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Critiques de Régis Delpeuch (102)
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Mamie Polar : Des médailles pour mamie Jo

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[SERVICE PRESSE #45]





🔍 Mamie Polar (Des médailles pour Mamie Jo) publié chez @scrineo



Je remercie @netgalley et @scrineo pour ce service presse.



🔍 C’est la première aventure de Mamie Polar que je découvre, et j’avoue que la présentation des personnages, au début de la BD, est la bienvenue. Cela m’a permis de profiter pleinement de l’histoire.



🔍 A travers diverses petites enquêtes qui tournent autour des Jeux Olympiques, Mamie Jo et ses petits enfants mènent l’enquête comme de vrais limiers, sous le nez du Commissaire Duflair. Mamie Jo a une relation privilégiée avec ses petits-enfants et j’ai adoré qu’elle les embarque avec elle dans ses enquêtes. Les enfants sont astucieux et dégourdis, et le commissaire est toujours à la traîne. J’aime bien ce petit rapport de force, amical bien entendu, qui s’opère entre la mamie et le commissaire. C’est assez caricatural et en même temps, vraiment drôle.



🔍 Les illustrations rappellent celles de TomTom et Nana dans les BD de mon enfance, du coup, j’ai découvert cet album avec une pointe de nostalgie. Les émotions et les caractères des personnages transparaissent bien au travers des croquis, c’est très réussi.



🔍 Si tu veux aider Mamie Jo à mener l’enquête, c’est ici : https://urlz.fr/qLxv





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Mamie Polar : Des médailles pour mamie Jo

Dans quelques semaines, les Jeux Olympiques de Paris s’ouvriront.

Et quoi de plus ludique et original que d’expliquer cette compétition et ses spécificités par le biais d’une bande dessinée.



C’est ce thème universel et sportif que RÉGIS DELPEUCH et CAROLINE AYRAULT ont abordé avec ce DES MÉDAILLES POUR MAMIE JO.



Une BD destinée aux enfants, assez rythmée et très amusante.

MAMIE JO et ses acolytes sont, durant plusieurs aventures mais qui suivent un fil rouge, amenés à résoudre des enquêtes dans des épreuves olympiques diverses (surf, marathon,...).



Les gags sont présents également grâce souvent au personnage du COMMISSAIRE DUFLAIR qui n’a pas son pareil pour les bêtises.

Chaque aventure est précédée d’une anecdote olympique concernant le sport abordé. Ce qui donne une plus-value pédagogique à cette œuvre.



Les dessins sont dynamiques et les personnages bien stylisés pour une reconnaissance immédiate. Les aventures sont courtes, mais prenantes ce que donnent une lecture plaisante de cette bande dessinée que je recommande pour les enfants.
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Le tableau magique, tome 3 : Pas de quartie..

RÉGIS DELPEUCH et JEANNE FREMONT abordent le sujet des pirates dans cette suite du TABLEAU MAGIQUE.

Un univers au stylet enchanteur que je ne connaissais pas mais qui m’a plu dès les premières pages.



Ce livre illustré pour jeunes enfants possède un ton assez humoristique pour expliquer le thème choisi par les auteurs.

L’histoire est prenante et les personnages très sympathiques (surtout le perroquet qu’il ne faut pas trop contrarier...).

L’écriture est fluide et le style aisé et d’une subtile pédagogie, mélangeant mésaventures et évocation de la vie des pirates.



Les dessins sont dynamiques et les personnages bien stylisés pour une reconnaissance immédiate.

Les couleurs sont vives et bien en adéquation avec le monde des pirates.



Une BD qui se termine avec un chouette dossier avec des questions/réponses sur nos brigands des mers et aussi avec une série de jeux divers sur le même thème.



Un très intéressante plongée pirate pour les plus jeunes que je vous conseille de sélectionner.
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Mamie Polar : Des médailles pour mamie Jo

C'est une bande dessinée parfaite pour les enfants : de l'action humoristique à s'en tirer les cheveux. Idéale pour l'adaptation d'un dessin animé.



Le point intéressant est surtout l'information de culture générale donnée à chaque début de chapitre, c'est un bon point qui permet l'apprentissage en s'amusant.



Très comique au vue des JO de Paris 2024.
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Le tableau magique, tome 3 : Pas de quartie..

Nous retrouvons les personnages des tomes 1 et 2 du tableau magique, si ce n’est que dans ce troisième tome, ils n’avaient pas prévu de partir à l’aventure. En effet, tout trois gardent le secret sur les pouvoirs de ce tableau, qui doit passer aux yeux des autres pour un banal tableau numérique (vous me direz, c’est déjà beaucoup !). Seulement, ils ne pouvaient imaginer que quelqu’un dessinerait sur le tableau, et que ce quelqu’un serait le directeur. Quelle idée aussi de dessiner un bateau pirate, même si c’est la journée du « parler pirate » et même si l’on est fasciné par les pirates.

Voici donc nos trois héros embarqués sur un bateau pirate bien malgré eux, celui d’un des plus célèbres pirates de tous les temps. Non, pas Jack Sparrow, Edward Teach, plus connu sous le nom de Barbe-Noire, un pirate qui n’a jamais fait de cadeaux à personne. Pourquoi en aurait-il fait ? Il était pirate !

L’histoire est bien construite, mouvementée juste ce qu’il faut. Les illustrations m’ont presque donné l’impression de lire une bande dessinée plutôt qu’un roman de littérature jeunesse, et ce n’est pas plus mal : de jeunes lecteurs ou de « petits » lecteurs ne pourront qu’apprécier cet ouvrage. J’ajoute qu’un personnage secondaire prendra une place inattendue dans la résolution de l’histoire. Lequel ? Chut ! Il est assez bavard comme cela.

A la fin de l’ouvrage, un dossier permet non seulement de faire quelques jeux (je trouve que cela se perd dans les éditions jeunesse) mais aussi d’en savoir plus sur les pirates.
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Le tableau magique, tome 2 : Ça chauffe sur ..

Ce livre fait partie d’une série que je trouve très réussie. Elle tient à la fois du roman d’aventures, du conte, mais elle donne aussi matière à réflexion. Il est un roman d’aventures, tout d’abord, parce qu’il envoie trois élèves et leur maîtresse sur la banquise, et ce n’est pas de tout repos, ils pourront constater par eux-mêmes dans quel état elle se trouve, et comment vivent les Inuits. Il est un conte parce que c’est par le biais du nouveau tableau interactif que les élèves peuvent voyager. L’on sait que, souvent, le matériel scolaire peut être sujet à défaillance, là, nous avons vraiment atteint un très bon niveau de bizarrerie. Oui, il serait tentant de le renvoyer à l’envoyeur mais… autant s’en servir, non ? Et les élèves, débrouillards, ne manquent pas d’humour. S’il est un personnage qui en manque peut-être, c’est le directeur, mais cela peut se concevoir, parce que diriger une école est tout sauf facile. Ce que les élèves ont vécu sur la banquise, le dossier final permettra aussi d’ouvrir un questionnement sur l’écologie, sur ce qu’il est possible aussi d’entreprendre pour que les choses changent enfin, et je me dis que les personnes qui feront découvrir ce livre à leurs enfants, à leurs élèves, seront forcément sensibilisés à l’écologie, et auront à cœur de transmettre ce désir de faire bouger les choses.

A découvrir !
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L'enfant d'Oradour

Il est désormais assez rare de voir chroniqués sur eTemporel des romans jeunesse pour les moins de 12 ou 13 ans. Mon fils a grandi et nous ne partageons malheureusement plus nos lectures. Cependant, L’enfant d’Oradour, de Régis Delpeuch, est un cas à part, tout simplement parce que ma belle-famille est originaire du Limousin, à exactement 25 km d’Oradour-sur-Glane, et que j’ai déjà eu deux fois l’occasion de me rendre au centre de la mémoire d’Oradour et dans les ruines de l’ancien village.



Situé à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Limoges, Oradour était un bourg rural paisible. Le samedi 10 juin 1944, alors que les actions de la Résistance se multiplient suite au Débarquement, les Allemands décident d’une opération répressive qui servira d’exemple. Sous prétexte de fouiller le village à la recherche d’armes, ils rassemblent la population sur le champ de foire. Les hommes sont alors mis de côté, puis sommairement exécutés. Les femmes et les enfants sont enfermés dans l’église, laquelle est ensuite détruite à coups d’explosifs. 643 personnes sont massacrées, le village est pillé et incendié.



Voilà pour l’Histoire, avec un grand H. L’enfant d’Oradour nous en fait le récit du point de vue de Roger, 8 ans. Déporté en 1940 de Charly, en Moselle, jusqu’au village d’Oradour avec sa famille, le jeune garçon y avait reconstruit sa vie jusqu’à ce fameux 10 juin. Lorsque les Allemands rassemblent tout le monde au champ de foire, il prend la fuite sans réfléchir, seul, ses sœurs refusant de le suivre pour rejoindre leurs parents. Roger Godfrin sera le seul enfant survivant au massacre, et c’est son histoire que Régis Delpeuch a choisi de raconter aux plus jeunes.



C’est un récit court et triste. L’auteur nous épargne les scènes les plus difficiles, le jeune Roger en fuite n’ayant pas assisté aux exécutions, juste entendu le bruit des explosions et des coups de feu. Pourtant, c’est aussi une lecture pleine d’émotion, tant on perçoit le désarroi de ce jeune garçon issu d’une famille nombreuse, qui se retrouve seul du jour au lendemain de la pire des façons. Un enfant qui sera ensuite considéré comme un héros alors qu’il donnerait tout pour conserver l'anonymat et retrouver sa famille.



Un roman jeunesse sans voyeurisme, mais au contraire plein de pudeur pour raconter l’un des drames de la Seconde Guerre mondiale. À la fin du livre, un cahier explicatif retrace plus avant la destruction d’Oradour-sur-Glane. De quoi permettre aux plus jeunes de découvrir, relativement en douceur, cette part très sombre de notre Histoire.
Lien : https://etemporel.blogspot.c..
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Les 4051 de Pitchipoï

Nous rencontrons Marie-Louise, une jeune assistante sociale stagiaire de dix-neuf ans qui va découvrir avec horreur le camp d'internement de Pithiviers : un camp de transit avant Drancy... Au travers de chapitres courts, elle raconte le quotidien de ces mères et de leurs enfants qui subissent la faim et des conditions de vie inhumaines. Marie-Louise essaie d'être une parenthèse de compassion et d'espoir parmi cette horreur. Régis Delpeuch sait nous raconter des histoires vraies romancées avec des mots simples et accessibles pour les plus jeunes. A la fin de l'ouvrage, on peut découvrir ce que sont devenues les personnes que Marie-Louise a croisées durant l'été 42. Un livre qui raconte l'Histoire à travers le parcours d'inconnus. A découvrir dès 10 ans. #Les4051dePitchipoï #NetGalleyFrance
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Les 4051 de Pitchipoï

Roman court, percutant, très dur, dans lequel Marie-Louise, jeune infirmière de la Croix Rouge, débarque dans le camp de Pithiviers, où sont entassées les familles juives (principalement des femmes et des enfants), raflées en juillet 1942 et qui ont passé déjà plusieurs jours atroces au Vel d'hiv.

C'est elle, la narratrice, qui raconte à la première personne (je ne comprends pas bien le descriptif éditeur, car ce n'est pas ça du tout), et tout ce qu'elle raconte, même si on n'a pas vraiment de surprise, est poignant. Après Pithiviers viendra Drancy, destination pour laquelle elle choisit d'embarquer avec les enfants dans un train à bestiaux, sans lumière ni eau...



J'ai trouvé ce récit fort, mais tellement sombre ! Tous les enfants que l'on suit, et leurs mères, sans exception, vont mourir. C'est atroce. C'est la véritable Histoire, notre Histoire, qui met en cause l'abomination nazie, l'abomination collaboratrice de l'Etat français et de ses représentants (policiers, gendarmes, administration...) et l'abomination des êtres humains, racistes, stupides et sans scrupules (seules quelques bonnes âmes surnagent au milieu de ces affreux, mais n'osent pas manifester leur désaccord).

Il s'agit de l'Histoire, mais il s'agit aussi d'Horreur, et nulle part la lumière ou l'espoir sont présents. C'est une lecture qui m'a complètement plombée et désespérée.

Mais bien-sûr, il n'en reste pas moins un très bon roman, témoignage d'un moment historique que nul ne doit oublier... À lire en se blindant pour ne pas trop pleurer...

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Les 4051 de Pitchipoï

L’Histoire n’a jamais été ma tasse de thé jusqu’à ce que je comprenne que le problème n’était pas la matière (scolairement parlant) en elle-même mais la manière dont on essayait de me la transmettre.



En effet, pour comprendre l’Histoire et m’y sentir impliquée, j’ai besoin qu’on me la raconte avec des personnages, des sentiments, des odeurs, afin de me la représenter le mieux possible ; ce qui est possible grâce aux fabuleux.ses écrivain.e.s et aux romans qu’iels écrivent.



Les 4051 de Pitchipoï fait partie de ceux-là, des livres qui nous font découvrir et revivre une part importante de notre Histoire, pendant longtemps niée : celle de la rafle du Vel’ div’ et de la déportation de milliers de juifs, dont une bonne part étaient enfants.



Le devoir de mémoire - pour se souvenir de ceux qui se sont battus, pour ne pas recommencer les mêmes erreurs, pour éviter aussi longtemps que possible les conflits - est on en peut plus nécessaire, d’autant plus en cette période où la guerre sévit à nouveau en Europe.



Ce roman m’a marqué pour longtemps et fait partie de ceux que je vais garder précieusement. Je suis sortie de ma lecture en ayant découvert des atrocités et des conditions de vie au-delà de l’entendable et de l’imaginable, la gorge serrée et le ventre noué.



La plume de l’auteur est d’une fluidité telle que le roman se lit tout seul, malgré la lourdeur des propos et des événements retranscrits. Je me suis beaucoup attachée aux personnages, partageant leurs douleurs et leur effroi au fil de ma lecture.



Les 4051 de Pitchipoï est un roman important que je vous recommande fortement, malgré les sujets assez difficiles qui y sont abordés. Je vais de mon côté me pencher sur les autres romans de l’auteur qui me donnent très envie !



📕📕📕📕📕/5
Lien : https://www.instagram.com/le..
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Les 4051 de Pitchipoï

Voici mon retour de lecture sur le roman pour ados : Les 4051 de Pitchipoï de Régis Delpeuch.

Ce roman raconte l'histoire vraie d'enfants juifs victimes de la rafle du Vel d'Hiv à travers la voix de Marie-Louise Blondeau, assistante sociale stagiaire de la Croix-Rouge.

​On suit, en alternance et chronologiquement, plusieurs personnages ayant existés.

Notamment une famille juive raflée tous ensemble ; une mère avec ses enfants ; des enfants raflés sans leurs parents ; les militaires allemands en charge d'organiser la rafle : Dannecker et Röthke ; le responsable de la Préfecture de Police chargé des Questions Juives ; des gardiens de la paix.. parfois des zélés.. et même un gardien de la paix bouleversé (PetitJean) qui sauve une famille juive qu'il a arrêté le matin même.

Des personnages qui se croisent dans ce camp et qui m'ont bouleversés car même si c'est romancé ; le fait qu'ils aient existés et la finalité font froid dans le dos.

Certains passages sont difficiles à lire et m'ont mis les larmes aux yeux à de nombreuses reprises.

Les 4051 de Pilchipoi ont existés, tous ses enfants ont été dans les camps de Pithiviers et Drancy avant d'être envoyés à la mort..

Pour qu'ils n'imaginent pas aller vers la mort (ce que les adultes craignaient, sans y croire totalement..) ces enfants étaient persuadés d'aller à Pitchipoi, un endroit imaginaire chanté dans une comptine populaire du folklore Yiddish.

C'est un roman hyper poignant car il relate l'arrivée des raflés du Vel d'Hiv au camp de Pithiviers avant leur transfert à Drançy, leur vie dans les camps, les départs, la séparation avec les parents..

Le parcours de Marie-Louise, assistante sociale stagiaire, fait froid dans le dos. Elle est très jeune, elle m'a touché en plein cœur. Ce qu'elle vit est épouvantable, elle n'a pas signé pour ça ! Elle ne pouvait pas imaginer vivre un truc aussi horrible. Je ne sais pas comment j'aurais réagit à sa place.

En fait, si vous avez vu l'excellent film La Rafle, ce roman aura un goût de déjà vu, A par que dans le film, on suit une jeune infirmière et ici une jeune assistante sociale.

Mais autrement, les deux sont très proches, il y a des similitudes car ils évoquent les mêmes faits.

Comme je suis fascinée par cette période, par ces évènements, le fait que ça me fasse penser au film ne m'a pas dérangé.

Il est tellement important de parler de ce passé pas si lointain à nos jeunes que ce n'est pas dérangeant que le sujet ai déjà été traité au cinéma, au contraire. Pour le devoir de mémoire, c'est capital :)

L'auteur explique bien aux lecteurs que les familles ont été raflées non pas par des allemands mais bien par des français, ce qu'on a tendance à oublier alors que ce fût la réalité. Certains étaient très antisémites, fiers de leur rôles. Tandis que d'autres obéissaient à contrecoeur, et essayaient même d'aider les familles.. en évitant de se faire prendre sous peine de représailles !

L'épilogue, qui se déroule en 1949, m'a beaucoup émue.

Et à la fin, il y a un dossier très complet qu'il est important de lire et faire lire aux ados.

Les 4051 de Pilchipoi est un roman (mais pas que..) bouleversant de par son écriture et ce qu'il relate. J'ai été bouleversé par Marie-Louise et les personnes rencontrées ici.

Je ne peux que vous inviter à le découvrir vous aussi, quel que soit votre âge. Comment a t'on pu faire un truc pareil à des familles, des enfants.. Je ne le comprendrais jamais..

Ma note : un énorme cinq étoiles, évidemment.
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Les 4051 de Pitchipoï

Impossible de sortir indemne de cette lecture...

Une fois n'est pas coutume : dans ce roman, c'est une jeune assistante sociale en stage dans le camp de Pithiviers qui raconte l'horreur à laquelle elle assiste durant des mois interminables. Les maltraitances infligées aux Juifs raflés, le manque d'hygiène, de nourriture, les maladies, l'humiliation, la cruauté, la violence...

J'ai fini ce roman en apnée et en larmes. En tant que maman, enseignante et être humain, je ne peux rester insensible à la lecture de ces destins tragiques.

Je salue le travail de l'auteur, très bien documenté comme en témoignent les dernières pages explicatives du livre, pour rendre accessible cette partie de l'Histoire à de jeunes lecteurs.

Je partagerai ce récit avec mon fils de 11ans, parce qu'il est essentiel de transmettre pour ne jamais oublier.
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Les 4051 de Pitchipoï

En juillet 1942, Marie-Louise, une jeune assistante sociale, vient faire un stage dans le camp de Pithiviers où sont détenus de nombreux jeunes enfants accompagnés ou non de leurs mères. Par les yeux de cette jeune femme, R. Delpeuch fait découvrir le sort des enfants juifs malmenés par les Nazis grâce à la coopération des forces de l'ordre du régime de Vichy.

L'écriture simple et fluide de l'auteur, les chapitres courts de ce roman rendent le récit abordable pour les jeunes lecteurs. Ils s'identifieront à coup sûr à Marie-Louise qui, peu à peu, comprend l'horreur à laquelle elle assiste, impuissante… Sa seule consolation c'est d'apporter un peu de réconfort à ces petits, isolés des leurs, malades et apeurés, jusqu'au départ pour Pitchipoï, un lieu cher à leur imaginaire.

« Pitchipoï, c'est comment dire (…) on le chante dans une comptine populaire du folklore yiddish. C'est au bout du monde et si on y croit, tout y est merveilleux.» Ils ne savent pas que jamais ils n'y retrouveront leur famille, qu'ils seront exterminés sans aucune forme de compassion dans cet endroit immonde qu'est Drancy.



Les recherches de l'auteur et sa narration donnent corps aux enfants raflés et détenus d'abord au Vel' d'Hiv avant d'être déportés vers Pithiviers et Beaune-la-Rolande puis Drancy. Les émotions de Marie-Louise et de ses amies bénévoles sont les nôtres devant leur triste sort et l'inhumanité de ceux qui les entourent. Ce court roman construit simplement a tout pour séduire de jeunes lecteurs intéressés par la seconde guerre mondiale. Je recommande les pages documentaires qui complètent l'ouvrage d'un apport historique.

Je remercie Netgalley et les éditions Scrinéo qui m'ont fait profiter de cette lecture émouvante et nécessaire pour accomplir le devoir de mémoire.

#les4051depitchipoï

#NetGalleyFrance

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En scène

Ce sont des scènes faciles à lire et à jouer. J'ai aimé les thèmes abordés, le harcèlement, les moqueries, le racket, mais aussi l'entraide, la recherche de solutions, la détermination. Les situations sont simples mais de fait abordables pour les petits et déclencheurs de discussions. J'ai moins aimé les saynètes de la fin du livre, car elles sont très courtes et j'y ai trouvé moins d'intérêt.
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En scène

Autant nous avons bien apprécié la première et la seconde pièce, autant les 12 saynètes sont assez inutiles et vraiment trop courtes pour avoir un réel intérêt.



Les sujets abordés sont des sujets importants de société, le respect, le harcèlement, les moqueries ou la vie de famille tout simplement.



Nous avons passé mon fils de 9 ans et moi un bon moment, la première pièce l'emporte à l'avis général - pièce sur le foot et l'école.



Je remercie l'éditeur Sedrap et Babelio pour la sélection lors de la masse critique de mai.
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Les 4051 de Pitchipoï

« – C’est quoi et c’est où Pitchipoï ?

– Pitchipoï, c’est, comment dire, un lieu imaginaire. On le chante dans une comptine populaire du folklore yiddish. C’est au bout du bout du monde et si on croit, tout y est merveilleux. » (P114).



Pauvres enfants ! À travers le récit d’une jeune stagiaire assistante sociale, Marie-Louise, qui les suivra de Pithiviers à Drancy, on assiste à la rafle du Vel’ d’hiv, aux déplacements entre les différents camps de transit, à la séparation des hommes, des femmes et des enfants… à l’état d’esprit de ces pauvres gens. Ce roman a beau être pour les plus jeunes, il n’en reste pas moins qu’il peut être lu par tous. Se rendre compte, ne pas oublier… il n’y a pas d’âge pour cela.



Merci à Netgalley et aux éditions Scrineo. Quelle pépite !
Lien : https://wordpress.com/post/p..
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En scène

De Régis Delpeuch, j'avais bien aimé étudier avec mes élèves ( il y a une vingtaine d'années), Rififi au collège et Rififi à Sarlat.

J'ai également l'habitude de mettre en scène des pièces de théâtre avec des enfants de 9 à 11 ans.

C'est pour ces deux raisons que je n'ai pas hésité une seconde lorsque j'ai vu l'ouvrage En scène proposé par la masse critique jeunesse.



Les deux pièces et saynètes proposées par la Collection Lecture en tête des éditions Sedrap sont accessibles pour des CE2 et des CM1.

Elles sont plutôt amusantes et rythmées et abordent les thèmes de la différence, de la tolérance et du harcèlement.

Ma préférée traite du racket. Elle s'intitule Boule au ventre et correspond bien à des situations problématiques que l'on peut trouver dans les établissements scolaires.

Chacune des deux pièces se veut à la fois dramatique et positive car la situation initiale présente un héros qui se fait malmener par d'autres enfants mais bien heureusement, les gens de son entourage lui apporteront une aide précieuse qui amènera les harceleurs ou racketteur à réfléchir sur leur mauvais comportement.

Ces pièces me paraissent également faciles à mettre en scène et la distribution des personnages est plutôt équilibrée.



J'ai moins adhéré aux saynètes du petit théâtre de Nasreddin. Elles sont très courtes et la chute qui se veut humoristique ne m'a pas forcément amusée à chaque fois.



Je remercie les éditions Sedrap pour l'envoi de ce livre et du fichier de l'élève permettant de faire une lecture plus approfondie en classe.

Et merci à l'équipe de Babelio, bien sûr !
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Les 4051 de Pitchipoï

Marie Louise, assistante sociale de 19 ans vient d'arriver au camp de Pithiviers et découvre l'horreur dans laquelle sont traités les femmes et les enfants.

Même si la livre est court (160 pages), j'ai dû faire des pauses tellement des passages me soulevaient le cœur.C'est la première fois que je lis un livre sur le camp de Pithiviers dans le Loiret.

J'ai aimé le vrai travail de documentation fourni par l'auteur.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Les 4051 de Pitchipoï

Les 4051 de Pitchipoï est un livre pour ne pas oublier. L'histoire nous transporte dans les heures les plus sombres de l'histoire du XXème siècle.



Les 16 et 17 juillet 1942, des milliers de Juifs sont arrêtés lors de la terrible rafle du Vel d'hiv. La plupart seront internés dans les camps du Loiret avant d'être envoyés vers Drancy puis vers les camps d'extermination en Pologne. C'est à Pithiviers que nous faisons la connaissance de Marie-Louise, une jeune assistante sociale stagiaire de dix-neuf ans.



Au travers de chapitres courts, elle raconte une réalité inhumaine. Elle nous fait ressentir la terreur, la douleur et la détresse que subissent les femmes et les enfants internés. Les descriptions sont détaillées, on ressent la peur, la faim, on entend les pleurs des enfants, les cris des mères. Marie-Louise incarne l'espoir et la compassion, elle lutte pour le bien-être de chacun et tente d'offrir un peu de réconfort dans un monde qui semble s'effondrer autour d'eux.

L'écriture de Régis Delpeuch est simple et efficace, il trouve les mots justes pour décrire l'horreur, l'indifférence et le racisme. Ce qui rend ce récit encore plus touchant, c'est qu'il repose sur des personnes réelles.

A la fin de l'ouvrage, on peut découvrir ce que sont devenues les personnes que Marie-Louise a croisées durant l'été 42.



De nombreux récits ont décrit la vie dans les camps d'extermination, rares sont ceux qui racontent la vie dans les camps d'internement français avant le grand départ. C'est ce qui fait l'originalité de ce livre.

Merci aux éditions Scrinéo et à NetGalley pour cette lecture.

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Tom et Zaïa se racontent leurs familles de pa..

Un chouette petit livre avec de jolies illustrations qui permet vraiment de présenter le parrainage en Belgique.

On y rencontre Zaïa qui vit avec sa maman et Tom qui vit en institution mais aussi deux familles de parrainage. Il y a Carole, la marraine de Tom ainsi que Robert et Maryse avec leurs deux enfants Alice et Félix, le parrain et la marraine de Zaïa.

L'histoire commence au moment où Zaïa vient de rencontrer sa famille de parrainage pour la première fois. Nous les suivons ensuite pendant quelques mois dans leurs parrainages avec des hauts et des bas.

Ce livre a été initié par une famille de parrainage et un Service d'Accompagnement du Parrainage ce qui apporte une vision réaliste et honnête de la réalité de cette belle aventure humaine.
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