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3.5/5 (sur 8 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 06/01/1962
Biographie :

Directeur de recherche à l’institut Pasteur (unité Perception et Mémoire) et au CNRS (Gènes, synapses et cognition), Pierre-Marie Lledo explore sans relâche le fonctionnement de notre cerveau, ses possibilités d’adaptation et de régénération.

Professeur invite à l’Université d’Harvard aux Etats-Unis, il travaille notamment sur l’interface cerveau- machine. Son parcours a été salué par de nombreux prix dont celui de l’Académie nationale de médecine en 2005.

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Comment nourrir l'intelligence collective et la motivation?


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L'histoire de l'humanité a déjà connu trois révolutions majeures qui ont, à leur manière, modifié la destinée de l'humanité: celle apportée par la transformation de la matière en énergie lorsque nos ancêtres domestiquèrent le feu il y a 400 000 ans; celle produite par la transformation de l'énergie en travail avec l'invention au XVIIIème siècle de la machine à vapeur qui convertit l'énergie thermique en énergie mécanique; puis au tournant du XXI ème siècle, par la possibilité, déjà effective, de transformer la pensée en action grâce à un dispositif que l'on qualifie d'interface cerveau-machine.
Ce dispositif permet de lire nos pensées et de transmettre des instructions à une machine asservie.
Par ce truchement technologique, une idée nous vient à l'esprit, et le robot l'exécutera sans objection.
C'est l'aube d'une grande révolution où l'on voit possible la transformation de nos états mentaux en actions réalisées à distance.
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LA PLASTICITÉ JUVÉNILE
Pour certaines espèces, la période nécessaire pour atteindre la maturité est très courte. Les invertébrés, par exemple, développent au cours de leur très brève ontogénie, les traits phénotypiques caractéristiques retenus par les conditions de sélection qui se sont exercées à l'échelle phylogénétique sur l'espèce avant même l'existence du sujet. Cette rapide phase de développement représente là un avantage acquis puisqu'il permet au jeune animal de survivre plus efficacement dans un monde qui lui est hostile. Ainsi faut-il à peine dix jours après la naissance pour que la drosophile puisse déjà se reproduire. En revanche, d'autres espèces choisissent une stratégie inverse en privilégiant une longue période de développement. Dans ce cas, pour que quelques individus puissent survivre, un grand nombre de jeunes sont sacrifiés. L'autre voie de survie pour ces animaux à l'ontogenèse étendue consiste à recevoir des soins parentaux prolongés qui peuvent protéger les jeunes d'un environnement où les prédateurs de toutes sortes ne manquent pas. Chez les mammifères pour lesquels la durée nécessaire afin d'atteindre la maturité sexuelle peut nécessiter jusqu'à plusieurs décennies, c'est la seconde option qui est choisie. Cette période d'intenses échanges entre la nouvelle créature et ses parents offre au jeune de nombreuses confrontations avec son environnement qui pourra dès lors orienter et participer à son développement. Ainsi en va-t-il pour l'homme, qui reste durant les vingt premières années de sa vie un sujet fragile, tributaire de la cellule familiale, et dont le cerveau néoténique — c'est-à-dire qui n'atteint que tardivement le stade adulte — est « nourri » par les interactions sociales. L'ordre biologique s'efface alors devant l'ordre psychique, et la transmission sociale et culturelle devient primordiale pour le développement du cerveau. Des facteurs comme la diversité du régime alimentaire ou la complexité des soins parentaux apparaissent comme autant d'acteurs importants qui participent au modelage nerveux. Ce type d'ontogenèse flexible qui précède la maturité du cerveau se rencontre chez la plupart des espèces douées de plasticité phénotypique importante. Cette plasticité juvénile n'a pas de délimitations temporelles précises.
p. 112 et 113
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Épilogue
...

Être bien dans sa tête - un idéal de vie proposé à l'homme par son cerveau, l'organe qui bat la mesure de nos actions et de nos pensées suivant les rythmes imposés par le corps en réponse aux sollicitations du monde, source inépuisable de nos sentiments. Le vrai bonheur se doit d'être mesuré pour échapper à l'hybris - c'est-à-dire la démesure qui conduit à tous les excès dans lesquels l'âme se perd. Un cerveau sur mesure est un cerveau à la mesure de l'homme. Il est donné en partage à tous les individus qui composent l'espace et il est, dans le même temps, le bien propre de chacun l'unique et sa propriété - singulier donc, mais également social extrême, ne pouvant exister sans la présence des autres, ses semblables (autrui).
Les neurosciences apportent leur lot incessant de données qui témoignent du caractère mouvant et protéiforme de notre cerveau, organe dynamique en équilibre instable. Loin d'être immuable, la matière du cerveau est un tissu façonnable qui dispose d'une phénoménale capacité d'adaptation. En permanence, sous l'action d'un apprentissage, de nouvelles cellules nerveuses sont produites, de nouvelles connexions sont établies ou renforcées, tandis que d'autres sont éliminées. Cette aptitude qu'a le cerveau de se reconfigurer lui permet de demeurer vif, réactif et prompt à élucider les problèmes. C'est précisément cette plasticité qui permet à l'humanité d'échapper au déterminisme biologique qui l'enfermerait dans la servitude de la pensée unique et qui lui offre la liberté de création et d'imagination distinguant Homo sapiens de ses cousins plus ou moins lointains. Grâce à cette superbe machine dont nous commençons à percer quelques-uns des mystères, l'être humain reste le seul animal à pouvoir s'échapper de la dictature des gènes et des hormones.
p. 229 et 230
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C'est le docteur Itard, jeune médecin de l'Institut des sourds-muets, qui l'a sauvé de l'isolement. Il a persuadé alors Pinel de lui confier la garde de cet enfant qu'il sentait capable d'instruction. Malheureusement pour lui, Victor n'a jamais réussi à parler, même s'il a développé des facultés mentales remarquables. Cette histoire réelle illustre à quel point le cerveau humain, très inachevé à la naissance, reste vulnérable aux sollicitations de l'environnement. Autrement dit, le cerveau néoténique de l'enfant est très réceptif à l'inscription du monde dans ses propres circuits, et ce, même plusieurs décennies après la naissance, à condition bien sûr qu'on sache les stimuler.
En achevant sa maturation, le cerveau du jeune adulte devient de plus en plus réfractaire aux leçons de l'expérience. L'apprentissage de choses nouvelles n'est bien sûr jamais impossible, mais il se fait plus difficile. Pourtant, certaines connexions restent suffisamment malléables pour que des règles d'apprentissage impriment leurs marques tout au long de l'existence. Cette seconde période que l'on nomme la neuroplasticité adulte se caractérise par le perfectionnement de la machinerie cérébrale alors même qu'elle a déjà acquis un large répertoire de facultés sensorielles et motrices. Le cerveau postjuvénile n'est pas une ardoise vierge sur laquelle viendraient s'imprimer les apprentissages les plus divers. Cette période débute à la fin de l'enfance et ne s'achève qu'avec le décès de l'individu. Durant cette seconde phase, le cerveau n'est plus passif. Il utilise des stratégies pour déchiffrer la signification des entrées sensorielles et motrices qui stimulent ses propres circuits. En somme, il cherche à donner un sens à l'expérience vécue.
p. 19
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Si le cerveau de l'homme adulte possède une taille moyenne universelle, variable selon les individus et le sexe, nous retiendrons, malgré la récurrence des polémiques d'ordre idéologique, qu'il n'existe aucune corrélation significative entre la taille, l'origine ethnique et les facultés intellectuelles des individus. En revanche, cette merveille de complexité — plusieurs milliards de cellules — n'a rien d'immuable et de fixe, comme les composés d'un ordinateur. Si ordinateur il y a, celui-ci est fait de chair vive, matière changeante construite pour le changement et qui n'existe elle-même que par le changement. Cela veut dire qu'elle incarne un devenir. Elle confère la faculté d'accomplir demain des opérations que nous sommes incapables de réaliser aujourd'hui ou de faire des choses aujourd'hui que nous étions incapables d'effectuer hier encore. Toutes nos aptitudes particulières, manuelles et intellectuelles, qui concourent à faire de chacun de nous un spécialiste, un expert unique, sont pour une grande part façonnées durant les premières phases du développement cérébral de l'enfant et de l'adolescent.
Rappelons que la croissance du cerveau de l'homme moderne présente deux caractéristiques importantes que l'on ne retrouve pas chez les autres mammifères, en particulier chez les autres primates. La première singularité concerne la croissance du cerveau qui nécessite au moins deux décennies pour s'achever. Cette croissance lente du cerveau du petit de l'homme offre la possibilité d'une longue période d'éducation où l'instruction sera centrale. La seconde caractéristique est illustrée par le retard du cerveau du nouveau-né à se développer (à la naissance, il atteint à peine 25 % de sa taille adulte). L'homme naît donc dans un double paradoxe, avec un cerveau très immature à la naissance et qui n'est pas pressé de rattraper son retard. On appelle cette propriété l'« altricialité secondaire ». Pendant cette longue période de croissance, l'enfant reçoit des signaux du monde extérieur, interagit avec son groupe social et peut acquérir une possibilité de fonction nouvelle : le langage articulé. Les primates non humains se développent selon des modalités fort différentes. Chez le chimpanzé, par exemple, le volume de son cerveau à la naissance équivaut déjà à plus de 50 % de celui de l'adulte et sa croissance s'achève très vite vers l'âge de 2 ans.
p. 15 et 16
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LA PLASTICITÉ D'HOMO CULTIORUS
Et si toutes les formes de plasticité cérébrale que nous venons de décrire n'existaient qu'à cause de la culture ? Pour le neuropsychologue canadien Merlin Wilfred Donald, installé à l'Université de Case Western Reserve, dans l'Ohio aux États-Unis, appartenir à une culture, communiquer à l'aide d'une même langue, c'est faire partie d'un réseau de connaissances et d'interprétations collectives, autrement dit faire partie d'une communauté cognitive. Or la pensée symbolique et le langage sont fondamentalement des phénomènes de réseau qui n'existent que grâce à l'inter-connexion et la régulation de l'activité mentale entre plusieurs cerveaux.
En réalité, à partir des principales observations provenant de l'anthropologie, de la neuropsychologie, de la primatologie et de l'archéologie, Merlin W. Donald cherche à établir une théorie générale des origines de la cognition humaine et leurs influences sur l'appareil cognitif de l'homme moderne. Ses travaux nous donnent matière à réfléchir : « Les êtres humains possèdent un cerveau éminemment malléable. Un cerveau humain en cours de développement est une sorte de boule de neige qui capture tout à son passage. [...] Mais notre "superplasticité" n'aurait aucune fonction adaptative si nous n'étions pas à la fois des sujets évoluant dans une société culturellement imprévisibles. » Selon son point de vue, pour la plupart des espèces, une « superplasticité » serait un handicap puisque cette aptitude conduit le sujet vers l'instabilité. Il se pourrait qu'un cerveau « superfaçonnable » soit, au bout du compte, une faiblesse qui n'apporte aucun avantage adaptatif si le sujet évolue dans un monde stable et prévisible, à l'inverse de celui d'Homo sapiens. En revanche, l'espace créatif, culturel, produit de l'activité mentale humaine serait le véritable moteur de la plasticité cérébrale. Dans ce cadre, le changement n'est plus d'ordre biologique mais plutôt relayé par le produit de la culture.
p. 135 et 136
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MÉDITATION ET PLASTICITÉ CÉRÉBRALE
De nombreuses traditions contemplatives considèrent la méditation comme le résultat d'une activité cérébrale particulière. À l'inverse, existe-t-il une relation de causalité entre la pratique régulière de la méditation et l'activité cérébrale ? Le fait simplement de penser, de méditer ou de contempler peut-il modifier le câblage de notre cerveau ?
La plupart des scientifiques, férus de rationalisme, pensaient que la réponse était simple et, bien sûr, négative. Cependant, on voit, depuis quelques années, des chercheurs s'intéresser à ce problème, prouvant ainsi que cette question est loin d'être triviale et mérite au moins d'être posée. C'est dans cette mouvance que la Société des neuro-sciences américaines a invité le dalaï-lama à Washington, en 2005, dans le cadre de ses rencontres annuelles où l'un d'entre nous était également invité. L'objectif affiché de la visite du dalaï-lama était de promouvoir un débat fécond autour de la méditation et des connaissances contemporaines du fonctionnement cérébral. Pour le dalaï-lama, les neurosciences ont réalisé d'énormes progrès en matière de connaissance fondamentale depuis une trentaine d'années, surtout dans les domaines de la motivation, de l'attention et de la gestion des émotions. Il était donc temps de jeter un pont entre cette discipline scientifique et la méditation ou la contemplation. La méditation, pense-t-il, n'est qu'un moyen technique pour améliorer l'attention et prendre pleinement le contrôle de ses états affectifs. Lors de sa conférence plénière, il déclarait : « Le rapprochement des neuro-sciences contemporaines et des disciplines méditatives, ou contemplatives, pourrait conduire un jour à la possibilité de comprendre l'impact de l'activité mentale intentionnelle sur le fonctionnement des circuits nerveux impliqués dans nombre de fonctions cognitives. »
p. 131 et 132
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Il était une forme
Pour que des animaux d'espèces différentes puissent se ressembler à l'état embryonnaire, ils devaient forcément partager un ancêtre commun, sorte de cousin lointain dont tout le monde parle au sein d'une famille, mais que personne n'a réellement connu. C'est cette thèse qu'a défendue un de ses plus fervents admirateurs, Ernst Haeckel, qui a bousculé un peu plus tard les idées du maître en formulant sa théorie sur la récapitulation. Celle-ci peut se résumer à l'assertion devenue célèbre : « L'ontogenèse récapitule la phylogenèse », autrement dit le développement d'un individu repasse par tous les stades de développement qu'ont suivis les espèces du même phylum. Les différentes étapes embryonnaires reproduiraient, de façon accélérée, mais fiable, toutes les formes semblables à celles qu'ont les adultes des espèces à l'origine du groupe auquel il appartient. Suivant l'avènement des théories avancées par Darwin, puis Haeckel, le concept ancien d'un plan unique (un patron) d'organisation pouvait enfin renaître.
Cette mémoire de l'origine de l'ancêtre commun serait en quelque sorte conservée par les mécanismes mystérieux de l'hérédité. Les données moléculaires récentes ont permis de réactualiser cette hypothèse en établissant un lien fort entre la biologie du développement, d'une part, et les sciences de l'évolution, d'autre part. Connue sous le vocable « évo-dévo » par ses adeptes, cette discipline nouvelle de la biologie cherche à mieux comprendre les relations qui lient les processus développementaux à ceux de l'évolution. En d'autres termes, cette démarche ontogénétique consiste à mettre en œuvre une génétique évolutive du développement. Les innovations qui accompagnent sans cesse l'évolution des espèces peuvent être étudiées et caractérisées ...
p. 53
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C'est donc poussés par la nécessité de se mouvoir pour se nourrir que sont nés la tête et son cerveau. La boucle perception-action qui relie efficacement les capteurs sensoriels aux muscles est la fonction vitale sur laquelle l'évolution a exercé sa pression pour que notre cerveau émerge.
En somme, pour bâtir un cerveau humain, il aura fallu près d'un milliard et demi d'années à l'évolution des espèces. Durant les trois quarts de cette période, l'élaboration d'une ébauche du système nerveux a permis aux animaux d'acquérir un plus grand degré d'autonomie sensorielle et motrice. Jusqu'au jurassique, les animaux ne pouvaient se mouvoir que pour chasser une proie ou combattre un prédateur. Ce n'est que bien plus tard que des fonctions cognitives comme le langage ou la pensée symbolique sont apparues pour sceller l'immense saut qualitatif qui permettra l'émergence du cerveau de l'homme moderne avec ses capacités uniques d'abstraction. Or ces nouvelles facultés mentales nécessitent un système nerveux malléable, flexible et non plus pré-câblé. Certes, les acquis de nos aptitudes manuelles et intellectuelles dépendent d'une machinerie cérébrale parfaitement ordonnée et bien hiérarchisée. Toutefois, il faut en même temps que cette organisation soit en partie adaptable et reconfigurable à tout moment et à tout âge.
Cette plasticité cérébrale, incontestablement éclatante chez l'enfant, ne disparaît pas chez l'adulte. Rappelons qu'il existe deux grandes périodes dans l'histoire de l'adaptabilité du cerveau. La première, nommée période critique, correspond à l'existence d'une fenêtre temporelle durant laquelle le câblage nerveux se met en place pour que le cerveau acquière les pièces indispensables à son fonctionnement puis à l'acquisition de sa forme finale.
p. 17
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… grâce au progrès des technologies convergentes représentées par les nanotechnologies, les biotechnologies, les technologies de l'information et celles du cerveau (NBIC). À ce titre, ce dernier est au cœur du projet transhumaniste officiellement encouragé par les organismes de recherche institutionnels. Les défenseurs du transhumanisme visent au dépassement de l'espèce humaine, qu'ils considèrent comme imparfaite, par une cyberhumanité. Il s'agit de créer des « humains augmentés ». Le rêve des transhumanistes est celui de l'immortalité pour une créature (un posthumain) largement produit par le génie de l'homme et pourvu de capacités physiques et surtout intellectuelles dépassant ce que l'homme moderne est capable de concevoir. Dans ces conditions, l'homme cesserait d'être une créature pour devenir son propre créateur. L'avenir de l'humanité pourrait donc être radicalement transformé par la technologie. Nous pouvons envisager la possibilité que l'être humain puisse subir des modifications, telles que son rajeunissement, l'accroissement de son intelligence par des moyens biologiques ou artificiels, la capacité de moduler ses propres états psychologiques et l'abolition de la souffrance. Ces projets sont dans le droit fil de ce que nous venons de décrire dans le cerveau. Pour les transhumanistes, la convergence des quatre technologies, NBIC, devrait améliorer les performances humaines sur les plans intellectuels et physiques, mais aussi permettre une communication entre individus d'un autre type, via l'interconnexion des cerveaux pour créer une véritable « conscience collective ».
p. 228
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