A force de nous gaver de sucreries et d’aliments riches en sucre cachés nous déréglons notre métabolisme. Chez un sujet sain, la hausse du taux de glucose sanguin consécutive à l’absorption de sucre provoque la libération d’insuline afin de ramener rapidement la glycémie à une valeur normale. Ce système métabolique fonctionne très bien, mais s’il est trop sollicité, chacun des éléments du processus peut se détériorer ou perdre sa sensibilité. ( … ) Cette perte de sensibilité incite le pancréas à produire un surplus d’insuline pour ramener la glycémie à jeun à des valeurs normales comprise entre 0,7 et 1,1 g/l. A mesure que l’insulino-résistence s’installe, le pancréas, qui fonctionne en surrégime fatigue et à terme, perd sa capacité à compenser la perte de la sensibilité à l’insuline, ce qui conduit à l’apparition d’un diabète de type 2.
La maladie d’Alzheimer serait en réalité une forme de diabète. Le mécanisme invoqué est le suivant : lorsque l’insulino-résistance s’installe chez ceux qui abusent du sucre, le pancréas produit davantage d’insuline et quand celle-ci monte au cerveau, « on commence à perdre la mémoire et être désorienté. »
Seule la mesure de la glycémie dans le sang et la mesure du taux d’insuline permettent d’apporter des preuves sensibles de la présence ou l’absence d’une insulino-résistance.