Puis il apprit les nouveaux noms de toutes les choses; en même temps, il oubliait de plus en plus les vrais noms. Il avait maintenant une langue nouvelle qui n'appartenait qu'à lui. (...)
Mais bientôt il eut même du mal à traduire, il avait presque oublié son ancienne langue et il était obligé de chercher les vrais mots dans ses cahiers bleus. A présent il avait peur quand il lui fallait parler aux gens. Il fallait qu'il réfléchisse longtemps pour retrouver comment les gens appellent les choses. (p. 29)