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Citations de Piotr D. Ouspenski (26)


- Comment un homme peut-il se libérer des idées fausses ? Nous dépendons des formes de notre perception. Les idées fausses sont produites par les formes de notre perception.
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- Les gens sont en train de tourner en machines, et je ne doute pas qu'ils ne deviennent un jour de parfaites machines. Mais sont-ils encore capables de penser ?
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Que reste-t ’il comme espoir me dira-t-on ? Ce que notre auteur décrit ailleurs comme « le cercle intérieur » de ceux qui ont une autre aspiration et qui humblement sans nécessairement rentrer dans des croisades inutiles de prosélytisme, se mettent en marche et chaque jour avec passion débusquent leurs propres contradictions et passent leur idéal au feu de la Pratique de la Voie.
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Personne n’a le droit de se dire Chrétien, s’il n’accomplit dans sa vie les préceptes du Christ. Un homme peut dire qu’il désire être Chrétien, s’il s’efforce d’accomplir ses préceptes. S’il n’y pense même pas, ou s’il en rit, ou s’il les remplace par quelque chose de son invention, ou simplement s’il les oublie, il n’a aucun droit de se dire chrétien…
Les gens se disent chrétiens, mais sans comprendre qu’ils ne le veulent pas, qu’ils ne le peuvent pas, parce que, pour être Chrétien, ne suffit pas de le désirer, il faut encore en être capable.
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L’homme, en lui-même, n’est pas un, il n’est pas « Moi », il est » nous « , ou, pour parler plus rigoureusement, il est « eux ».
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C'est seulement lorsque nous réalisons que la vie ne nous mène nulle part qu'elle commence à avoir un sens.
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Mais en s’étudiant soi-même, en étudiant les manifestations de sa pensée, de sa conscience, de son activité, de ses habitudes, de ses désirs, etc., on peut apprendre à observer et à voir en soi-même l’action des trois forces. Supposons, par exemple, qu’un homme veuille travailler sur lui-même pour changer certaines caractéristiques, pour atteindre un plus haut degré d’être. Son désir, son initiative, sera la force active. L’inertie de toute sa vie psychologique habituelle, qui s’oppose à cette initiative, sera la force passive ou négative. Ou bien les deux forces se contrebalanceront, ou bien l’une l’emportera sur l’autre entièrement, mais sera dès lors trop faible pour toute action ultérieure. Ainsi les deux forces devront, en quelque sorte, tourner l’une autour de l’autre, l’une absorbant
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Piotr D. Ouspenski
Tout d'abord, l'homme doit savoir qu'il n'est pas un; il est multiple. Il ne possède pas un Moi, ou ego, permanent et immuable. Il est sans cesse différent. A un moment donné, il est une personne ; le moment suivant, une autre, puis une troisième, et ainsi de suite, presque sans fin.
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Nous devons partir de l'idée que sans efforts l'évolution est impossible et que sans aide elle l'est tout autant.
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Lorsque nous reconnaîtrons l'importance de l'étude de l'homme du point de vue de son évolution possible, nous comprendrons que la première réponse à la question : qu'est ce que la psychologie ? La psychologie est l'étude des principes, lois et faits relatifs à l'évolution possible de l'homme.
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Pour commencer, je dois préciser que pratiquement jamais dans l'histoire, la psychologie ne s'est située à un niveau aussi bas qu'à l'époque actuelle. Elle a perdu tout contact avec son origine et son sens au point qu'il est même devenu difficile de définir le terme «psychologie», c'est-à-dire de préciser ce qu'est la psychologie et ce qu'elle étudie. Et ceci est vrai en dépit du fait que jamais, dans l'histoire, on n'a assisté à l'éclosion d'autant de théories psychologiques ni d'autant d'écrits sur le sujet.
La psychologie est parfois qualifiée de nouvelle science. Rien n'est plus faux. La psychologie est peut-être la plus ancienne des sciences et malheureusement, pour ce qui est de ses traits essentiels, c'est une science oubliée.
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Ce qui attira ensuite mon attention, ce fut le fait que ma table coïncidait avec certaines idées et même avec les nombres des “calculs cosmiques du temps” que l’on trouve chez les Gnostiques et aux Indes.
« Un jour de lumière est un millier d’années du monde, et trente-six myriades d’années et une demi-myriade d’années du monde (365’000) sont une seule année de lumière »(1).

Ici les nombres ne coïncident pas, mais dans les textes hindous, la correspondance, en certains cas, est flagrante. Ils parlent de la “respiration de Brahma”, des “jours et nuits de Brahma”, d’un “âge de Brahma”.

Si nous prenons en tant qu’années les nombres donnés dans les textes hindous, alors le Mahamanvantara, c’est-à-dire l’ “âge de Brahma”, ou 311.040.000.000.000 ans (un nombre de 15 chiffres) coïncide presque avec la période d’existence du soleil (un nombre de 16 chiffres) ; et la durée du “jour et nuit de Brahma”, 8.640.000.000 (nombre de 10 chiffres) coïncide presque avec la durée du “jour et nuit du soleil” (nombre de onze chiffres).
Si nous prenons l’idée hindoue du temps cosmique sans tenir compte des nombres, d’autres correspondances intéressantes apparaissent. Ainsi, si nous prenons Brahma en tant que Protocosmos, alors l’expression “Brahma inspire et expire l’Univers” coïncide avec la table, parce que la respiration de Brahma (ou le Protocosmos — un nombre de 20 chiffres) coïncide avec la vie du Macrocosmos, c’est-à-dire notre univers visible ou le monde des étoiles.

(1) Pistis Sophia, p. 203, Trad. anglaise 1921. (pp. 471-472)
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« Toute la matière du monde qui nous entoure, la nourriture que nous mangeons, l’eau que nous buvons, l’air que nous respirons, les pierres dont sont construites nos maisons, nos propres corps — chaque chose est traversée par toutes les matières qui existent dans l’univers. Il n’est pas besoin d’étudier scientifiquement le soleil pour découvrir la matière du monde solaire : cette matière existe en nous-mêmes, elle est le résultat de la division de nos atomes. De la même façon, nous avons en nous la matière de tous les autres mondes. L’homme est, au sens fort de ce mot, un “univers en miniature”. Toutes les matières dont est constitué l’univers sont en lui. Les mêmes forces, les mêmes lois qui gouvernent la vie de l’univers, agissent en lui. C’est pourquoi, en étudiant l’homme, nous pouvons étudier l’univers entier, exactement de la même façon qu’en étudiant le monde, nous pouvons étudier l’homme.

« Mais le seul homme qui puisse vraiment être mis en parallèle avec le monde, est l’homme dans toute l’acception de ce terme, c’est-à-dire l’homme total, chez qui les puissances intérieures ont été complètement développées. Un homme non développé, un homme qui n’est pas encore parvenu au terme de son évolution, ne peut pas être considéré comme une image intégrale ou parfaite de l’univers — il est un monde non fini. (p. 135)
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Je repartis après Pâques pour donner les mêmes conférences à Moscou. Parmi les personnes rencontrées à l’occasion de ces conférences, il y en eut deux, un musicien et un sculpteur, qui en vinrent très vite à me parler d’un groupe de Moscou, engagé dans diverses recherches et expériences “occultes” sous la direction d’un certain G., un Grec du Caucase ; c’était justement, comme je le compris, cet “Hindou”, auteur du scénario du ballet mentionné dans le journal sur lequel j’étais tombé trois ou quatre mois auparavant. Je dois confesser que tout ce que ces deux hommes me dirent sur ce groupe et sur ce qui s’y passait : toutes sortes de prodiges d’autosuggestion — m’intéressa fort peu. J’avais trop souvent entendu des histoires de ce genre, et je m’étais formé une opinion bien nette à leur égard. Des dames qui voient soudain flotter dans leurs chambres des yeux qui les fascinent et qu’elles suivent de rue en rue jusqu’à la maison d’un certain Oriental auquel appartiennent ces yeux. Ou bien des personnes qui, en présence de ce même Oriental, ont brusquement l’impression qu’il est en train de les transpercer du regard, qu’il voit tous leurs sentiments, pensées et désirs ; et elles ont dans les jambes une étrange sensation, elles ne peuvent plus bouger, et tombent en son pouvoir au point qu’il peut faire d’elles tout ce qu’il désire, même à distance...

De telles histoires m’étaient toujours apparues comme du mauvais roman. Les gens inventent des miracles pour eux-mêmes et ils inventent exactement ce qu’on attend d’eux. C’est un mélange de superstition, d’autosuggestion et de débilité intellectuelle ; mais ces histoires, selon ce que j’ai pu observer, ne voient jamais le jour sans une certaine collaboration des hommes auxquels elles se rapportent.

Ainsi prévenu par mes expériences précédentes, ce n’est que devant les efforts persistants de l’une de mes nouvelles connaissances, M., que j’acceptai de rencontrer G. et d’avoir une conversation avec lui.

Ma première entrevue modifia entièrement l’idée que j’avais de lui et de ce qu’il pouvait m’apporter.

Je m’en souviens fort bien. Nous étions arrivés dans un petit café, situé hors du centre, dans une rue bruyante. Je vis un homme qui n’était plus jeune, de type oriental, avec une moustache noire et des yeux perçants ; il m’étonna d’abord parce qu’il ne semblait nullement à sa place dans un tel endroit, et dans une telle atmosphère ; j’étais encore plein de mes impressions d’Orient, et cet homme au visage de Rajah hindou ou de Scheik arabe, que j’aurais vu sous un burnous blanc ou un turban doré, produisait, dans ce petit café de boutiquiers et de commissionnaires, avec son pardessus noir à col de velours et son melon noir, l’impression inattendue, étrange et presque alarmante, d’un homme mal déguisé. C’était là un spectacle gênant, comme lorsqu’on se trouve devant un homme qui n’est pas ce qu’il prétend être et avec lequel on doit cependant parler et se conduire comme si on ne s’en apercevait pas. G. parlait un russe incorrect avec un fort accent caucasien, et cet accent, auquel nous avons coutume d’associer n’importe quoi sauf des idées philosophiques, renforçait encore l’étrangeté et le caractère surprenant de cette impression. (pp. 21-23)
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Le savoir est une chose, la compréhension en est une autre. Mais les gens confondent souvent ces deux idées.

http://wp.me/p5DYAB-Z3
(avec un petit développement)
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Il me semblait que le premier contact avec une école devait avoir un caractère miraculeux.
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L'homme a une maison a quatre pièces.
L'homme vit dans la plus petite et la plus misérable sans soupçonner le moins du monde,jusqu'à ce qu'on le lui dit,l'existence des trois autres ,qui sont pleines de trésors.Lorsqu'il entend parler,il commence à chercher les clés de ces chambres,et spécialement de la quatrième,la plus importante.Et lorsqu'un homme a trouvé le moyen d'y pénétrer,il devient réellement le maitre de sa maison parce que c'est seulement alors que la maison lui appartient pleinement et pour toujours.
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si un homme ne résiste jamais à aucun de ses désirs,s'il est de connivence avec eux,s'il les flatte,s'il les encourage meme,alors il n'y aura jamais de conflits en lui jamais de" frictions",et pas de feu.
Mais si,pour atteindre un but défini,il combat les désirs qui se mettent en travers de son chemin,il crée de cette façon un feu qui transformera graduellement son monde en un tout.
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Il n'y a rien d'injuste en tout cela,parce que ceux qui reçoivent la connaissance ne prennent rien qui appartienne à d'autres,il ne privent personnes;ils prennent seulement ce que les autres ont rejeté comme inutile et qui ,dans tous les cas,serait perdu s'ils ne le prenaient pas.
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Il faut des sacrifices,mais lorsque le processus de cristallisation est achevé,les renoncements et les privations,les sacrifices,ne sont plus nécessaire.Un homme peut alors avoir tout ce qu'il veut.Il n'y a plus de loi pour lui,il est lui meme sa propre loi.
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