[…] j’essaye de me tenir informée de tout ce qui se passe en Roumanie. Là-bas, la réalité est plus fascinante que n’importe quel film.
(p. 43, Ioana Uricaru, propos recueillis par Laure-Élisabeth Bourdaud)
De nombreux hommes pensent que nous, les femmes, représentons la moitié du ciel, mais nous voulons aussi être la moitié de la terre.
(Dilma Roussef, p. 17)
"aimer c'est rayonner de l'éclat intime d'une lumière qu'on s'invente à deux" (Serge Joncour, p. 119)
L’homme est celui qui ne peut s’empêcher de croire en des jours meilleurs. Le sage, lui, tire son courage du désespoir même. Il n’espère rien, car il a cessé d’avoir peur. Il ne craint rien, car il a cessé d’espérer quoi que ce soit.
(p. 117)
[Se] faire lire une histoire qui fait peur sur les genoux d’un papa ou d’une maman, c’est s’offrir les émotions de la tempête sans avoir quitté la sécurité du port.
(Marie-Hélène Delval, p. 139)
La politesse se traduit par des mots et une gestuelle . C'est un art subtil qui nécessite un apprentissage comme une langue en soi.
J’ai contracté dès l’enfance la maladie de la lecture. (Gabriela Adamesteanu)
L’écriture, c’est l’antitemps […]. Si on la compare à l’acte sexuel, les deux font oublier le temps, mais, en amour, il vous rattrape très vite.
Annie Ernaux, p. 154
"L'idée est de se défaire des repères dont vous croyez qu'ils vous portent, mais qui vous font défaut tout le temps, parce que ce sont de mauvais héritages"
Le courage de se perdre - Anne Dufourmantelle
On aimerait que la société égyptienne comprenne enfin que l'on peut se vêtir de façon excentrique, jouer une musique étrange sans être pour autant des fous!
Cherine Amr
Les dictateurs, par définition, redoutent les mots plus que les balles. Les mots creusent leur sillon dans les consciences et les mémoires.
Écrire ne va pas sans angoisse et intranquillité. C'est choisir son propre enfer
Rosa Yasa Hassin