Raphaële Vidaling : L'histoire des plus grands
Succès littéraires du XXème siècle
Depuis le
café le Rostang, place
Edmond Rostand à Paris,
Olivier BARROT présente le livre dirigé par Rahaële VIDALING "L'histoire des plus grands
Succès littéraires du XXème siècle", publié par les éditions Tana.
« On ne doit jamais manquer de répéter à tout le monde les belles choses qu’on a lues. »
lu parmi les Notes de chevet de Sei Shônagon
Tu dors ? Il dit non. Je dis c’est ta dernière nuit ici. Il ne dit rien. Je me lève, je vais prendre sa clé de chez moi. Je m’endors grâce à la clé. Le matin je pars tôt, notre petit garçon a rendez-vous chez le médecin. Je rentre, il y a un mot : j’ai pris des affaires pour la semaine. Cette semaine-là n’aura pas de fin.
« Je suis partie pour arriver où tu voulais en venir. »
lu sur un mur de la Butte-aux-Cailles, à Paris, et signé miss.tic
"Ceux qui disent dormir comme un bébé, en général, n'en ont pas", Léo J. Burke
Comment éliminer les 500 calories d'une portion de frites (suite) :
Jardiner pendant 1 h et 15 mn.
Danser pendant 1 h et 30 mn.
Marcher pendant une demi-journée.
Jouer d'un instrument de musique pendant 5 h.
Regarder la télévision pendant 25 h.
ANTOINE DE SAINT-EXUPÉRY
Le petit prince
1943
Alors que le narrateur est en panne avec son avion, en plein désert, surgit de nulle part un petit garçon blond. Prétendant venir de l'astéroïde B 612, pas plus grand qu'une maison, le Petit prince interpelle l'aviateur : - S'il vous plait, dessine-moi un mouton. - Chaque jour, le narrateur apprend de nouvelles choses sur son étrange histoire, et comment il a entrepris ses voyages vers six planètes qui l'ont amené sur Terre. Il y apprend alors, grâce à un renard, le secret le plus important de sa vie.
Les événements qui secouaient la surface n'avaient aucune incidence: Jésus-Christ, l'ère glaciaire, la bombe atomique, les Beatles, la découverte de l'Amérique, El Niño, le naufrage du Titanic, la Révolution française ou celle d'Internet, rien de rien de tout ce qui pouvait me passer par la tête n'avait d'incidence. Je n'aurais jamais été capable de plonger mes jambes dans ce décor horrifiant, d'être soutenue par cette sale masse d'eau dont la lie se refusait au savoir de l'homme.
Tu rêves de pincer ses tétons?
Contente-toi de son menton!
Les filles adorent quand on les prend
Par le menton bien gentiment
Qu'ils réussissent à me convaincre qu'on gagne du temps à acheter des endives déjà découpées, qu'on risque la calvitie à ne pas mettre d'après-shampoing et sa vie à ne pas boire d'eau minérale, que le blanc m'est une couleur inconnue tant que j'achète une lessive anonyme, qu'on se sent une autre femme quand nos semelles sont signées, que le temps ne passe pas de la même façon quand on a une crème de jour et une crème de nuit.
Les publicités, les magazines me bombardaient d'impératifs par lesquels je ne me sentais hélas pas concernée. Vivez orange pressée ! Disciplinez vos sourcils! Revivez le temps d'un câlin ! Démarquez-vous ! Pariez pour le renouveau ! Lifting : allez-y ! Polémique : exprimez-vous ! Reconnaissez la vérité ! Avancez, le temps recule ! Luttez contre le vieillissement ! Jetez votre vieux canapé! Remettez-vous au vélo! Customisez vos fringues ! Proscrivez le sucre ! Habillez-vous malin!
Une seule zone de lumière suffisait, dans une obscurité où l'on reléguait le reste de l'appartement et du monde. De la connivence, il en fallait justement, pour que puissent éclore de telles bulles, aussi fragiles à trancher que la pénombre, mais nul ne songeait à manier l'interrupteur quand l'autre avait revêtu sa moustiquaire de lumière. Nous nous prenions ainsi assez souvent pour des vers luisants, chacun dans son auréole à un bout de l'appart, parfois rassemblés sous la même étoile.
Accepter la solitude de l'autre avait été une vraie étape dans notre relation.