René Philippe

La série des Sylvie est typique de la littérature des années 60-70 avec ses illustrations idéalisées . Sylvie hôtesse de l'air est la première aventure de l'héroïne , cette série comptabilisera 98 titres .

Sylvie est une jeune fille résolument moderne pour l'époque , dynamique , entreprenante , elle arrive toujours à se sortir des situations les plus difficiles .

Malheureusement , cette série comme beaucoup d'autres de l'époque a mal vieilli , elle est remplie de clichés .

Dans les années 60 et 70 , les Editions Marabout étaient très connues en Belgique , leurs diverses publications avaient beaucoup de succès et leurs livres figuraient dans la bibliothèque de nombreux belges .

Sylvie est l'héroïne fétiche de la collection Marabout Mademoiselle des années 1950, 1960 et 1970. A ses débuts, elle exerçait une profession qui faisait rêver les jeunes filles : hôtesse de l'air.

Mais comme la profession d'hôtesse de l'air était dévolue aux seules célibataires, René Philippe a dû étirer les fiançailles de Sylvie pour permettre à la série à succès de se poursuivre. Après son mariage et la naissance de jumeaux, Sylvie a exercé plusieurs petits boulots occasionnels, toujours gratifiants et lui permettant d'évoluer dans différents pays et milieux.



Sylvie à Nice, écrit au début des années 1970 voit Sylvie, toujours jeune et jolie, devenir l'image d'Air Taxi, la filiale d'Air Europe pour les avions de location. Elle doit se rendre quatre jours à Nice où se déroule un festival du film publicitaire. Le réalisateur lauréat se verra confier la réalisation de la publicité pour le lancement d'Air Taxi.



Démétrios Agrimentopoulos, un sculpteur célèbre et président du jury du festival, tombe sous le charme de Sylvie et veut la prendre pour modèle. Mais le festival va lui réserver bien des surprises.



Un livre jeunesse trouvé dans une boite à livre, que j'avais lu lors d'une hospitalisation en 1975 et qui m'avait permis de m'évader. Une relecture agréable. Même si, par la suite, j'ai préféré les aventures de Bob Morane, le héros de Marabout Junior, aux aventures plus exotiques.

Sylvie, héroïne rivale de Bob Morane dans les années 1950, a dû abandonner son métier d'hôtesse de l'air pour se marier. Mais elle n'en continue pas moins à vivre une vie active. Après quelques années de mariage, René Philippe a dû néanmoins aborder la grossesse et la maternité de son héroïne. Une grande nouveauté à l'époque, même si on est loin d'EVRAS.

Arsène, l'oncle de Sylvie, vient de mourir en Polynésie. Il a légué à sa soeur une petite île dans les Tuamotu, ainsi qu'un fabuleux diamant.

Sylvie parvient à convaincre son mari et sa mère d'aller visiter cette île perdue dans l'Océan Pacifique. Par une nuit de cyclone, le roi est étranglé et le diamant et la statue du dieu Kézuma volé.

En l'absence de tout moyen de transport pour quitter l'île, Sylvie décide de mener l'enquête. A ses risques et péril, comme d'habitude.

Marabout jeunesse a connu le succès dès le début des années 1950 avec Bob Morane et ses aventures exotiques. Une héroïne devait elle aussi séduire les jeunes lectrices, mais en restant dans la limite des rôles sexués de l'époque : infirmière et non médecin, hôtesse de l'air plutôt que pilote, tout en sachant que le but était de trouver un mari et d'avoir des enfants.



Le succès de Sylvie, hôtesse de l'air surprit et l'auteur dut faire preuve d'imagination pour prolonger les fiançailles de Sylvie, car la profession d'hôtesse de l'air était interdite aux femmes mariées (et inimaginable pour les mères de famille). Ce n'est qu'en 1963 qu'Air France autorisa le mariage des hôtesses, alors que les stewards et pilotes étaient libres de se marier ou pas. L'interdiction est d'ailleurs encore valable pour certaines compagnies du Moyen Orient.



Marabout jeunesse fut ensuite scindé avec la création de Marabout Mademoiselle, plus spécifiquement destiné aux adolescentes.

Les jumeaux Virginie et Eric sont enfin près pour aller à l'école. Si tout se passe bien pour Virginie, pour Eric c'est tout autre chose. Tous les matins, il pleure et demande à ses parents de le rammener à la maison.

C'est le désespoir pour Sylvie et Philippe. Sur les conseils du père Brun, il décide de mettre Eric chez les louveteaux où il retrouve un de ses copains de classe. Tout à l'air d'aller pour le mieux, jusqu'au jour du camp.

je l'ai lu petite, j'avais adoré, j'aimerais les relire tous mais pour les trouver...

Un livre d'un ancien monde. Qualités et défauts propre à ces temps.

Lu pour le titre et le sujet, résonance personnelle.

Le cocasse est qu'il y a des titres magiques dans cette série des Sylvie, comme "Sylvie n'aime pas le chewing-gum". Il me semble que même Martine n'aurait pas osé.