AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.23/5 (sur 198 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Elphège Delort alias Penny Watson Webb est auteure de romance historique.

Infirmière de formation, elle est responsable des unités de soin à la clinique Saint-François de Châteauroux.

"La châtelaine et le Viking" (2014) est son premier roman.

Elle a pris comme nom d'auteur, celui de son arrière-grand-mère galloise et Pénélope en référence à la Grèce.
Incontournable du Festival du Roman Féminin, que ce soit en auteure invitée ou en tant que bénévole.

Après avoir vécu pendant quatre ans à Athènes en Grèce, elle s'installe avec sa famille en Mayenne, puis à Châteauroux dans le Berry. Elle est mère de quatre enfants.



Ajouter des informations
Bibliographie de Penny Watson Webb   (28)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

ITW d'Elphege/Penny Watson Webb


Citations et extraits (69) Voir plus Ajouter une citation
Le roi des Francs, voilà ce qu’il est aujourd’hui, pensèrent tous les nouveaux arrivants.
Il a réussi, se dit Ubald en rivant ses yeux sur le visage ridé de celui qui avait conquis tous les royaumes de Francie à l’image e son père.
- Digne successeur de Clovis, reprit Chilpéric en levant son verre en l’honneur de son père.
Epuisé par le voyage et affaibli par ses blessures, il s’appuya à une poutre pour reprendre son souffle.
- Asseyez-vous mon prince, dit Adélaïde qui avait peur qu’il ne s’écroule. Ubald aidez-moi, demanda-t-elle au chef de la garde en insistant du regard.
- Qu’as-tu mon fils ? demanda le roi en s’approchant de la petite troupe.
- J’ai dansé avec un ours en forêt du Mans, plaisanta le prince livide en repoussant la main secourable de la jeune femme. Il n’a pas apprécié que je chasse sur le même terrain que lui.
- Qui est-ce ? ajouta le roi en regardant Adélaïde d’un air appréciateur.
- Je suis Adélaïde d’Orléans, Votre majesté, dit la jeune femme en plongeant dans une gracieuse révérence.
- Une des filles de Wiliachaire, excellente guérisseuse de surcroît, si je suis en vie aujourd’hui c’est grâce à elle, dit le prince reconnaissant.
Commenter  J’apprécie          20
Non, vraiment, le sexe ce n’était pas pour elle… Une fois lui avait suffi et elle n’en gardait pas franchement un bon souvenir. Elle avait posé beaucoup de questions à Betty Ann, qui s’était montrée très loquace sur le sujet, sans que cela lui ait pour autant donné envie de renouveler l’expérience. Au fond, elle s’en souciait peu. Seule Lucy comptait. Être mère, ça, c’était la plus belle expérience de toute sa vie ! Elle avait souffert des heures durant pour la mettre au monde et ce combat si difficile avait rendu sa fille encore plus précieuse à ses yeux. Le lien qui les unissait était très fort et bien souvent, Texas pensait avec tristesse à tous les autres enfants qu’elle n’aurait jamais. Veuve, elle ne s’illusionnait pas sur son avenir sentimental. On n’épousait pas les filles comme elle.
Commenter  J’apprécie          20
La haine est mauvaise conseillère et pousse les hommes à des folies meurtrières.
Commenter  J’apprécie          40
Une promesse ? Il avait déjà rompu la promesse de la protéger, cria son orgueil blessé. Mais elle était en vie, chuchota son bon sens et Cénoman avait raison, il y avait sûrement pire que d'appartenir à Ubald. Et si Frédégonde avait opté pour la bonne méthode finalement ? Adélaïde inspira fortement et décida de jouer le tout pour le tout, elle allait baisser sa garde, au moins cette nuit. Elle voulait savoir s'il y avait encore quelque chose à sauver entre eux.
Commenter  J’apprécie          20
Une roue tournait pour chaque chose, pour chaque être. Frank Lewis allait apprendre, lui aussi, à suivre la route que le Grand Esprit avait prévue pour lui. -
Commenter  J’apprécie          30
– Vous êtes une vraie mégère ! Je me demande ce qu’Alistair a bien pu vous trouver ! Elle frotta les mains contre son jean, semblant mal à l’aise sous son regard, ce qui ne l’empêcha pas de répliquer :
– Et moi, je comprends mieux pourquoi il a préféré quitter une famille aussi charmante que la vôtre ! Si tous les Macarthur vous ressemblent, sa vie devait être un enfer ! Il se rapprocha d’elle à la vitesse de l’éclair et lui broya le bras de sa large main, furieux. Il n’était qu’à quelques centimètres à peine de son visage, et la dominait de toute sa taille.
– Vous ne savez rien de ma famille, ni de l’histoire d’Alistair, croyez-moi ! Il a dû vous donner une version qui l’arrangeait bien, fit-il, amer. Il savait trop bien comment sa famille était partie en éclats à cause de son frère et combien la reconstruction de chacun avait pris du temps. Elle se dégagea de son emprise et recula de quelques pas.
– Je sais que votre père l’a chassé de chez lui alors qu’il n’avait que 19 ans ! C’est honteux !
– Non, la honte, c’était lui et sa conduite irresponsable ! Elle croisa les bras comme pour s’en faire une cuirasse.
– Et votre père, il est où ? Son fils se fait descendre et il ne vient même pas sur sa tombe !
– Il est mort, un an après le départ d’Alistair ! Il sentit qu’il avait marqué un point, car elle baissa les yeux, tout en se mordant la lèvre inférieure. Il avait déjà remarqué ce tic chez elle… elle se mordait la lèvre quand elle se sentait embarrassée, ce qui avait pour effet de porter l’attention de son interlocuteur sur sa jolie bouche. Il soupira et s’efforça de reprendre son calme. Ce n’était pas en se disputant avec elle qu’il arriverait à ses fins.
– Texas, fit-il en prenant sa voix de séducteur et une posture moins agressive, je sais qu’il y a un gros différend entre nous mais, s’il vous plaît, venez au ranch. Pour Lucy, pour ma mère, ne laissons pas ce qui nous oppose les séparer. Lucy est sa seule petite-fille.
– Vous n’avez pas d’enfants ? demanda-t-elle en levant les yeux vers lui.
– Non.
– Une épouse ? insista-t-elle.
– Non plus, répéta-t-il, agacé par cet interrogatoire. Mais là n’est pas la question… Pensez à Lucy. Elle mérite d’avoir une grand-mère, ne pensez-vous pas ? Texas ne répondit pas, semblant peser le pour et le contre.
– Je vous accorde une semaine, Macarthur, déclara-t-elle finalement. Pas une journée de plus. Et pour ce qui est de garder Lucy pendant ma traversée, on verra. J’en déciderai seule, compris ?
– Vous êtes dure en affaires, Texas, lâcha-t-il, ayant toutes les peines du monde à ne pas crier victoire. Gagné, il avait gagné ! Son plan était parfait. Il lui fallait maintenant passer à la phase deux : voir le juge de paix et couper l’herbe sous le pied de cette peste.
Commenter  J’apprécie          00
— Tu n'es pas encore débarrassée de Préaux, mais cela ne devrait pas tarder. Une question demeure tout de même. A-t-il... consommé ce mariage ?
— Oui, le mariage a été consommé. Ce fut d'ailleurs un moment désagréable et décevant, dit-elle en enfilant ses chausses sous sa chemise.
— Tu peux répéter ?
— Désagréable et décevant.
Audry éclata de rire, trop heureux de pouvoir humilier le Normand sur ce terrain-là également.
— La deuxième fois et les suivantes furent en revanche très satisfaisantes, poursuivit-elle en regardant son frère avec effronterie.
— Changeons de sujet, ce n'est pas convenable pour une dame, se reprit-il aussitôt.
— Parce que ce serait à son avantage ?
— Quel genre de famille sommes-nous ? se lamenta le respectable Renaud.
— Spontanée, directe, très intime. Trop spontanée, trop directe et trop intime, dirait notre mère, dit-elle en mouillant un linge pour se débarbouiller et tenter d'effacer les traces de sa nuit sans sommeil.
Commenter  J’apprécie          10
– Wulfric ! Regarde, là-haut ! s’exclama Bjorn.
Une silhouette noire, encapuchonnée, se tenait sur les remparts. Sa cape, flottant au vent, lui donnait un air surnaturel.
– Cet archer décime nos hommes ! Il a déjà eu trois lieutenants de Rollon ! ajouta Sven. Et deux de ses flèches m’ont sifflé aux oreilles !
A ce moment, une nouvelle flèche atteignit le cheval de Bjorn en plein poitrail. La bête rua et son cavalier fut projeté dans les airs.
– Couvrez-nous ! cria alors Wulfric en sautant de cheval pour aller aider son capitaine.
Les hommes firent un mur avec leurs boucliers pour protéger leur jarl, mais malgré cela, une nouvelle flèche lui érafla le bras et se planta dans le sol, juste à côté de la tête de Bjorn.
– Maudit soit cet archer ! jura Wulfric en redressant Bjorn. Un sac d’or à celui qui me le ramènera, mort ou vif ! Ce corbeau ne verra pas le soleil se coucher !
– A cheval, vite ! dit Sven au milieu du fracas de la bataille.
Une monture fut amenée de l’arrière et Bjorn remonta en selle, plus belliqueux que jamais.
– J’aurai ta peau, fils de Loki ! hurla-t-il, prenant sa lance et la lançant de toutes ses forces en direction de l’archer.
[…]
– Wulfric ! L’archer, c’est une…
Aigline lui planta sa dague dans la gorge pour se débarrasser de son emprise et l’homme s’écroula à ses pieds dans un gargouillis écœurant.
Quand elle se tourna vers l’impressionnant guerrier, elle ne vit que le cadavre de Galibert qui gisait sur le sol, dans une mare de sang. Se tournant vers son frère, elle vit le guerrier l’abattre d’un grand coup d’épée, dans un rugissement féroce.
Sa dague à la main, elle courut vers son frère qui s’écroulait sur les pavés de la cour. Des flots de sang s’échappaient de la plaie béante de son torse.
– Cédric ! Non ! cria-t-elle en s’agenouillant près de lui, sans plus prêter attention à ce qui l’entourait.
– Pardonne-moi, Aigline, souffla Cédric avant de glisser vers la mort.
Elle fut brutalement saisie par les cheveux et plaquée contre une cote de mailles. Un bras puissant lui entourait la taille et la maintenait captive.
– Qui es-tu, femme ? demanda celui qui la retenait.
[…]
– Regarde sa robe et sa cape, Wulfric, dit un homme qui approchait, c’est l’archer !
– Je l’ai vue poser son arc et ses flèches, renchérit un autre.
– Quoi ? Ils envoient leurs femmes au combat ?
L’homme la lâcha et la tourna vers lui pour sonder son regard.
– Es-tu l’archer ? demanda-t-il, la dominant de toute sa taille.
– Je défends ce qui m’appartient, répéta-t-elle fièrement, sans reculer.
– Nous réglerons ça plus tard; tu ne perds rien pour attendre !
Commenter  J’apprécie          00
– Père ! dit-elle sans prêter attention à Sven, ne me cherche pas, je serai à la maladrerie toute la journée. Il y a encore de nombreux blessés. Sven la regarda avec attention. Son regard s’arrêta d’abord sur sa démarche chaloupée et ses hanches rondes, puis remonta vers sa taille mince et sa poitrine opulente. Cette blonde était de toute beauté… Le vent d’été jouait dans sa chevelure lisse et pâle comme le sable des plages et ses yeux étaient bleus. Elle n’avait rien d’une beauté éthérée ; elle était sensuelle, charnelle, et il sentait son corps réagir à cette charmante apparition.
– Cette femme est ta fille ? demanda-t-il à Simon.
– Oui, répondit ce dernier. Et c’est aussi la guérisseuse du village… Son visage s’était légèrement altéré. De toute évidence, le père s’inquiète de l’intérêt que je porte à sa fille, s’amusa Sven.
– Belle et capable, commenta-t-il alors, en s’approchant de la jeune femme, tout en la dévorant des yeux. Considère que tu as un gendre, Simon l’intendant ! À ces mots, Perrine lâcha son panier, comme frappée par la foudre. Elle secoua la tête, reculant à chaque pas qu’il faisait vers elle, puis elle s’en fut à toutes jambes en criant. Sven la rattrapa en deux enjambées et la plaqua contre lui, la maintenant fermement, mais sans lui faire mal. Il lui tira doucement les cheveux pour la forcer à lever son visage vers lui.
– Je suis Sven, capitaine de la garde, et je te choisis pour épouse, ma jolie. Partir en courant n’y changera rien. Ça me donne juste envie de te courir après, dit-il en souriant.
– Non ! Non ! Je vous en prie, lâchez-moi ! cria-t-elle en larmes, tout en se débattant comme une furie.
– C’est un sort plus enviable que d’être jetée en pâture aux soldats, non ? Elle se figea, terrifiée par ces derniers propos. Sven se tourna vers Simon qui approchait déjà pour s’interposer.
– Tu as jusqu’à demain pour convaincre ta fille. Passé ce délai, je ferai les choses à ma manière. Si elle consent, je veillerai à ce que tu retrouves ta place d’intendant auprès de messire Wulfric. Tu as bien géré le domaine, Simon, il faudrait être fou pour congédier un intendant tel que toi. Il lâcha Perrine qui s’écroula à genoux, les mains sur son visage. Puis il se tourna vers ses hommes, ordonna le rassemblement en montant à cheval et partit en direction du donjon avec sa troupe.
Commenter  J’apprécie          00
–Bonsoir madame, répondit Texas le plus poliment du monde.
– Savez-vous qui je suis ?
– Non, madame, répondit Texas toujours aussi poliment, mais je sens que vous brûlez de me le dire, ajouta-t-elle avec plus d’insolence que la bienséance ne l’indiquait.
– Madame Miller, poursuivit celle-ci d’un air hautain. Je n’ai pas eu le plaisir de vous rencontrer lors de ma dernière visite au ranch Macarthur…
– Non, en effet. J’étais indisposée et n’aurais pas été d’une compagnie très agréable pour les hôtes de Moira.
– Vous êtes la veuve d’Alistair, n’est-ce pas ? Ce garçon était la honte de sa famille ! Ses pauvres parents ne savaient plus que faire pour cacher ses incartades, un vrai débauché ! Ce n’est pas comme Keir… Lui est un gentleman et un homme promis à un grand avenir dans l’élevage. Il épousera certainement une jeune fille de bonne famille de la région. Il ne fera pas la même erreur que son pitoyable frère !
– Alistair avait de bons et de moins bons côtés, comme tout le monde, dit Texas en maîtrisant sa colère du mieux qu’elle pouvait. Quant à Keir, il fera ses choix sans que vous ou moi y trouvions à dire.
– Surtout pas vous ! Vous êtes cowgirl paraît-il ? Elle prononça ces derniers mots en grimaçant, l’air dégoûté.
– Oui, mais vous le saviez déjà, n’est-ce pas ? fit Texas froidement. Puisque mon métier et ma personne semblent vous révulser à ce point, pourquoi avez-vous tenu à me parler ?
– Vulgaire et insolente ! J’avais raison ! Moira aurait mieux fait de m’écouter et de vous renvoyer d’où vous venez, c’est-à-dire du ruisseau ! Notre communauté n’a pas besoin de gens de votre espèce. Quel genre de femme peut passer sa vie à cheval au milieu d’hommes qui dépensent leur paie en whisky ou dans les maisons closes ? C’est inconvenant et dégradant !
– Votre opinion m’importe peu, madame, fit Texas avec tout le calme et la dignité dont elle était capable, malgré la colère qui montait en elle. Et heureusement pour tous ses amis, Moira n’est pas aussi étriquée et moralisatrice que vous. C’est votre conduite qui est inconvenante et dégradante. Je vous souhaite une bonne soirée, madame Miller. Texas fit volte-face et traversa la cour en direction des écuries. Elle avait besoin de calme et l’endroit conviendrait parfaitement.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Penny Watson Webb (120)Voir plus

Quiz Voir plus

Balade 1 - Antiquité

Il fut poète mais il est surtout connu comme Amon devenu Aton.

Toutankhamon
Akenaton
Ramsès II
Ounas

10 questions
120 lecteurs ont répondu
Thèmes : antiquitéCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}