Raphaël Drommelschlager

Avec "L'île où le roi n'existe pas", Raphaël Drommelschlager nous embarque dans un voyage improbable et fascinant, sur les pas de Max libraire casanier qui, la nuit où un incendie détruit sa boutique décide soudain de tout quitter pour partir vers l'île de son enfance.



Les dessins sont superbes, avec un beau travail sur les couleurs et la lumière, qui servent magnifiquement l'aspect onirique du récit (à l'image de la couverture).



C'est une lecture déconcertante tellement la frontière entre la réalité et l'inconscient est floue jusqu'aux dernières pages. Déconcertante, mais captivante...

Dans le grenier de sa grand-mère, Max découvre une craie magique d'un aieul qui permet de voyager dans différents pays et de rencontrer des animaux. Le titre autant que l'image de la couverture donne envie de découvrir cet univers incroyable. Cette aventure est dépaysante, même si j'ai trouvé les discussions entre les bêtes et Max trop formelles, comme une présentation, et allant de soi. Le concept est intéressant puisque fait en collaboration avec le zoo de Beauval mais la forme est un peu bancale. Peut-être que le mélange fantastique et l'aspect écologie animalier peut plaire aux jeunes enfants (à partir de 10 ans).

Des planches et mise en page originale. Un écrivain populaire à succès va vivre dans la réalité ce qu’il vient d’écrire. Machination ? Une histoire un peu tirée par les cheveux.

Pour ses vacances chez Mamie, Max a décidé d'escalader l'Everest - soit de lire les livres tout en haut de la bibliothèque. Comme par hasard, il va tomber sur un qui va attiser sa curiosité... Fatalement, cela le mènera à un trésor... pour en savoir plus allez voir l'excellent teaser réalisé par les Editions Bamboo. Max va voyager dote de son nouveau pouvoir de continent en continent et apprendre beaucoup des animaux et indigènes rencontrés.

Un mystérieux personnage le suit et donne un côté mystérieux à l'histoire qui devrait s'étoffer dans le prochain tome. Il y a tous les ingrédients, de l'aventure, du voyage, de l'écologie et même des petites références au tour du monde en 80 jours !

Une BD très accessible pour les jeunes lecteurs, un premier tome qui présage une très belle série ! Petit plus le cahier documentaire présentant les animaux rencontrés dans la BD.
Lien : http://www.liresousletilleul..

Max est libraire spécialisé dans le voyage, mais il n'est jamais parti autrement qu'à travers ses rêves et ses pinceaux. Il a une vie tranquille, montone et sans saveur, et il ne veut pas en changer. I n'a pas de client ? Il s'en fiche, cela lui laisse pl6s de temps pour dessiner. Sa voisine le drague? Oula sauve qui peut, l'amour s'est dangereux ! Mais un jour, un événement va l'obliger à bousculer ses habitudes.



Le dessin est rond et coloré, il y a de magnifiques lumières. J'ai particulièrement aimé les aquarelles de Max qui sont magnifiques, un album entièrement traité de cette façon aurait été splendide.

De nombreuses scènes sont oniriques, imaginaires, sorties du subconscient de Max. Et le dessin rend très bien ces moments.

Après je ressort avec une impression mitigée sur le scénario. Je comprend l'ode à l'enfance, à son imaginaire. Je comprend le subconscient qui revient à l'assaut à l'âge adulte quand on va mal. Et pourtant j'ai pas trouvé cela très fluide, je n'ai pas été embarqué par les délires oniriques de Max. Je n'y ai pas trouvé les émotions et les explications sur le deuil qu'on aurait dû ressentir.

J'avais beaucoup aimé la série Les effacés de Bertrand Puard, donc j'étais curieuse de voir comment elle avait été adaptée en BD.

Et bien c'est plutôt un succès.

La BD reussit en quelques cases à rendre claire une histoire complexe.

Le scénario est hyper rythmé .

Et je trouve surtout que les dessins modernes et sobres correspondent très bien avec le style de l'histoire. Quant aux personnages, ils sont fidèles à la façon dont je me les représentais dans le roman et très bien campés, notamment Mandragore et Destin.

Je pense que cet album plaira aux adolescents et leur donnera envie de lire les romans pour avoir plus de détails.

Raphaël Drommelschlager n’en est pas à son premier coup d’essai dans le genre. En 2011 il nous avait aussi fourni le non moins bon « Paris-New York New York – Paris ».

Mais n’allez pas croire que Londres-Santorin en soit une suite. Non, le récit de ce one-shot est totalement indépendant du premier bien que la structure du scénario et la maquette de l’ouvrage soient particulièrement similaires !



Le dessin :



Le dessin de l’auteur est du type réaliste fort agréable. Le trait est léger, fin et distingué.

Les mises en scène et les cases sont toutes particulièrement soignées, admirables et fortement harmonieuses pour notre œil, et tout particulièrement lorsque l’action prends place à Santorin.

On a vraiment une impression de liberté, d’apaisement comme si nous vivions nous aussi ces belles vacances.

L'auteur utilise admirablement bon nombre de plans cinématographiques ou bien d'angles de vue maintenant ainsi une constante attention du lecteur.

L’auteur use aussi d’un superbe artifice au niveau de la couleur : la bichromie (Noir et Blanc, ou ce qui s’y rapproche). Raphaël Drommelschlager nous en avait déjà démontré sa maîtrise via l’ouvrage « Paris-New York New York – Paris », mais là il nous transcende encore bien plus !

Le blanc est omniprésent et a plusieurs symboliques :

Il évoque à merveille la monotonie et la perte de gout à la vie de notre protagoniste (cela saute particulièrement aux yeux lors des premières pages londoniennes)

D’autre part cela permet de réaliser un hommage à la Grèce et particulièrement l’île de Santorin où le blanc (associé au bleu) domine sur le territoire.

Il nous met admirablement bien en condition pour nous plonger petit à petit dans le thriller psychologique de cette aventure.

Les touches des couleurs différentes distribuées avec parcimonie, évoquent des souvenirs, des soupçons d’allégresse mais surtout des hallucinations. Elles sont chatoyantes et chaleureuses, et nous mettent bien à l’aise comme dans un bon rêve…

Les personnages expressifs sont certainement inspirés de l’entourage de l’auteur, et le héros a un trait de ressemblance évident avec l’auteur (c’est souvent le cas pour les ouvrages de cet artiste).

Londres et l’île de Santorin ne sont pas en reste dans le dessin. Il apparait quelques détails emblématiques de chaque lieu qui nous permettent de nous évader, de voyager avec le récit et nous font aimer tout autant Londres que Santorin.

Et ayant eu le plaisir de visiter ces différents lieux, je me suis projeté d'autant plus facilement.



Le scénario :



Comme je l’ai exprimé plus haut, on retrouve beaucoup de ressemblance à l’un des précédents ouvrages de l’auteur :

Une connotation au voyage dans le titre

Une construction visuelle en bichromie

Un chapîtrage en trois actes etc…

Mais étrangement nous n’éprouvons pas les mêmes sensations d’un livre à l’autre.

Dans le cas présent, la mise en place de l’intrigue peut paraître longue, et au moment où il nous semble avoir compris vers quoi l’auteur veut nous diriger, et bien le « Cliffhanger » de fou est placé et nous déroute complètement. On perd pieds et l’on essaie de se raccrocher à quelque chose… en vain. Il ne nous reste donc à nous laisser porter par le courant du récit, de voyager sans maîtrise…jusqu’au dénouement.

La confusion est telle que l’on finit par douter du scénario et le thriller psychologique prend tout son sens.

On s’interroge du comment l’auteur pourrait rebondir et aboutir, et la surprise est totale mais complètement cohérente !

Le découpage est épatant et efficace. L’auteur joue facilement par exemple avec des gaufriers de vignettes représentant dans leur ensemble une scène complète (et j’aime beaucoup cette astuce), ou bien sur une disposition de vignettes en quinconce alternées avec du texte etc… Pour notre plus grande béatitude !



Cette bande dessinée est donc une œuvre particulièrement attachante, originale et renversante. Elle vous fera vivre beaucoup d’émotions et de sensations. Elle aura aussi le mérite de vous dépayser et de vous offrir un peu de soleil ou de rêves.



Bref, ça a été un pur bonheur de la lire.


Lien : http://www.7bd.fr/2018/06/lo..

Une bande dessinée pour jeunes (très jeunes) ados. Si j'aime beaucoup les dessins, l'histoire reste d'un classicisme basique. La série peut servir de "découverte de la fantasy", mais pour ma part, je trouve l'humour assez lourd et l'interjection favorite de Filien, si elle était marrante à sa première apparition, finir par donner des boutons puisqu'on la voit toutes les deux planches... C'est du jeunesse très jeune, on va dire, la classification "ado" de la bibliothèque me paraît optimiste, pour ma part je l'aurais mis dans les BDs "enfants".

Tout n'est pas à jeter car les rebondissements sont plutôt bien amenés.

Mais j'ai du mal à passer outre les défauts dont j'ai parlé et ne suis pas sûre d'arriver à lire la suite...

Il y a incontestablement quelque chose qui me rappelle les 3 tomes de Berceuse assassine où il y avait une variation de la même histoire par trois personnes différentes. Nous avons rigoureusement le même principe. Trois personnages et même la ville de New-York est similaire. Difficile dans ces conditions de ne pas opérer un rapprochement.



Par ailleurs, il y a tout une histoire à la Largo Winch avec un véritable empire commercial (ici dans le luxe) qui attire bien des convoitises. On a réellement le sentiment que les influences sont diverses mais un peu communes. C’est clair que dans ces conditions, le lecteur est en droit d’attendre un peu d’originalité.



Le récit se suit très bien et c’est même très ingénieux dans sa construction. Cependant, tout semble sacrifier pour cette même construction rendant un peu artificiel les sentiments des personnages bien campés dans leur rôle respectif. Je pense également que le choix de la couverture n’est pas du tout judicieux.



Bref, tout cela est dommage car nous avons une bonne histoire agréable à lire. Pas de prise de tête !

Un vrai thriller et bon thriller!

Le suspens est fort d’autant et la narration peu conventionnelle. En effet nous sommes amenés à revivre 3 fois les mêmes six mois mais dans la peau de chacun des personnages de l’intrigue. L’organisateur d’un meurtre machiavélique, la personne sensée mourir (des le début de l’histoire Gaspard de St Amand apprend qu’il n’a plus que 6 mois à vivre), et Anna, la jeune femme qui a été l’amour de sa vie mais l’a quitté suite au décès de son frère, Gaspard étant impliqué dans l’accident de voiture à l’origine du décès. 

Autre caractéristique particulière de cette BD, chaque reprise de l’histoire se fait dans un seul ton fondu différent (bleu, orange et vert), repris également dans la couleur des yeux du personnage concerné.

À lire pour l'originalité du dessin, pour les nombreux AR Paris New-york, on s’y croirait et pour l’intrigue.

Si le ton se veut résolument léger et le thème proche du fantastique, certaines situations vécues par Max sont difficiles à ancrer dans la réalité.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..

Une histoire totalement invraisemblable et un dessin ligne claire que je n'apprécie pas. Mais, un vrai, bon talent de scénariste.

Trois histoires se croisent mais ne s'emmêlent pas. Ou plutôt, trois histoires qui s'articulent autour de dates, de pensées communes mais différentes dans leurs contextes et qui créent, tout de même, une unité. Et quelques fausses pistes.

Perversité de l'un qui ricoche comme une balle de tennis sur trois êtres d'un romantisme comme il n'en existe que dans les romans à la Delly. Et ses coeurs en perdition, à fleurs de peau évoluent dans un monde gris ou aux teintes éteintes. Un monde d'autant plus atone que chacun y est perdu, sans attache et c'est bien là un des plus grands atouts de cette BD : exprimer ce mal-être, cet "à quoi bon", ce vide que l'on ressent, par moment, au cours de son existence.

Un second personnage qui ...a du corps : Yen, la voisine -espionne. Et un chat qui voyage incognito dans un avion de grande ligne ! Oups ! Tout peut arriver dans cette BD. Surtout, l'improbable.

Les graphismes sont matures, adultes, un vrai régal pour les yeux. En ce qui concerne l'histoire, elle m'a paru étrange. Kaël découvre un livre dans sa boîte aux lettres et devient adictif à cette lecture qui lui vole sa mémoire. Peu après apparaît Taïlm, un homme qui ressemble trait pour trait à Kaël, et qui vient prendre possession de son être. Car Taïlm est un fonctionnaire du malheur. Si le récit en lui-même fait preuve d'originalité, il y a certaines scènes que je n'ai pas comprises notamment l'apparition de cette jeune femme qui sauve Kaël...



La suite de cet ouvrage s'intitule Le Secret d'Eglantine. Evidemment, je le lirais car j'avoue avoir besoin d'être un peu éclairée... Notamment sur l'origine de ces fonctionnaires du malheur !


Lien : http://revesetimagines.canal..

Kaël est musicien dans une formation et il prépare un concert dans lequel il est soliste. Sa vie bascule le jour où il reçoit dans sa boîte aux lettres un étrange livre dont les pages codées s'effacent au fur et à mesure qu'il avance dans la lecture... et puis il y a ce Taïlm qui lui ressemble étrangement et semble s'installer dans sa vie à son insu.

Une histoire intéressante à découvrir.
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..

Un monde qui court à sa perte, 4 personnages importants, une quête. Nous voilà quelque part à mi-chemin entre fantasy et science-fiction.

J'aime bien les dessins, à croire que j'ai gardé quelque part une âme d'ado, puisque je préfère ceux-là aux dessins de pas mal de bandes dessinées "adultes"...

A savoir : mon fils a dévoré les 4 tomes en une soirée... :o)

Bonne découverte avec cette BD originale.



C’est un titre surprenant de par la direction qu’il prend, on se laisse facilement porter par cette incertitude que l’on ressent tout au long de la lecture. J’ai apprécié le fait que la doute place entre rêve et réalité.



Nous suivons donc le personnage de Max qui est souvent dans ses rêves, sa mélancolie et ses souvenirs d’enfance. C’est un personnage plutôt mystérieux et solitaire, il n’hésite cependant pas à aider les personnes dans le besoin, comme un sans abri qu’il croise régulièrement. J’ai apprécié voir son évolution au fil des pages.



C’est une BD qui aborde les thèmes du voyage, du rêve, de la réalité, de la violence et de l’égoïsme de la société, du passage de l’enfance à l’âge adulte ou encore du deuil et de l’amour.



Je n’ai pas lu « La Craie des étoiles » du même auteur mais je suis maintenant intriguée car le personnage de Max s’y trouve également.

J’ai également beaucoup aimé le stylé graphique et certaines planches sont très belles.



Un agréable voyage onirique.

Le titre et la couverture ont à la fois quelque chose d'attirant et de singulier. Nous jouons en permanence entre l'imaginaire et le fantastique, le tout finit par créer une étrange expérience psychédélique. Nous avons même cette impression que Max ne va pas bien, est enlisé dans sa vie. Le graphisme est le jeu des couleurs sont plutôt sympathiques.

Cet one-shot singulier se laisse bien lire, on se prend même au jeu, même si on en ressort dans un état second. Est-ce que cela fonctionnera avec tout le monde ? Ce n'est pas certain.

Il est proposé par les éditions Bamboo dans leur collection Grand Angle. C'est Raphaël DROMMELSCHLAGER qui en est à l'origine. Il laisse un mot à quelqu'un très touchant à la fin. Au niveau de la présentation, il y a une belle mise en avant des dessins de Max sur carnet. Le fond de la couleur varie aussi, parfois il reste normal en accord avec le reste, mais d'autres fois il vire entièrement bleu, ou entièrement rose etc.

La présentation en chapitre se fait aussi avec le chapitre et son numéro, une citation, un croquis du carnet avec le pinceau.

Max se retrouve confronter à lui-même, à sa propre vie. Nous pouvons être partagés entre le fait qu'il a une imagination débordante, qu'on a introduit du fantastique ou qu'il a perdu la tête. D'ailleurs, un moment n'est absolument pas rassurant.

Max tient une librairie, et même une sur le tourisme, alors qu'il ne voyage jamais. Il n'est pas seul, il a des amis et peut être plus si affinités. Pourtant, suite à un évènement il les abandonnera. Provisoirement ou définitivement ?

Il pourrait s'évader dans des livres. Mais aussi le faire par son crayon, vu qu'il dessine.

Cela résonne au moins avec nous sur deux points : ils sont en hiver, nous avons le droit à des moments sous la neige, et c'est beau. La réflexion du passage de l'enfant à l'adulte reste quelque chose qui nous touche tous.

Quand nous commençons, la librairie a brûlé, la police est là.

Nous revenons ensuite sur l'avant, la vie de Max, ce qui s'est passé. Le graphisme et l'idée de fin ainsi que quelques autres le font rester dans les bonnes lectures, mais il y a quand même trop d'éléments jamais vraiment ni expliqués ni certains. Là, bien trop, plus le côté psychédélique. Il est difficile de vraiment distinguer la réalité. Une dernière chose qui pourrait faire plaisir à certains d'entre vous, Max a un chat. Il s'appelle Pompon.

La seule question à se poser maintenant c'est si vous êtes prêt et avez envie de faire une telle expérience ? Et mieux vaut être prévenu.

Max découvre dans le grenier de sa grand-mère une craie magique. Grâce à elle, il va découvrir de nouveaux pays, de nombreuses espèces animales et des peuples divers et variés. Mais que cache cette craie magique ?



Bon, si l'idée était bonne, je ne vous cache pas qu'il y a deux/trois trucs qui pêchent dans cette histoire. Les aspects zoologique et géographique sont plutôt pédagogiques : chaque chapitre étant une petite leçon. Or ; ces chapitres se lient très mal entre eux. L'enchaînement est loin d'être naturel. D'autant plus que l'auteur se perd un peu dans son histoire. La fin est particulièrement déstabilisante : il n'y a plus de rapport avec la nature, un grand méchant sans passé débarque de nul part et tout ça se termine sans explication ni véritable fin.



Je ne retiendrai que les très beaux dessins et quelques infos animalières. Pour l'histoire en elle-même, ça manque de construction, de logique et de développement.

En vacances pour l’été chez son arrière-grand-mère, Max fait une découverte qui va changer sa vie ! Grâce à une craie spéciale et une montre à gousset ayant appartenu à l’un de ses ancêtres, Théophile Loiseau, le voilà transporté dans différents pays, de la Chine au Canada en passant par l’Inde. Tout autant de destinations qui, en plus de se révéler diablement fascinantes, lui permettront de faire de belles rencontres qu’elles soient humaines ou animales.



En effet, en plus de faire la connaissance de sympathiques personnes prêtes à l’aider, Max va se lier d’amitié avec des animaux sauvages comme le Tigre de Mandchourie ou l’ours polaire. Tous les animaux ne seront pas aussi sympathiques que ces derniers, mais peu importe, Max ayant le courage et l’aplomb nécessaires pour affronter les situations, plus ou moins périlleuses, qui se présentent à lui.



La Craie des Étoiles nous offre une jolie histoire d’aventure, de voyage et de dépaysement, mais c’est également un outil pédagogique intelligent qui sensibilise les enfants aux menaces que les hommes font peser sur les animaux et l’importance de préserver chaque espèce. Au gré de ses voyages, Max découvre ainsi les spécificités de chaque animal rencontré allant de ses caractéristiques physiques à son mode de vie. Des informations intéressantes qui, présentées de manière ludique et colorée, rendent la lecture prenante et très enrichissante.



Cerise sur le gâteau, un cahier pédagogique est inclus en fin d’ouvrage afin de parler plus en profondeur de certaines espèces et évoquer les différents rôles d’un zoo… En bref, voici une BD intelligente qui, à travers l’aventure extraordinaire d’un petit garçon ordinaire, informe et sensibilise les lecteurs de tout âge sur les animaux sauvages peuplant notre planète et l’importance/l’urgence de les préserver.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..

Anna a disparu en mer depuis 2 ans. Tom Katz ne cesse de penser à sa femme, de la voir partout : « depuis qu’elle a disparu ma vie est devenue sans relief, sans couleurs. Tout ce qui m’entoure est terne, sans vie. J’ai le sentiment que ma vie est cloisonnée, que mon espace est entièrement cloisonné. »



Pour tenter de s’en sortir, durant 2 ans il va se jeter dans l’écriture et devenir écrivain à succès.

Mais il annonce un matin à son éditeur vouloir quitter Londres et partir durant 3 mois à Santorin. Ce qu’il ne lui dit pas c’est qu’il veut fuir Londres car il ne cesse de voir Anna vivre dans chaque rue, dans chaque pièce de leur maison.

Arrivé à Santorin, il va vouloir donner vie dans l’hôtel, la trame de son futur roman.

Meurtre, vol, inconnue ressemblant à sa femme, tout se met en place.

Mais très vite le réel et l’imaginaire vont se mêler et accroître le suspens.



Un scénario assez compliqué mais un dessin, une mise en page et un jeu de couleur très intéressants, qui accentuent le suspens, la traduction des états d’âme de Tom.

Moins réussi que Paris New York sauf pour le dessin.