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Citations de Peter V. Brett (57)


Depuis que Qeran l'avait nommé "Nie Ka", Jardir portait le lourd fardeau de la responsabilité. Il se demandait si Hasik qui avait autrefois connu le même honneur, avait ressenti le même poids. Il en doutait. Dans de telles circonstances, le jeune guerrier aurait tué Abban ou l'aurait écarté de sa meute depuis longtemps...
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Les habitants du village étaient possessifs, sans doute parce que leurs femmes restaient souvent seules pendant qu'ils emmenaient leurs précieux troupeaux dans les pâturages. Les bergers prenaient au sérieux tout ce qui concernait leurs bêtes et leurs épouses. Si l'on s'immisçait dans l'un ou l'autre de ces aspects de leur vie...
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La voix lui disait toujours de faire demi-tour. Arlen la considérait comme celle de son père, écho persistant de la présence d'un homme qu'il n'avait pas vu depuis près d'une décennie. Elle lui dispensait chaque jour des préceptes de sagesse d'un ton sévère, comme son père avait aimé le faire. Jeph Bales était un homme bien, un homme honnête, mais sa sagesse trop stricte l'avait toute sa vie empêché de s'éloigner plus de quelques heures de sa ferme
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— C'est la première nuit du Déclin et ils comptent brûler des femmes et des enfants derrière les runes ! gronda Khevat
— C'est le retour du bâton, je suppose, dit Abban. Nous n'avons guère tenu compte de leur jour saint des premières neiges quand nous nous sommes emparés de la ville, et j'ai vu ce que les Sharum ont fait à leurs femmes et à leurs enfants.
— Des femmes et des enfants chin, précisa Khevat. Des incroyants que la lumière d'Everam ne touchaient pas.
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Lorsqu'il eut fini, Arlen avait fait un cercle d'un mètre cinquante de diamètre. Il vérifia les runes trois fois et ne décela pas d'erreurs. Il rangea la bâton dans sa poche et s'assit au milieu du cercle, observant les ombres s'allonger et le soleil descendre en colorant le ciel.
Peut-être allait-il mourir ce soir-là. Ou peut-être pas. Arlen se disait que cela importait peu. Mais son courage s'évanouissait à mesure que la lumière faiblissait. Il sentait son cœur battre dans sa poitrine, et son instinct qui lui disait de se relever et de s'enfuir. Mais il n'avait nulle part où aller. Il était à des kilomètres du plus proche endroit où demander asile. Il trembla, mais pas de froid.
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A en croire les livres, le monde était plus vaste qu'il l'avait jamais imaginé
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C'est vrai, tu as accompli ce dont tu as toujours rêvé, Arlen, dit Mery. Tu t'es assuré que personne ne s'approcherait plus jamais de toi.
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Arlen se mit à lire avidement et se demanda même comment il avait pu s’en passer toute sa vie. Il se plongeait dans les livres pendant des heures d’affilée, ses lèvres remuant doucement au début, puis, bientôt, tournant rapidement les feuillets, ses yeux glissant à toute vitesse sur la page. (P 242)
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J ai dévoré tel un chthonien ce premier tome, peut être qu une rune puissante était secrètement dessinée sur la couverture, qui sait? J ai aimé la fluidité de l'écriture et le rythme de progression du récit. L humour ainsi que des réflexions sur la liberté étaient très intéressantes. Je suis plus réservé sur l originalité, car même si il y a de l inventivité, je trouve qu il y pas a mal de déjà lu.
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Arlen avait mutilé le manchot lors de leur première rencontre, presque dix ans auparavant. Il n'était encore qu'un petit garçon à l'époque, pourtant il avait tranché le bras du mastodonte de pierre. Il y était arrivé plus par accident que par calcul, mais le Manchot était éternel, et tout aussi incapable d'oublier que de pardonner.
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Les démons du vent pouvaient s'abattre sans un bruit, se laissant choir comme une pierre de plus d'un kilomètre de haut, et n'ouvrant leurs ailes qu'au dernier moment, pour venir décapiter un homme, saisir son corps dans les serres de leurs pattes arrières et reprendre de la hauteur sans jamais toucher le sol.
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« On racontait qu’autrefois les démons n’étaient pas si audacieux. A cette époque, les meilleures runes n’étaient pas encore tombées dans l’oubli ; les chtoniens craignaient la puissance des hommes et restaient dans le Cœur. Mais cette ère, si elle n’avait jamais existé, était oubliée depuis l’époque des arrière-arrière-grands-parents du plus vieil homme encore vivant. Désormais, ces protections n’étaient plus qu’un conte de Jongleur.
Tandis qu’il regardait les créatures qui, pour une nuit encore, s’étaient emparés de son monde, Arlen se mit à rêver de retrouver ces vieilles runes. Il râve de voyager hors du Val Tibbet et prit la décision de partir un jour, même s’il devait pour cela passer la nuit dehors.
Avec les démons. »
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Je connais plus de la moitié des réponses, mais qu’importe si je suis capable de concocter un somnifère impeccable à partir de durante et de tamponelle, ou d’identifier une dizaine de graines rien qu’à leur apparence.

La duchesse ne remarquera que les réponses fausses.

— Je crois que je me suis plutôt pas mal débrouillée, me murmure Selen après le ramassage des copies. Et toi ?

— Pense bien à moi quand maman m’aura trucidée, répliqué-je.

Penchant son long cou, Selen éclate de rire. On dirait un cygne qui trompette plutôt qu’une jeune fille.

— Ça peut pas être à ce point-là.

— Quand tu as réussi le contrôle sur les potions de feu, ton p’pa t’a fait la fête en hurlant de joie. J’ai eu une meilleure note que toi, et maman m’a sermonnée pendant deux heures parce que j’avais eu faux à une seule question, celle concernant les dangers.

— P’pa est déjà bien content que je sache lire, dit Selen. Lui, avant ses trente étés, il savait à peine écrire son nom.

Pile à ce moment-là, j’entends Minda étouffer un petit cri de surprise, et tous nos camarades se redressent, droits comme des « i », en regardant bien devant eux. Je pousse un soupir résigné. La duchesse est venue nous rendre une petite visite « impromptue ».

Juste après un contrôle, comme par hasard.

Les apprentis courbent la tête – les filles attrapant aussi les coins de leur robe – et saluent l’entrée de ma mère, la duchesse Leesha Papier. Elle promène son regard sur moi, note ma tenue souillée et mon cheveu en bataille.

— Leesha.

Darsy se lève pour effectuer une révérence.

— Oh, allons…, proteste la duchesse en s’approchant pour enlacer notre directrice.

Ça aussi, ça fait partie du protocole. Il s’agit de montrer aux apprentis que maîtresse Darsy a la faveur de la duchesse. Même Selen ne l’appelle pas Leesha, alors qu’elles sont sœurs.

Darsy lui rend brièvement son étreinte.

— Je ne savais pas que tu venais.

— Je ne fais que passer, répond la duchesse en lorgnant du côté des contrôles empilés sur le bureau de Darsy. Tes élèves font des progrès ?

Darsy me lance un regard à la dérobée et, pendant une horrible fraction de seconde, je me dis qu’elle va noter ma copie sur-le-champ et la remettre à ma mère devant tout le monde.

Mais elle n’en fait rien.

— Je crois bien que j’ai un bon nombre de Cueilleuses et Cueilleurs de talent dans cette classe. Olive est toujours la première à lever la main, mais ils sont tous doués.

Tout ça est vrai, plus ou moins, mais la duchesse considère l’établi de jardinage d’une mine sévère. Le sol a été balayé, mais son regard bleu clair passe sur la corbeille, pleine de tessons d’argile.
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Je prends ça pour un oui. Kendall est mon héraut; tu la croiseras souvent. Si tu chantes aussi bien que tu l'affirmes, tu te rendras certainement compte que, de nuit, ta voix est plus puissante que tes armes.
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Je crois que parfois, lorsqu'il est occupé à t'aimer, il oublie de se haïr.
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Les journées ne rallongent pas lorsqu'on dort, dit Arlen.
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Il s'est caché dans la cave parce qu'il avait peur de mourir, puis il s'est tué parce qu'il avait peur de vivre, dit Arlen.
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