Pierre Rehov

Ce livre à tous les ingrédients d'un grand livre.

Recherche sur des faits réels édifiants sur la Russie des années 30, sur Bundy lui-même.

Une narration et des descriptions parfaites, avec des mots qui touchent. Une empathie terrible pour la famille Bogaïevski.

Des scènes d'une cruauté froide nous tiennent en haleine, mais un sentiment de frustrations prime pour moi.

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Une couverture et un titre accrocheurs m'ont attiré. Un livre sur ce qui pourrait être le plus grand tueur en série, mais sans peuve formelle sur le nombre total. Une trentaine ont été avoués, mais tout porte à croire que l'on pourrait arriver à la centaine.

Mais ce livre ne parle des faits de Bundy que pour une toute petite partie.

On est plus sur la résultante des faits. 2 destins espacés de 60 ans se percutent.

Autant vous le dire immédiatement, si vous voulez lire un ouvrage sur l’histoire de Ted Bundy, passez votre chemin. Le livre de Pierre Rehov est une fiction qui s’appuie certes sur des faits réels, mais c’est avant tout selon moi, un thriller historique qui pointe du doigt la folie des hommes au travers des abominations commises par Ted Bundy, ainsi que sous le régime communiste de Staline.



Drôle de parallèle me direz-vous. En effet, il faut vraiment suivre chaque indication et le moindre petit détail parsemé tout le long du roman pour qu’à la fin tout s’emboite parfaitement. Je peux dire que Thilliez me fait des noeuds au cerveau, mais sur ce coup là, Pierre Rehov n’a rien à lui envier. Ce roman est extrêmement dense et riche en informations. Il fait partie des ces livres qui méritent une deuxième lecture afin d’en apprécier toutes les subtilités.



J’ai été passionnée par la partie du récit qui concerne les évènements se déroulant en Union Soviétique sous le régime de Staline en 1933. Timofey est professeur de physique et échange par courrier avec d’éminents scientifiques comme Einstein au sujet de travaux sur la physique quantique (oui ça a une importance, car tout est ici, mais tout est ailleurs également). Alors qu’il se rend à un congrès universitaire, il se fait voler ses papiers et ne peut justifier de son identité. Il se retrouve alors emprisonné sous de faux prétextes. Evidemment, le système ne peut pas se tromper, et encore moins reconnaitre ses erreurs, il est donc déporté vers la Sibérie. Sa femme Natalia et son fils Nikolaï choisissent la fuite, et tentent de le retrouver.



Les personnages sont extrêmement touchants et intelligents. En nous livrant leurs réflexions, ils nous permettent d’apercevoir la beauté de l’âme humaine au milieu de toute la laideur et la noirceur de la folie.



En parallèle, nous suivons Ted Bundy qui attend son exécution et se confie à un pasteur en lui faisant part d’une chose étrange. Il a le sentiment que deux entités l’habitent (une bonne et une mauvaise). Il a parfois des souvenirs qui ne lui appartiennent pas, comme s’il avait vécu une autre vie. Alors il raconte, depuis sa naissance et nous fait remonter aux origines du Mal.



Il y a plusieurs niveaux de lecture à cet ouvrage dont le fond, la réflexion sur le Mal, sa naissance, sa propagation, ne sont pas forcement évidents malgré son rayonnement philosophique qui invite à se questionner sur la folie des hommes et plus largement d’un système.



Je suis une nouvelle fois conquise par la plume de l’auteur, impressionnée par sa culture et ses connaissances, mais surtout admirative de sa façon de romancer de tels faits pour faire un récit riche, poignant et passionnant.



Amateurs de thrillers historiques et ésotériques, vous serez comblés avec cette lecture.
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Tout d’abord, merci à la maison d’édition @cosmopoliseditions pour ce service-presse !



Ici, il est question de Ted Bundy, coupable de plus de cent viols, tortures et meurtres sur de jeunes femmes.



Ted doit être exécuté à l’aube sur la chaise électrique et dehors les gens s’énervent, car ils réclament vengeance.



Certains sont venus de très loin ! On voit des gens faire des allers-retours avec des pancartes avec des phrases comme : « Tu vas griller en enfer ».



À l’aube de sa mort, il se pose des questions sur tout ça !



Comment peut-il se qualifier ? Monstre ? Psychopathe ? etc.



Le prêtre Fred Lawrence écoutera attentivement les dernières paroles du condamné à mort !



Le monstre demanderait-il rédemption ?



On suit également l’histoire de Timofey, un grand scientifique de Moscou qui doit aller à une conférence.



En se faisant arrêter, il se rend compte qu’il n’a pas ses papiers sur lui.



Il se retrouve dans un des goulags de Sibérie où l’horreur règne.



J’ai eu énormément d’empathie pour lui et pour sa femme Natalie et leur fils Nicolaï.



Qui eux aussi luttent pour rester en vie !



En résumé, deux histoires poignantes. Un roman très noir, très choquant, très psychologique qui restera pour moi une très bonne lecture.



L’horreur au temps de Staline est bien là !



Alors je dirais juste pour finir cette chronique que si vous voulez plonger dans l’horreur de l’histoire de Ted Bundy, le tueur en série, le plus horrible des États-Unis ce roman est pour vous.



QUE LIRE ENSUITE ? UN LIVRE QUI NE LAISSE PAS INDEMNE…
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Les dernières confessions de Ted Bundy à un pasteur, juste avant de s' asseoir sur les genoux de "Miss 2000 volts". Confessions, états d'âme, échanges philosophiques face à un aumônier du culte souvent mal à l'aise.

Où est la part de l' humain, où est la part de folie, où est la part de manipulation, mensonge et vérité ?...

En destin croisé, on suit la biographie poignante et dramatique d' un couple russe et de leur jeune adolescent, dans un pays en pleine dictature totalitaire stalinienne.Tout se rejoint à la fin...

Est- ce volontaire ou non, l' auteur fait conduire une Ford Forlane à Ted Bundy durant son funeste parcours, jusqu' à son arrestation, alors qu' il me semble qu' il était propriétaire d' une Volkswagen Coccinelle de couleur orange.

Un roman atypique et inclassable, ce qui en fait tout son charme. Grace à un style d'une grande fluidité, l'auteur nous entraine dans un conte moderne savoureux, parsemé de drames, tout en nous tenant en haleine sans jamais tomber dans l'outrancier ou dans le gore. Une histoire très belle, toute en finesse. Des personnages parfaitement brossés qui vous entrainent dans leur vie comme si c'était la votre. Des surprises, des chocs, de l'intrigue, une atmosphère inénarrable. En synthèse, un très très grand roman!

Un roman assez impressionnant, d’une grande profondeur.

Je pensais lire un thriller centré sur les dernières confessions d’un des plus glaçants serial killers américains, mais ce livre c’est tellement plus que ça !

2 récits, 2 temporalités. 24 janvier 1989 à la veille de l’exécution de Ted Bundy / Russie, 1933, sous un régime communiste impitoyable. On découvre les atrocités d’un gouvernent intransigeant, qui a affamé et déporté massivement son peuple.

Le lien de ces deux histoires se découvre à la toute fin. J’ai vraiment été happée par ce récit !

Je n'ai pas d'adjectif pour décrire ce roman hors du commun qui m'a éblouie, transportée, émue et, conduite, tout en douceur, à me poser des questions essentielles sur moi-même, sur la vie, tout en me distrayant. Tout y est. Des décors tellement visuels qu'on a l'impression d'être assis dans un fauteuil confortable de cinéma. Une psychologie si raffinée des personnages, qu'on y retrouve ses copains, ses meilleurs potes, ses pires ennemis. Des dialogues qui coulent avec naturel, des mots simples mais parfois savants sans qu'on puisse les distinguer. J'ai tenté de classer ce roman inclassable sur lequel je n'arrivais à mettre aucune étiquette, jusqu'à ce que l'illumination me vienne. Un peu thriller, un peu roman noir, un peu drame psychologique, un peu peinture sociale, c'est tout simplement un roman appelé à devenir un grand classique de la littérature.

"La mécanique générale", c'était synonyme de trash. C'était le genre de publication qu'on ne trouvait nul part ailleurs. Avec "Amnesia", la maison d'édition prends un tournant et un pari sur l'avenir. Avis donc aux amateurs, sortez vous l'idée que vous aviez de leur publication et tentez celui-ci. Loin du trash des autres, il se révèle assez doux, accessible et laisse une opportunité semblable à une énorme porte d'entrée grande ouverte au monde du thriller. L'occasion d'y mettre un pied sans risquer de froisser une petite âme un peu plus sensible. Gardez quand même à l'esprit que ce tournant est récent et ne vous précipitez pas tout de suite sur du Ghislain Gilberti, du Matthias Köping ou encore du Laurent Obertone. C'est radicalement l'opposé. Si par contre vous être un habitué de cette maison d'édition, gardez à l'esprit que c'est plus doux, mais tout aussi addictif. C'est un roman qui, chez moi, n'a pas duré, et rentre dans la catégorie des bonnes surprises que je recommande.
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Une quatrième de couverture très alléchante qui mêlent espionnage, histoire moderne, histoire de la seconde guerre mondiale et ésotérisme.



J’ai passé un bon moment avec ce livre qui a eu le mérite de me faire voyager, qui a eu aussi le mérite de me faire découvrir les milieux assez terrifiants des groupes suprémacistes de l’extrême droite.



Il faut s’accrocher, il y a beaucoup de personnages, d’organisations, parfois dans des temporalités différentes.Par moment, je me suis un peu perdue dans les liens entre tous ces protagonistes. Mais une fois que vous vous êtes plongés dans la mise en place de l’histoire…elle est captivante et haletante.



Un vrai livre d’espionnage et d’histoire, très documenté. Avec un style très visuel, on imagine très bien une adaptation en film/série de cette histoire.



Ce roman demande qu’on s’accroche un peu au début, ce qui peut en rebuter quelque uns.



BREF…UN ROMAN D’ESPIONNAGE RÉUSSI.
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Dans ce livre, tu vas partir en voyage au états unis et en Russie , dans deux espaces-temps plus précisément.

Au fil des pages, tu vas suivre Ted qui va livrer sa dernière confession à un prêtre avant son exécution et Timofey, scientifique à Moscou dans les années 30, qui va se retrouver à être envoyé dans les Goulags.

Alors très clairement, même si on revient sur les grandes lignes de l'histoire de ce Serial Killer, elle reste néanmoins survolée. Et au final, l'histoire est plus centrée sur l'histoire de Timofey et de sa famille.

Même si cela sert à son histoire et sur ce que l'auteur a voulu dénoncer dans ce livre, j'avoue que j'aurais aimé trouver un équilibre entre ces deux histoires qui se rejoignent.

Mais cela n'a pas empêché d'apprécier ma lecture qui a été très instructive historiquement parlant, car je ne connaissais que très peu de choses au final de cette période de l'histoire.

Un livre qui a su aussi me prendre aux tripes par moment, par le fait qu'on assiste à tout ce que l'homme peut faire de pire et le fait de te dire que cela s'est réellement passé ne peut qu'augmenter l'horreur de ses scènes.

Au final, cela reste une bonne lecture pour ma part et je ne peux que te recommander.

Donc, si tu aimes les livres avec Serial Killer et un côté historique, ce livre est fait pour toi.

Le testament

Avant de se suicider dans son bunker de Berlin en avril 1945, Hitler aurait écrit deux "testaments", mais en 1992 un troisième écrit de la main même du Führer est retrouvé dans les archives poussiéreuses du KGB par un agent déchu, un testament ésotérique...

En 2020, les agences de renseignements américaines constatent une recrudescence d'activités dans les milieux néo-nazis et extrémistes islamistes et décident d'infiltrer un agent dans une petite communauté rurale de suprémacistes en Pennsylvanie. Au cours de sa mission, la jeune Melanie Carson découvrira une alliance inattendue entre néo-nazis et islamistes dans le but de bouleverser l'échiquier mondial et de ressusciter le troisième Reich !

L'auteur nous livre un thriller d'aventures haletant et extrêmement bien documenté dont la trame historique est passionnante (le nazisme, ses liens avec l'occultisme -voir la création de l'Ahnenerbe et ses "missions").

Il faut dire que Pierre Rehov est le pseudonyme d'un réalisateur et journaliste spécialisé dans les conflits du Moyen Orient et est considéré comme expert en psychopathologie du terrorisme, notamment des attentats suicides.

Le lecteur est embarqué dans une aventure qui ne lui laissera aucun répit ! Ce livre est dense, il fourmille d'informations, de détails mais c'est un véritable "page-turner" dont il est impossible de s'extraire une fois commencé.

Pierre Rehov promène son héroïne (et sa lectrice !) d'une époque à l'autre, aux quatre coins du globe, jusqu'à la fin du roman et même jusqu'à l'épilogue !

Un auteur que je découvre mais je n'ai pas l'intention d'en rester là !

arnaque de la maison d'edition la mecanique generale qui ne pecise jamais que ce livre est deja paru en 2017 sous le titre de rouge eden de pierre j.b. benichou donc achat inutile pour qui a lu la premiere version qui il faut l'admettre reste un tres bon livre
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J’ai vraiment passé un très bon moment avec ce 88 de Pierre Rehov, ce livre est une masse de travail considérable de par sa recherche d’information pour garder le tout cohérent et cela ce ressent.



Dans ce roman on brasse différent style, à la fois on a une recherche intellectuelle pays par pays comme dans un Dan Brown, on a de l’espionnage du contre-espionnage comme dans un Tom Clancy et en plus de tout ça on mêle un thriller assez haletant avec en bonus un mix entre le retour des nazis et les force islamiste. le tout donne un cocktail détonnant !



Les personnages restent crédible malgré ce qu’ils traversent, et ne je me suis pas ennuyé une seule minute ! C’était mon premier Pierre Rehov donc je ne sais pas trop comparer a ses autres romans …



Je le recommande chaudement !

Bon, je suis un peu emmerdé là. Je ne sais pas trop comment aborder ce roman, tant celui-ci est riche (peut-être un peu trop pour moi) et qu’il ne correspond pas réellement à ce que j’aime lire habituellement. Si mes chroniques sont toujours subjectives, celle-ci le sera sans doute encore plus, car je ne pourrais pas exclure mes propres sensations et mes propres goûts…

88 de Pierre Rehov est le genre de roman capable d’en perdre plus d’un durant la bataille. Il suffit de lire la quatrième de couverture pour avoir le palpitant qui dérape. On le sait, on le sent, le roman sera particulièrement dense. Cette sensation est confirmée par les premiers chapitres qui nous plongent à la fois dans les années 90 en Russie, en 2004 lors du Tsunami et à notre époque aux USA. L’auteur nous embarque aux quatre coins du monde pour nous offrir un roman dense, qui paraît presque inaccessible, mais tout finit par se mettre en place et les pièces du puzzle nous offrent un véritable page-turner digne des plus grands auteurs américain du genre thriller ésotérique.





C’est dans une quête intense, palpitante et un brin fantaisiste que nous plonge l’auteur. 88 est un beau prétexte pour nous parler d’une menace qui se réveille et d’une croyance qui persiste dans certains cercles. En nous plongeant dans les théories ésotériques, Pierre Rehov nous apporte un thriller qui sort des sentiers battus, à la limite du Pulp, afin de nous faire réfléchir sur certaines idées relevant de la vie après la mort. Si le tout est passionnant à lire, je dois dire que j’ai ressenti une certaine lassitude par le trop gros nombre d’informations. Pour rester dans la contradiction, toutes ces informations m’ont tout de même donné envie d’en savoir plus sur cette filiation entre régime nazi et croyances ésotériques.

Pour le reste, 88 reste une oeuvre incroyablement riche en ramification et en retournement de situation, si bien que celui-ci nous donne l’impression de faire partie de l’aventure. C’est une course contre la montre qui s’ouvre sous nos yeux et celle-ci ne nous laissera que peu de répit pour réussir à sauver le monde d’une terrible menace.

On ressent comme une fièvre lorsque l’on découvre cette histoire et cette sensation ne partira pas une seule fois durant la lecture. Pierre Rehov nous oblige à suivre la cadence et pour ce faire, celui-ci nous fait ressentir la dangerosité d’une telle alliance, mais il nous offre surtout des personnages que l’on a envie de suivre, bien qu’on ne s’attache pas forcément à tout le monde.



Et bien voilà, si cela ne l’a pas totalement fait pour moi avec la lecture de 88 de Pierre Rehov, je dois bien admettre que le romancier nous a offert bien plus qu’un thriller et que celui-ci nous entraîne vers quelque chose de plus grand, vers quelque chose qui nous dépasse. Si vous êtes passionné par le genre, par toutes ces histoires, alors il est indéniable que ce roman fera partie de vos références ! Et si, vous êtes comme moi, je vous invite tout de même à le découvrir, tant l’auteur nous offre toujours plus de matière pour nous sortir de nos habitudes de lecture.
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Un roman qui se lit d'une traite, un style agréable à la plume légère, une masse d'informations historiques incroyables, un suspense prenant, de grands moments d'émotion. Avec 88, l'auteur a réussi à nous conduire dans une toute autre dimension du thriller. Recommandé en priorité.

Ésotérisme,KGB,islamisme et réincarnation, un bon checkeur sauce Pierre rehov et vous obtenez ma dernière lecture: 88



Ce livre nous offre un tour du monde des Etats Unis à la Russie en passant par l'Indonésie avec comme fil rouge le testament secret de Hitler, qui amène deux enquêteurs à fouiller dans le passé et l'occultisme pour contrer une alliance improbable entre néonazis et islamistes.



Les 100 ères pages du livre sont assez denses niveau information. Avec 3 histoires distinctes qui demande une certaine concentration pour tout assimiler mais ensuite le récit est fluide et je ne me suis pas arrêté de tourner les pages pour pleinement être emporté dans ce bouquin.

L'auteur nous abreuve de nombreux faits historique tout au long du récit ce qui amène une plus value et souligne un travail de fond énorme.



Des indices sont dilués avec talent et sous nos yeux tout au long du livre pour être ressorti magistralement dans les derniers chapitres, après j'ai vu arriver une partie de la solution d'intrigue avant la fin.

L'ésotérisme,sujet assez présent fait réfléchir sur la vie après la mort et la réincarnation.

Thriller parfaitement réalisé, préparez vous à un voyage spirituel et politique au cœur "des extrémistes du Mal".

Résumé : 1992, archives du KGB. Alexei Soloviev, agent mis au placard, découvre un mystérieux manuscrit. Il semblerait s'agir d'un des testament d'Hitler, avant qu'il ne se suicide dans son bunker. Mais il semble assez incohérent.

En 2020, de nombreux groupes extrémiste font parler d'eux, autant chez les islamistes radicaux que chez les néo-nazis. Comme s'ils entretenaient un lien en secret, ce qui semble de prime abord complétement incompatible. Melany Carson, jeune analyste du gouvernement, va être plongée dans cette affaire, en commençant par infiltrer un groupe de suprémacistes dans un minuscule bourg de Pennsylvanie. Et elle va vite se rendre compte qu'un complot de grande ampleur se prépare, mettant en danger toute l'humanité.



Mon avis : Bon, bon, bon. Il m'a fallu quelques jours pour rassembler mes idées et sentiments sur cette lecture. Tout d'abord, c'est un condensé d'informations, historiques et politiques, qui a parfois été difficile à assimiler. Mais l'intrigue est tellement intéressante et le suspense haletant qu'on s'y fait vite. J'ai passé pas mal de temps à faire des petites recherches de mon côté pour mieux comprendre et m'imprégner pleinement de ma lecture. Au début, je me demandais où l'auteur nous amenait, mais j'ai fini par me laisser porter par le flot tumultueux des événements. On n'a pas le temps de s'ennuyer ! Avec Victoria, ma copine de lecture, on ne s'attendait pas du tout à ce final. Bon, on s'est totalement fourvoyées sur un des personnages... Pour ma part en tout cas, j'ai beaucoup aimé, même si j'avais peur que le côté "politique" ne me freine, l'auteur a su m'embarquer dans son histoire. L'ambiance m'a fait penser à « La lame » de Fred Mars, que j'avais également beaucoup aimé. C'est fou, machiavélique, et assez inquiétant.

Un roman fort, passionnant, extrêmement documenté sur la 2e Guerre mondiale et ses acteurs, qui fait voyager dans le monde et la psyché de personnages fascinants. Un page turner à lire d'urgence !



Ce livre est un blockbuster américain, mais à la française, c'est-à-dire intelligent et des effets là où il faut mais pas partout.



Bref, tout simplement excellent ! A acheter, pour soi et pour les autres !

En trois mots : Serial Killer. Goulag. Vécu.



Deux histoires de vie que rien ne semble relier, et pourtant..! L'auteur réussit ce pari incroyable de nous transporter à la fois en Amérique dans les années 80 et en Russie durant les années 30. De chapitre en chapitre, l'addition se créée autant à Ted qu'à Timofey.

Dans ce double récit, l'auteur nous propose une immersion dans l'horreur humaine. Celle de Ted, aux prises avec ses démons et son cynisme macabre, qui nous narre sa vie et ses meurtres dans une ultime confession précédent sa rencontre avec la tristement célèbre "Yellow Mama". Et celle du totalitarisme bolchévique. Cruelle et implacable, l'histoire de Timofey, professeur prestigieux, nous donne envie d'hurler contre l'injustice et l'absurdité du régime qui l'écrase sous la pression des quotas.

À l'aide d'une plume habile, l'auteur oscille entre deux littératures, noire et blanche, pour nous offrir une zone grise (cf Primo Levi) en témoignage de ce qui fût. Victimes et bourreaux se mêlent, sans aucune forme de manichéisme, pour ne laisser l'idée que de l'homme face à la peur de la mort.

Sur fond de dialogue théologique et métaphysique, les personnages se livrent dans leur totalité avec la force de l'espoir malgré le désespoir environnant, cherchant la poésie pour créer un sens à ce non-sens violent et déchirant qu'est leur existence. Une lecture puissante et enrichissante !
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Une déception. Beaucoup d'idées intéressantes dans ce thriller construit selon un plan solide qui va amener des personnages aux intérêts opposés à démanteler un complot. Mais aussi trop d'idées parsemées qui ne se développent pas, les émotions et la souffrance des personnages principaux qui affectent peu le lecteur, parce que l'intrigue est inconsistante.

Un livre vite lu et vite oublié, au risque de le relire par mégarde.