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Critiques de Philippe Dubois (10)
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Mon encyclopédie Dokéo

Une encyclopédie scientifique pour les 9-12 ans en 7 parties :

- Les animaux et les plantes

- Sciences de la terre

- Le corps humain

- Sciences et techniques

- Histoire

- Monde d'aujourd'hui

- Arts, loisirs, sports



Les textes sont simples et courts, riches en informations utiles, bien illustrés, avec beaucoup plus de dessins que de photos. La présentation a toutes les qualités pour maintenir l'attention d'un enfant le temps nécessaire pour étudier et comprendre un sujet donné.



Cerise sur le gâteau, certains thèmes sont illustrés par des animations en réalité augmentée, à télécharger sur un smartphone.



En résumé : une encyclopédie jeunesse bien structurée, qui peut être utilisée comme livre de lecture ou comme référence pour travailler un sujet.
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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Les tribulations d'un chercheur d'oiseaux

Les tribulations d'un chercheur d'oiseau, écrit par l'ornithologue français Philippe J Dubois, est un récit auto-biographique de 10 voyages marquants.

Passionnant à lire pour l'ornithologue que je suis moi-même, ce livre ne peut se savourer pleinement, à mon sens, que par un public initié. Mais pour moi qui fait partie de ce public, cette lecture fut un vrai bonheur, et un voyage par procuration, éveillant mes propres souvenirs personnels et hâtisant l'envie inaltérable de repartir parcourir les sentes et sentiers.



Un livre que je conseillerai très fortement à mes amis ornithologues, mais rien qu'à eux, en fait, ...

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Les tribulations d'un chercheur d'oiseaux

En antarctique (hémisphère sud) on trouve le manchot, qui ne vit que là. L’oiseau est aptère et souvent confondu avec le pinguin, sans doute parce qu’en anglais le manchot se dit penguin. Pourtant le pinguin existe mais dans l’hémispère nord et celui-là vole.



Pour se rendre en antarctique Philippe J Dubois a dû prendre le bateau à Uschuaïa, ville à l’extrême sud de l’argentine. La devise de cette ville est : Uschuaïa, fin du monde, début de tout. Uschuaïa traduit signifie « baie profonde » ou « baie en arrière-plan.



Lors de son voyage au Maroc l’auteur nous rapporte : « D’emblée le son de l’engoulevent à collier roux que j’ai écouté sur un enregistrement avant de partir au Maroc. Ce curieux oiseau nocturne a un drôle de nom scientifique, Caprimulgus, qui signifie littéralement qui tète les chèvres. En réalité, il chasse au crépuscule, il chasse auprès d’elles pour se nourrir des insectes que les caprins soulèvent en broutant. L’espèce fréquente les milieux ouverts non loin des chèvres.



Nous sommes à présent en montagne en Géorgie Caucase ou suivre des Gallinacés en rampant pour les photographier peut être dangereux. « Je ne rêve pas : un tétraogalle du Caucase est là, tout proche, à chercher sa pitance au sol, sans se soucier le moins du monde de ma présence. Et moi, je suis à quatre pattes, les genoux cassés par la caillasse. C’est un chemin de croix ornithologique. Retenant mon souffle, j’avance vers l’oiseau, appareil photo en main. Tout à coup, près d’un rocher sur ma gauche, un second tétraogalle surgit. Il est à moins de vingt mètres de moi. Et comme le premier, il s’éloigne à pas comptés pour rejoindre son congénère. J’avance encore un peu, mais je découvre que la vire sur laquelle je me trouve s’arrête là. Je me trouve dans un cul-de-sac. Devant nous se sont les pierriers qui dévalent la pente sur plusieurs centaines de mètres ; à gauche l’à-pic de deux ou trois cents mètres. A droite le sol moi pentu de la prairie. En clair, les tétraogalles m’invitent à les suivre dans les pierriers et à ne plus jamais revoir, ma famille, mes amis, ma compagne. »



En Alaska, l’auteur visualise entre autres des plantes carnivores. « J’ai le visage au sol en train d’observer de modestes plathantères et de redoutables grassettes. Les Premières sont des orchidées aux fleurs blanc verdâtre. Les secondes sont des plantes carnivores dont le passe -temps favori consiste à capturer des fourmis et autres moucherons qui, imprudemment, se sont posés sur les feuilles de la tueuse. Celle-ci possède un suc qui retient et puis digère les malheurs insectes. »



« L’aventure, ce n’est pas 365 jours par an, c’est surtout une période bien particulière, l’automne, entre l’équinoxe et la Toussaint ; Cette période mythique est mystique pour l’ornithologue et celle de la migration d’automne lorsque des milliers d’oiseaux descendent vers des cieux plus cléments. Ouessant … l’île est surnommée « La Mecque de l’ornithologie française » car elle est connue pour être le carrefour de tous les possibles pour les oiseaux migrateurs. »



« Chercher l’oiseau rare permet parfois de découvrir des phénomènes migratoires ou dynamique des populations d’oiseaux tout à fait intéressants. »



Vous l’aurez compris, l’ornithologie est une passion. Les professionnels sont avides de collationner les données des amateurs pour publier un ensemble d’observations de migrateurs mais aussi pour réaliser des atlas d’oiseaux nicheurs.



Dans les années 70, 80 et 90 j’étais membre d’une association d’ornithologie avec laquelle j’ai voyagé, excursionné, et pratiqué le birdwatching. En Roumanie, le guide nous mettait en garde de la possibilité de nous trouver nez à nez avec un ours qui pouvait attaquer pour défendre son jeune.



Dans le parc naturel, réserve de Kalmthout près d’Anvers, j’ai eu l’occasion de voir des plantes carnivores.



Il ne faut pas être ornithologue pour lire un tel livre. Si vous avez le goût de l’aventure, que vous êtes curieux de découvrir des coins du monde ou tout simplement si vous aimez la nature n’hésitez pas.



Je suis prêt à lire un autre ouvrage de l’auteur, se serait : « Mais ornithologue, ce n’est pas un métier !



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Les tribulations d'un chercheur d'oiseaux

Philippe Dubois est un homme de terrain. Un visiteur de terres plus ou moins hospitalières, à la recherche d'un plumage rare, d'un chant à part....

Qui aurait pensé qu'un chercheur d'oiseaux était un tel aventurier? Au diable les chasseurs de trésor d'histoire type Indiana Jones! Le vie dangereuse c'est celle de l'ornithologue!

« Les oiseaux, ça se mérite », et c'est peu dire... Pour observer des oiseaux peu communs, il faut vouloir s'aventurer dans des zones reculées.... Il faut aussi supporter le mal de montagnes, les armées de moustiques affamés, les remous du Cinquantième Hurlant, les ennuis moteurs.... En somme il faut une bonne dose de motivation.

Heureusement pour nous Philippe Dubois n'en manque pas, en véritable passionné il arpente avec bravoure les steppes de Mongolie, la « jungle » Birmane, la fraîcheur sibérienne. Il narre ici dix équipées ornithologiques où jamais rien ne va de soi. Avec beaucoup d'humour et d'autodérision il raconte les mésaventures ( se faire manger les fesses par les moustiques parce qu'on a des maux de ventres, n'est pas exactement ce dont il rêvait) et les moments de grâce, quand enfin l'ornithologue rencontre l'oiseau.

Amoureux des volatiles vous vous retrouverez dans ce récit passionnant. Vous saurez reconnaître l'émoi de la découverte, le plaisir de la recherche... Mais à vous autres, aventuriers de tout poil, sachez que ce récit est aussi fait pour vous. Au-delà de la passion ornithologique, c'est un vrai récit d'aventure.
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Les tribulations d'un chercheur d'oiseaux

Ce livre est à lire avec plaisir et aisance qu'on soit ornithologue ou que comme moi, on ne connaisse rien aux oiseaux, mais que la Nature nous fascine. C'est un récit merveilleux retraçant les aventures d'un ornithologue passionné dont les belles découvertes éveilleront sans doute la jalousie de certains. Je ne me rappelle pas avoir lu quelque auto-représentation outrageusement égotique de l'auteur dans cet ouvrage, mais juste d'avoir lu le récit palpitant d'un voyageur passionné d'oiseaux, d'un homme qui parle de lui et de ce qu'il voit tel un humain empli de qualités et de défauts, au même titre que chacun d'entre nous, ce qui rend le récit d'autant plus vivant, drôle et palpitant.
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Les tribulations d'un chercheur d'oiseaux

Enervant, premièrement parce qu'on aimerait forcément être à la place de l'auteur. Ces voyages sont mythiques et il a pu observer des oiseaux dont on ignore l'existence. Deuxièmement je trouve que l'auteur est assez méprisant envers ceux qui ne sont pas du monde de l'ornithologie. C'est dommage de voir un passionné qui ne veut pas transmettre mais juste montrer que lui a vu et connais....

Les faits relatés sont intéressants et donnent envie de s'évader.
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Game Story : Une histoire du jeu vidéo

Mise en place au Grand Palais, l'exposition Game Story (organisée sous l'égide de MO5) a été un franc succès. Celle-ci permettait au visiteur de jouer à plusieurs dizaines de bornes de jeu. de Pong à Crysis 2, nombreux étaient les jeux cultes dans lesquels les plus nostalgiques ou les simples néophytes pouvaient se plonger. Super Mario, Sonic, Space Invaders, Streets of rage, tous ces titres incontournables étaient ainsi à portées de doigts. Axée sur le registre de la pratique du jeu vidéo et n'omettant aucun des grands classiques de ce domaine, cette exposition n'en omettait pas pour autant d'exposer des consoles et des jeux ayant laissé leur empreinte de façon plus ou moins indélébile dans le domaine vidéoludique.

Avec Game Story, Une histoire du jeu vidéo, on est en présence du catalogue de l'exposition. Ce livre vise bien évidemment à retracer l'histoire du jeu vidéo et à en présenter les codes etles éléments fondamentaux qui, selon les auteurs, se décompose en trois parties majeures : 1)le gameplay, 2)l'univers proposé, 3)l'esthétiques choisie.

« La notion de culture est au cœur de cette exposition. » On ressent très rapidement cette volonté d'inscrire le jeu vidéo au panthéon culturel comme étant un de ses acteurs incontournables, sentiment partagé tant par l'ensemble de la communauté vidéoludique que par certaines autorités qui tendent à désamorcer la politique de diabolisation à laquelle l'univers du jeu vidéo a été assujettie ces vingt dernières années (on peut songer aux propos élogieux de Frédéric Mitterrand à l'égard du jeu vidéo, ou encore à l'ouverture du musée du jeu vidéo en 2010 à l'Arche de la Défense, même s'il a fermé depuis). Seulement, à la lecture du début de cet ouvrage on a parfois l'impression que les auteurs veulent à tout prix en faire un objet culturel, quitte à en travestir certains codes ou interprétations, notamment lorsque les auteurs traitent de la tangibilité du jeu vidéo (ce qui reste très discutable) ou encore, lorsqu'ils évoquent la mort dans le jeu vidéo et qu'ils considèrent que « contrairement à ce qui est souvent dit, le jeu vidéo a plutôt trait à la vie éternelle qu'à la mort », éludant de fait le véritable problème posé depuis toujours dans ce domaine et présent aujourd'hui plus que jamais, à savoir la violence.

Dans un premier temps, ce catalogue tisse donc une histoire du jeu vidéo qui est aussi accessible pour les profanes que pour les spécialistes en la matière. Game Story montre ensuite une de ses principales qualités lorsqu'il est fait référence au cinéma ou à la science fiction (space opéra, univers post-apocalyptique). Une mise en paralèlle est ainsi faite entre la science-fiction et le jeu vidéo, présentant, dans un spectre plus large les éléments de fantastique ou de fantasy que l'on peut retrouver dans le domaine vidéoludique. le choix des auteurs est de clairement mettre en lumière les relations qu'entretien le jeu vidéo avec la pop-culture.

Ce rapprochement effectué entre culture et jeu vidéo est maintenu lorsqu'il est question de présenter les consoles. Car lorsqu'il s'agit de traiter l'"objet" jeu vidéo, les auteurs ont pris le parti de découper ses plus illustres représentants en fonction des différentes génération de console, ce qui, dans un soucis de lisibilité, semble logique. Ainsi, lorsqu'il est question de la parution de la Playstation, et de la seconde moitié des années 90, les auteurs ne manquent pas de faire références à la sortie de Princesse Mononoke de Miyazaki (sorti en 1997), à celle de Matrix, ou encore à l'apparition de Naruto au pays du soleil levant. de la sorte, l'ouvrage déborde sur le domaine de l'art ludique (cf. l'ouvrage de J-S Kriegk et J-J Launier) tant dans un soucis d'élargissement cuturel que de contextualisation des évolutions menées par le jeu vidéo. Pour chacune des périodes abordées, une courte sélection de jeux vient appuyer l'historique. Si les jeux présentés sont dans leur ensemble assez fidèles à ce qui se fait de plus culte en la matière et que les screenshots sont de bonne qualité, on peut déplorer le fait que ces derniers ne soient pas plus imposants ou nombreux afin de pallier les textes trop laconiques.

Dans l'ensemble, Game Story reste un catalogue de qualité et un livre intéressant pour quiconque s'intéresse à l'histoire des jeux vidéos. Cependant, il réussit aussi à dépasser le simple carcan vidéoludique et permet une transposition de ce domaine à l'ensemble de la culture contemporaine.
Lien : http://lelibrairetemeraire.b..
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Les tribulations d'un chercheur d'oiseaux

Les aventures de l'auteur sont incroyables, pourtant celui-ci se perd à énumérer des noms d'oiseaux à la suite sans intérêt (et pourtant je suis ornithologue), entrecoupé de blagues peu drôles, et "d'anecdotes" autour de sa petite personne. Si les voyages ne doivent pas être faciles, il a une façon de se plaindre, et en même temps de se vanter qui sont fort désagréables.
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Oiseaux

Écologie, sensibilisation à la nature et protection des oiseaux sont au premier plan de ce documentaire dense et généreusement illustré.
Lien : http://cnlj.bnf.fr/fr/conten..
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La question vidéo : Entre cinéma et art contemp..

Composé de quinze textes écrits entre 1981 et 2007, La question vidéo constitue une réflexion théorique d’ampleur, en mouvement, et quasiment "en direct", sur un des phénomènes d’images les plus marquants de notre époque.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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