Les mains du miracle
Débat consacré au massage, animé par Charles MEYER en présence de
Sylvie GENEVOIX avec le docteur BARGETON, monsieur
MING WONG, maître de recherches au CNRS,
Pierre PALLARDY, kinésithérapeute, James MATHÉ, kinésithérapeute et le docteur DONNARS président d'
honneur de la Société Française de Sophrologie.Mr MING wong définit le massage
chinois (aspect traditionnel et occidental),...
Tout ce que je savais, par intuition, se trouve ainsi confirmé, scientifiquement établi dans ce livre exceptionnel : en traitant le ventre, en rétablissant ses fonctions souvent altérées ou modifiées (gastrite, colite, colopathie, constipation, diarrhée, etc.), en lui rendant la santé, on exerce une action bienfaisante, relaxante, curatrice sur l’ensemble des troubles physiques et psychiques du patient, on renforce les défenses immunitaires.
une étude américaine réalisée sur mille détenus dans plusieurs pénitenciers a prouvé qu'en diminuant les sucres rapides, les aliments acides, les viandes rouges, on calmait les humeurs agressives, anxieuses ou angoissées.
Ne gaspillez pas vos forces. Si vous êtes fatigué, énervé, si vous ne tenez pas en place, vous dépensez une énergie inutile et vous accroissez encore votre fatigue. Tentez, pendant cette première semaine, de vivre au contraire au ralenti, à l’économie. Faites des tâches que vous connaissez, des choses habituelles qui ne vous demandent aucun effort particulier d’adaptation. Renoncez à commander, à diriger, si vous le pouvez. Mettez-vous en « pilotage automatique » chaque fois que vous en aurez besoin.
Nos ancêtres récitaient une prière avant de commencer à manger. Comme beaucoup des coutumes inscrites dans la pratique religieuse, celle-ci avait une incidence sur l’hygiène de vie. Je ne vous demanderai pas de prier, encore moins d’imposer le Bénédicité à ceux qui partagent votre repas, mais si vous êtes stressé, contrarié, pressé, ou si vous êtes dans un cadre désagréable ou bruyant, pratiquez quelques respirations avant de commencer à manger, vous serez aussitôt dans de meilleures dispositions.
La forme naît de la douceur, et, si je reste convaincu qu’il faut bouger, faire exister son corps, vivre en mouvement, j’ai toujours su qu’il fallait adapter pour chacun un programme à sa mesure, sans forcer, sans contraindre. Nul ne peut forcer son corps si son esprit, en quelque sorte, renâcle, n’est pas d’accord.
Ceux qui guérissent sont ceux qui ont trouvé non seulement l’équilibre du corps mais aussi la paix de l’esprit. Il faut se sentir bien pour avoir la force de bien se porter. Lorsque l’âme vacille, que le poids des angoisses quotidiennes, le manque d’amour, les difficultés de la vie, sont trop lourds, on se sent trop mal pour accepter la moindre contrainte alimentaire, faire des exercices physiques ou tout simplement réfléchir. On ne s’aime plus assez pour se supporter.
C’est cette blessure qu’il faut apprendre à soigner ensemble pour rendre à celui qui souffre sa totale intégrité. Ce n’est pas une question de diplôme : les études médicales, aujourd’hui, ne préparent pas à appréhender les malaises sociaux, à écouter, comprendre, orienter sans diriger. Il ne faut, pour réussir, que du bon sens, du temps, de la patience, beaucoup d’objectivité et un peu de fermeté.
Un film agréable, un bon repas, une activité divertissante, un moment de détente, vous feront plus de bien que n’importe quel médicament.
Développez celui de nos sens que nous avons le plus perdu : l’odorat. Si vous le voulez, vous pouvez installer chez vous un diffuseur d’essence calmante – eucalyptus, sapin ou pin.
D' abord, apprenez qu'il ne faut jamais renoncer, la vieillesse est aussi une acceptation. Si l'on se résigne, si l'on baisse les bras, rien ne nous sauvera.
A l'inverse, inutile de jouer, bien au-delà des limites permises, les jeunes éphèbes ou les gamines sur le retour. Nul ne s'y laissera prendre, pas même vous qui supporterez la honte secrète de ne plus être vous-même.
Chirurgie esthétique, massages, sport, gymnastique douce, instituts de beauté sont là pour vous aider, n'hésitez pas à vous en servir.
Mais, surtout, offrez-vous des plaisirs, des joies, des sensations, réactivez vos sens, ils vous procureront des bonheurs qui vous redonneront goût à la vie.
Et le goût de vivre, d'exister et de se sentir exister sont le meilleur antidote à la vieillesse.
On préfère aujourd’hui les spécialistes aux généralistes, les antibiotiques à la prudence, les régimes aberrants aux règles de vie. On se sert des résultats d’analyses complexes pour prendre des médicaments hyperspécifiques. Cependant, même si les troubles fonctionnels ne sont pas toujours semblables et si la nature humaine est multiple au point que personne ne ressemble vraiment à personne, biologiquement nous sommes frères et sœurs. Et si nous ne respectons pas les principes mêmes de la vie, nous ne pouvons aller bien.
Respirer, manger, exister, sont les fonctions de base de l’existence. Si l’on respire et l’on mange mal, si l’on vit au mépris des rythmes biologiques les plus élémentaires, le métabolisme se dérègle et des troubles apparaissent.
Respirer, au sens où je l’entends ici, est plus que l’exercice mécanique d’une fonction vitale. C’est la prise de conscience d’un acte essentiel par lequel nous oxygénons notre cerveau autant que nos cellules, nous insufflons, au sens propre, la vie dans notre corps pour en rejeter ensuite toxines et déchets. Au rythme de notre respiration se fabrique, à chaque minute, la bonne ou la mauvaise alimentation de nos systèmes biologiques.