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Citation de LiliGalipette


Hubert contemple les alentours. Il est seul. Aucune habitation en vue. Pas âme qui vive. Au loin, un tourbillon de chaleur se forme et s’élève majestueusement dans le ciel. C’est un événement somme toute courant au début de l’été. Avec son pied, il soulève doucement la poussière qui retombe comme de la farine sur le sol. Une fourmi s’échine à escalader le monticule. Ses pattes semblent glisser plus qu’accrocher sur la matière friable. Elle est là, seule, comme égarée. Il se relève et prend conscience de l’immensité autour de lui. Rien, rien que lui et le désert. Pas un bruit, juste une petite brise. Hubert se met à rire. Face à l’étendue qui l’entoure, il se fait l’effet d’être pareil à cette fourmi. Il est là, loin de tout lorsqu’un objet inhabituel attire son attention. À quelques dizaines de mètres de lui, un rouleau en cuir noir élimé est posé sur un rocher qui surplombe une excavation. Il s’approche avec curiosité et se saisit prudemment du rouleau. Celui-ci est vierge. Pourtant un détail l’étonne : le parchemin est usé. On dirait que des milliers d’individus l’ont touché. Il le déroule avec précaution et constate que le cuir enroulé ne semble pas avoir de fin.

Il est stupéfait. À qui peut-il bien appartenir ? Qui a bien pu l’oublier dans un endroit aussi désertique ? Par quel sortilège le rouleau de cuir semble-t-il se dévider à l’infini ?
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