Passant la moitié de l’année aux États-Unis, Philippe Bonnefis vit entre deux continents. Entre deux langues, deux communautés, deux cultures… Entre littérature et philosophie, entre critique et création, entre lecture et écriture, entre écrit et oral, etc.
À l’Université d’Emory (Atlanta, Georgia), où il a son séminaire depuis maintenant plus de dix-huit ans, il est ce que l’on appelle là-bas a spring-professor. Un professeur de printemps. Compte tenu de son âge, il a la faiblesse de trouver cette pensée consolante.
Ses maîtres sont : Francis Ponge et Jacques Derrida. La rencontre intellectuelle la plus importante de sa vie a été sa rencontre avec Pascal Quignard,