodriguez, sont fort bien choisis parmi les classiques du genre parus à la fin du dix neuvième siècle pour la plupart.



Chacun des sept récits, s'ouvre par une pleine page présentant brièvement l'auteur et son œuvre, quant au dessin de Rodriguez, il est très personnel, et se prête très bien au style des contes, les couleurs, dans les tons sépia, bleu sombre, sont elles aussi très adéquat, et le détail des planches encadrées d'un filet agrémenté de fioritures dans les angles (très "d'époque", en somme) est bienvenu.



En résumé, un petit album très réussi qui m'avait échappé à sa parution, et que je suis content d'avoir découvert !

Des histoires pas si terrifiantes que ça. Mais prenante jusqu’à la fin. Même si je n’ai nullement était surprise par le cheminent.

De très belles illustrations.



Une pause appréciable lors de lectures longues et oppressantes… C’est une des raisons pour laquelle j’aime lire les B.D. Un besoin de sérénité et de beauté.

Les BD sont pour moi comme de petits chefs-d’œuvre agréables à lire et plaisants à contempler. J’adore regarder les détails des dessins, pour découvrir des événements cachés.



Bonne lecture !
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Quel plaisir de renouer avec le genre fantastique dans les nouvelles du 19ème !

Et il faut bien le dire, les graphismes un peu vintage et très bien travaillés de Pedro Rodriguez en font un moyen juste parfait pour reprendre la lecture du genre.



On croise dans cette anthologie dessinée des grands noms de la littérature comme Guy de Maupassant, Robert Louis Stevenson, Sheridan Le Fanu et bien sûr Edgar Allan Poe !

Avec vampires, apparitions, revenants, objets ou lieux hantés, démons, angoisse et malaise grandissant.. tous le ingrédients d'un bon récit fantastique sont présents.



Chaque histoire commence avec le portrait de chaque écrivain et son petit encart biographique. Et de leur bouche sort l'incipit de ces histoires, donnant ainsi un air de "Hitchcock présente" à ces récits.



Un super moment de lecture avec une bande dessinée qui n'a malheureusement pas bénéficié de toute la "com' " qu'il mérite. Je ne peux que conseiller cette lecture qui fut un vrai coup de foudre.

Ce recueil rassemble 21 histoires très courtes, elles font souvent 2 pages, maximum 3.

J’ai beaucoup apprécié découvrir et lire ainsi différentes histoires. C’est vraiment un livre que je vous conseille pour offrir à vos enfants à l’approche d’Halloween. Par contre, attendez-vous à ce qu’ils fassent de doux cauchemars en le lisant le soir.



J’ai trouvé original d’avoir rassemblé des histoires jeunesse d’auteurs très connus et d’autres que je ne connaissais pas mais qui doivent aussi être connus.

Je pense qu’il y en a pour tous les goûts. Les histoires vont crescendo et petit à petit on se rend compte que l’on n’a encore rien découvert.

Les auteurs nous transportent vraiment dans leurs univers uniques !

Les histoires sont inventées ou réalistes, c’est aux lecteurs de le découvrir et finalement on peut vraiment croire que toutes sont arrivées. J’ai vraiment beaucoup apprécié le fait qu’on ne sache pas si oui ou non les récits sortent de l’imagination des auteurs… ou pas.



Ce qui est bien, c’est que comme ce sont normalement des auteurs pour adultes il y a de très bonnes descriptions. Cela nous permet rapidement de plonger dans l’histoire et l’univers des auteurs.

Ce qui est un petit peu dommage c’est que les histoires sont courtes, parfois trop courtes… J’aurais vraiment apprécié qu’elles soient plus longues pour faire durer le plaisir mais pour un livre pour enfants elles conviennent bien.



Les histoires peuvent se lire dans l’ordre ou pas, il n’y a pas de suite dans les histoires ce qui est une bonne chose.

Chaque histoire est illustrée. Les dessins sont très beaux et dans l’ambiance des histoires. C’est un seul illustrateur qui a dessiné tout le livre ce qui permet de ne pas avoir de différences selon les histoires. J’ai vraiment apprécié cela !

J’ai pris autant de plaisir à découvrir les histoires qu’à regarder les très belles illustrations.



En résumé, un livre rassemblant des histoires pour se plonger dans l’ambiance d’halloween que je vous conseille sans hésiter ! Un livre pour petits et grands lecteurs que je vous propose de lire le soir, quand il fait bien nuit à la lueur d’une bougie pour vous mettre dans l’ambiance.


Lien : http://fais-moi-peur.blogspo..

Voici un album BD jeunesse comme on aimerait en croiser plus souvent.

L’histoire n’est pas nouvelle puisqu’il s’agit ni plus ni moins que de l’adaptation d’un conte éponyme collecté par les frères Grimm. Mais le scénariste en fait une remarquable adaptation, concise et particulièrement efficace. Point de dialogues superflus ici, l’auteur va à l’essentiel. Chaque réplique sonne juste et tombe à pique pour compléter une mise en scène très efficace.

Le dessin de Rodriguez nous donne à voir des personnages adorables et doués d’une grande expressivité. On ressent pleinement toute la palette de sentiments qui unit le cordonnier et sa femme tout en faisant l’économie de la mièvrerie. Le couple est un exemple de générosité, de complicité et d’amour. Et quand surgit le fantastique, nous nous retrouvons tout aussi curieux et émerveillé que les deux artisans devant le spectacle des petites créatures enchantées. Ces personnages malicieux concluront l’histoire avec malice et bonté.

Alors certes, cet album déborde de bons sentiments, mais c’est amené avec tant de fraîcheur qu’on ne s’en lassera pas, qu’on soit petit ou grand.

Voici une BD que j'ai découvert totalement par hasard. La bibliothèque venait juste de la recevoir. Je dois être la première à l'emprunter.



Nous découvrons ici les origines de la célèbre Baba Yaga du folklore russe. Nous apprenons comment une jeune fille décidée mais en soit ordinaire, devient cette terrible sorcière.



L'histoire est touchante. On voit comme elle cherche à lutter contre la guerre, contre la violence, contre le destin... mais au final sans succès. On voit tout ce qu'il lui ait arrivé pour au final accepter la proposition fatidique qui lui ait faite.



J'ai été davantage prise par l'histoire que ce que j'aurais imaginé. En quelques pages, l'auteur parvient à nous faire apprécier cette jeune fille, bien que nous soyons conscient de qui elle deviendra. On en vient presque à espérer que l'histoire changera.



Petit bémol pour moi au niveau du scénario : j'aurais bien apprécié que son changement en sorcière soit développé sur un peu plus de pages. Comment, de la jeune mère de famille aimante, elle décide de changer à ce point. C'est très radicale et très soudain. Je crois que j'aurais aimé avoir un peu plus d'explications sur le cheminement qui se fait à ce moment dans sa tête, ce qu'elle a l'intention de faire : s'isoler ? Se venger apparemment ?



Mais ça, c'est tout moi, quand j'aime bien une BD, j'ai souvent envie qu'elle continue, ne serait-ce que sur un tout petit deuxième tome ;)

Une aventure remplie de fantômes et de mystère pour celui qui deviendra plus tard l'un des plus célèbres auteur du 19e siècle...

Des dessins simples dans des couleurs passées pour une histoire ancienne, très agréables à découvrir.

En bonus un texte racontant la rencontre entre les auteurs de cet album et le jeune Jules Verne via une machine à remonter le temps... très drôle...

Je connais très mal le folklore russe mais cette BD a été une belle introduction au personnage de Baba Yaga. L'histoire est très crue et violente, impitoyable même, et on se demande quand est-ce que l'avalanche de malheurs qui s'abat sur l'héroïne va cesser. Mais j'ai aimé voir la transformation d'une jeune fille ordinaire en sorcière cruelle et terrifiante, certes, mais aussi libre et puissante. car c'est bien de cela qu'il s'agit. La violence en réponse à la violence, jusqu'à devenir la pire de tous pour pouvoir enfin vivre libre et sans peurs.

Et j'ai aussi beaucoup aimé le lien avec l'histoire de la Russie qui est discret mais toujours présent en sous fond de ce conte sombre et fantastique.

Un titre intéressant qui nous plonge dans les origines de cette sorcière, si effrayante, qu'est Baba yaga. On a ici un portrait plus personnel et intime de cette femme. On constate également qu'elle n'a pas toujours été 'méchante' et à travers son parcours, on comprend ce qu'elle est devenue. Un peu dommage que ce one shot soit presque trop rapide. Un album pour raconter une vie, si dense, était peut-être un peu léger. Certaines transitions entre les différentes périodes de l'histoire sont abruptes. Toutefois les illustrations, très lisibles, permettent d'avoir un récit dynamique mais clair et agréable. Une bonne lecture, qui nous ramène dans les souvenirs de notre enfance, avec une bonne touche de noirceur. 

Une petite histoire assez sympathique, mais étrangement sans rapport avec les univers de Jules Verne : pas de voyage ni de science-fiction dans cette BD, mais de la magie et des fantômes.

Une lecture plaisante, mais légère, et dont le concept m'échappe un peu.

Cette bd regroupe 7 nouvelles déjà très connues autour du fantastique et de l'horreur. On y retrouve Le Chat de Edgard Poe ou encore La Main de Guy de Maupassant. Le dessinateur a réussi à garder l'identité de chacune et a distillé le doute dans les esprits comme savent si bien le faire les maîtres du fantastique. J'ai également apprécié qu'au début de chaque nouvelle un petit encart dise qui était l'auteur et comment il a vécu. On se rend alors compte des points communs entre ces hommes.

Une lecture intéressante.
Lien : http://boumabib.fr

Toujours à la recherche de BD et romans graphiques à lire, j'aime profiter de mes visites à mes copines de la blogo pour piocher dans leurs bibliothèques. C'est donc grâce à Mallou14 que j'ai eu l'occasion de découvrir Yaga, qui est une BD qui m'a énormément plu, tant graphiquement que du point de vue de l'histoire.



Je ne m'y connais pas plus que cela en folklore russe et je n'ai que des connaissances minimes sur le personnage de la Baba Yaga, mais cela ne m'a pas empêché d'apprécier ma lecture.

Cependant, je ne peux pas juger si la BD est fidèle aux diverses représentations de cette dernière, mais personnellement cela ne me dérange pas.



Cet album nous raconte donc la vie de Svetlana, contrainte de fuir son village attaqué par des hommes du tsar alors qu'elle est encore une enfant. Elle sera recueillie par Baba, une vieille femme vivant dans une maison dans la forêt et qui lui apprendra les propriétés des plantes.



Mais comme le sort à tendance à s'acharner sur elle, Svetlana devra fuir de nouveau et endurer de lourdes épreuves tout au long de sa vie, devenant peu à peu la sorcière dépeinte par les contes et crainte par toutes et tous.



Dès les premières pages j'ai aimé Svetlana et j'ai éprouvé toute sorte de sentiments à son égard: j'ai admiré sa force et sa détermination, j'ai été triste de la voir traverser tant d'épreuves et j'ai adoré la voir évoluer et mûrir.



Les dessins de Pedro Rodriguez y sont pour beaucoup. J'ai adoré le style graphique qu'il apporte à cette BD. C'est puissant, les couleurs jouent avec les différentes ambiances présentes dans l'histoire et les visages sont tellement expressifs ! C'est épatant et c'est sublime.



Evidemment le scénario d'Antoine Ozanam n'est pas en reste, puisque sans lui nous aurions simplement de beaux dessins. L'histoire de Svetlana est très bien amenée et comme je l'ai dit plus haut, nous fait passer par toute une palette d'émotions.

Les codes du contes sont présents, mais modernisés par l'aspect BD, ce qui fait que cet album est une vraie réussite.



N'hésitez pas à vous procurer Yaga, cette BD vaut clairement la peine d'être lue, tant elle est magnifique.
Lien : http://www.cranberriesaddict..

Un album dans le style purement victorien pour nous faire part de diverses nouvelles par des auteurs plus ou moins connus de la littérature fantastique du XIXème siècle.



Cette lecture n'a pas été aussi macabre car nous avons été habitués à bien plus terrifiant. Il y a des chutes bien trop naïves comme celle du pacte avec le diable ou la maison fantôme.



Cependant, cela reste tout à fait divertissant. C'est toujours intéressant de voir comment est né le genre fantastique par ses premiers pionniers !

Je suis en train d’écrire un article consacré à la Baba Yaga car c’est un personnage qui m’intrigue énormément (j’ai hâte de vous partager mon article !) et pour en apprendre un peu plus, j’ai vu plusieurs livres et bandes dessinées sur le sujet. C’est comme cela que je suis tombée sur Yaga d’Antoine Ozanam au scénario et Pedro Rodríguez aux dessins.



Yaga raconte l’histoire de Svetlana, de son enfance où elle est obligée de fuir son village car les hommes du tsar y mettent le feu. Elle trouvera refuge dans la forêt chez Baba, une vielle femme qui vit recluse et qui lui apprendra l’utilisation des plantes, bénéfiques ou maléfiques.



Malheureusement, les gens se méfient de Baba et comme un malheur n’arrive jamais seul, Svetlana devra encore fuir pour sauver sa vie. Elle trouvera le bonheur pendant un temps mais sera encore dupée à maintes reprises…



J’ai aimé découvrir comme Svetlana devient la célèbre sorcière qui fait peur à tous, celle contre qui on met en garde les jeunes enfants. On retrouve les différents éléments du mythe comme la maison aux pattes de poule, les cavaliers, les animaux gardiens et j’ai aimé découvrir comment ils ont été créés dans cette histoire-ci.



Bref, Yaga d’Antoine Ozanam et de Pedro Rodríguez est une bande dessinée que j’ai pris beaucoup plaisir à découvrir. Durant mes recherches pour mon article sur Baba Yaga, je n’ai pas trouvé d’autres histoires qui racontent le passé de la sorcière et j’ai été très contente de lire celle-ci. C’était très original et intéressant !
Lien : https://thenotebook14.wordpr..

Il y a fort longtemps, le Léopard était de couleur unie, tout comme ses proies, la Girafe, le Koudou et le Zèbre. Un jour, pour échapper au Léopard, la Girafe, le Koudou et le Zèbre partirent se cacher dans la forêt, où les ombres tachèrent leur pelage. Et qui fut bien dépité ? Le Léopard, car il n’avait plus rien à manger...



L'avis d'Alix, 10 ans : J'ai bien aimé ce conte dépaysant où l'on apprend pourquoi les animaux ont des pelages à motifs. 



L'avis de la rédaction : Une adaptation réussie du conte de Kipling, "Comment le léopard acquit ses taches". 

Voici une chouette introduction au genre gothique/fantastique classique, par le biais de la bande dessinée. Il s'agit donc d'adaptations de textes de divers auteurs du 19ème siècle (Edgar Allan Poe, Guy de Maupassant, Catherine Crowe, entre autres), mis en images et couleurs par Pedro Rodriguez.

Découpé en courtes nouvelles, on y retrouve morts-vivants, fantômes et vampires, le tout superbement illustré.

Un petit régal.

Ca commence mal, et ça se fini comme ça a commencé, mais avec un quelque chose d'optimiste.

Je ne connaissais pas cette légende.

Baba yaga : un sorcière ? Peut-être juste une femme puissante qui fait peur par son indépendance et sa détermination. Une farouche détermination à se relever après chaque coup du sort, et il y en a beaucoup.

Par contre je ne suis pas emballé par le dessin, que je trouve trop plat, trop lisse.