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3.96/5 (sur 90 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Penelope Barsetti est une auteure à succès du New York Times, de USA Today et du Wall Street Journal. Ses romans se sont vendus à plus de 5 millions d'exemplaires et son travail a été traduit dans une douzaine de langues.
Les lecteurs la connaissent peut-être sous un autre nom, Penelope Sky, où elle écrit une romance sombre contemporaine.
Elle vit en Californie avec sa famille.
Son genre préféré est la romance teintée de fantasy.

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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
– Il y a quelque chose que je ne comprends pas… Sa main glissa le long de mon dos entre les omoplates, me berçant contre lui. Il ne dit rien, mais ses yeux m’encouragèrent à poser la question. – Quand tes parents gouvernaient les Royaumes… est-ce qu’ils savaient ? – Savaient quoi ? – Qu’il y avait des populations au pied des falaises. Il ne cilla pas, mais tarda à me répondre. – Tu le savais, soufflai-je. – Mes parents le savaient. Mais pas Ian et moi. Je le fixai, imaginant des yeux identiques aux siens. – Ils savaient… mais ils n’ont rien fait. Leur inaction avait une signification différente maintenant, parce que c’était ma famille qui vivait en bas. Mon père. Mon frère. Ma mère. Nous aurions dû nous trouver ici-bas, à leur place. – J’ai interrogé ma mère à ce sujet. Elle m’a répondu qu’ils menaient une guerre au nord et n’avaient pas assez de ressources pour s’occuper de la population d’en bas en même temps. – Mais cette guerre n’a pas duré éternellement. Et le père de ton père ? Et son père ? Durant des générations, personne n’a rien fait. Il soutint mon regard. Ça changeait tout. – Je suis navré de ce qui t’est arrivé. Sincèrement. Mais… peux-tu en vouloir à mon père et aux autres ? Peux-tu leur en vouloir d’avoir cherché à survivre ? Si les situations étaient inversées, ne ferais-tu pas la même chose ? Son regard se durcit comme si j’avais dit quelque chose de mal. – Donc ma mère méritait d’être violée… – Ce n’est pas ce que je dis. – Mon père méritait d’être poignardé à la gorge… – Non. Je n’excuse pas cette violence aveugle. Mais escalader les falaises dans l’espoir d’une vie meilleure… Comment peux-tu reprocher à quelqu’un de faire ça ? De vouloir s’éloigner de Nécrose ? De vouloir sentir le soleil lui caresser la peau ? Son hostilité ne disparut pas. – Tu sais que j’ai raison. Il détourna le regard et s’éloigna de moi. – Retourne dans ta cabane. – Je reste ici. – Je vais t’y traîner par la peau des fesses, siffla-t-il en se tournant vers moi. Qu’en dis-tu ? Il ramassa son haut-de-chausse et l’enfila, sans l’attacher, puis il chercha sa tunique. – Tu sais que j’ai raison, répétai-je. Il passa sa tunique par la tête. – Habille-toi. – Non. – Tu penses que je ne te porterai pas à poil ? Ce n’est pas ce qui m’arrêtera. Je repoussai les draps d’un coup de pied et me levai. – Si ton père était toujours sur le trône à Delacroix, rien ne serait différent ici-bas. Le sang des hommes serait toujours consommé comme du carburant, et ils souffriraient dans cette vie comme dans l’au-delà. Tu es furieux que mon père ait abandonné tout le monde ici, mais ta famille a fait exactement la même chose. Il ne s’agit pas de justice. Il s’agit de maintenir le statu quo. Quand vous étiez au sommet, vous ne pensiez qu’à vous.
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J’ouvris les yeux et observai le bras musculeux qui drapait mon estomac, un bras aussi brûlant qu’une bûche dans l’âtre. Je tournai la tête et vis une épaule massive, la peau tannée sur les muscles fermes, puis la mâchoire si dure qu’on aurait dit le tranchant d’une lame. La couverture découvrait sa poitrine, bombée de muscles aussi. – Qu’est-ce que… tu fais ? J’avais plus chaud, mais mes dents claquaient toujours. La voix grave de Mastodonte résonna à nouveau. – Je te garde en vie. Je levai le menton pour croiser son regard. Il avait déjà les yeux fermés, comme s’il ne me considérait pas comme une menace. Je soulevai doucement la couverture pour jeter un œil dessous… et je le vis. Son bazar. Son torse menait aux sillons ciselés de ses abdominaux, assez durs pour encaisser des coups, puis à la ligne de poils partant du nombril et descendant jusqu’à son… euh… ouais. Ses cuisses étaient tannées comme ses bras et couvertes de poils. Mais mes yeux retournèrent au bazar qui avait attiré mon attention. Merde. Je lâchai la couverture et me retournai pour m’assurer qu’il avait toujours les yeux fermés. Ils étaient ouverts. Grands ouverts même, et ils me fixaient. C’était l’une des rares fois de ma vie où j’étais vraiment gênée, alors je détournai rapidement les yeux, incapable de supporter ce regard plus longtemps.
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– Ce n’est pas un débat, Elora. Je suis un Nécrose, tu es une Rune. Ça ne marchera jamais.
– Pourquoi ça ne marcherait pas ? Tu m’attires et je t’attire. J’ai seulement envie d’une partie de jambes en l’air dans les bois. Pas d’engagement. Pas d’attentes. Rien. Toutes les femmes ne rêvent pas de se marier. Tu compliques les choses pour rien. Tu n’as qu’à ne pas me bouffer. C’est simple.
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Pourquoi m’as-tu sauvé ? La réaction instinctive de mon corps fut d’inspirer à fond tant la question me semblait perverse. J’avais tout parié sur lui — et j’avais perdu. Je devais maintenant payer le prix de ma bêtise. – Je… je ne sais pas. – Tu ne sais pas pourquoi tu as renoncé à ton évasion ? Tu ne sais pas pourquoi tu as risqué ta vie en affrontant les Dents pour me sauver ? Un acte d’une telle bravoure… sans aucune raison ? – Il y a une raison… mais je ne sais pas laquelle. Son regard s’assombrit comme s’il n’acceptait pas cette réponse. – Je suppose que c’est parce que… je vois que tu es un homme bon. Pas pour moi. Mais je pense que tu le serais… si tu ne me considérais pas comme ton ennemie.
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– Où est-ce que tu m’emmènes ? Toujours rien. – Qu’est-ce que tu me veux ? – Tu n’es plus dans ton château et je ne suis plus un garde taillable et corvéable à merci, répondit-il en se retournant de nouveau et croisant mon regard. C’est moi qui commande maintenant. Et tu vas fermer ta grande gueule, sinon je m’en chargerai moi-même. Un frisson me parcourut l’échine, et tous les poils de mon corps se hérissèrent. C’était une sensation que j’avais rarement ressentie dans ma vie – une seule fois, en fait –, et cette sensation était la peur. Je ne pouvais pas affronter cet homme. Je ne pouvais pas m’enfuir. Je ne pouvais pas appeler à l’aide. J’étais impuissante.
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Un garde se tenait près des doubles portes, vêtu de l’uniforme du roi. Un plastron en acier noir portant l’écusson royal et un haut-de-chausse noir. Une épée à la taille, un arc dans le dos. Le casque masquait son front et son visage. Seuls ses yeux étaient visibles. D’un bleu vif. Pénétrant. Assassin. En arrivant au bas de l’escalier, je me figeai comme si on m’attaquait. Il n’avait pas dégainé son épée ni pris une position défensive. La seule violence émanait de son regard. J’étais trop jeune pour que les hommes me regardent, sinon parfois d’un air lubrique. Mais ce n’était pas ça non plus. C’était de la haine. De la pure haine.
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Si je n’étais pas venu te chercher, ils t’auraient violée chacun leur tour, puis mangée. – Mais tu n’es pas venu pour me sauver. Tu es venu pour avoir l’honneur de me tuer toi-même. Ce n’est pas la même chose, et ne me dis pas que tu es trop barbare pour saisir la différence. Il me lança un regard dur. Je secouai la tête. Quelle foutue imbécile j’étais. – Je me suis dit que je devais te laisser… que ce serait une erreur de revenir… – Alors tu aurais dû t’écouter. Je n’en revins pas. – Mince… c’est le genre d’homme que tu es ? – Exactement comme ton père.
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