Il y avait de ces mendiants qui étaient très vieux, qui avaient des cheveux gris sur des têtes vides n’ayant jamais rien contenu ; tapis dans les creux des chemins, ils étaient de la même couleur que la terre d’où ils semblaient n’être qu’incomplètement sortis, et où ils allaient rentrer bientôt sans avoir eu de pensées ; leurs yeux égarés inquiétaient comme le mystère de leurs existences avortées et inutiles. Ils regardaient passer, sans comprendre, cette fête de la vie pleine et superbe. . .