Citations de Revue Muze (24)
[…] j’essaye de me tenir informée de tout ce qui se passe en Roumanie. Là-bas, la réalité est plus fascinante que n’importe quel film.
(p. 43, Ioana Uricaru, propos recueillis par Laure-Élisabeth Bourdaud)
De nombreux hommes pensent que nous, les femmes, représentons la moitié du ciel, mais nous voulons aussi être la moitié de la terre.
(Dilma Roussef, p. 17)
"aimer c'est rayonner de l'éclat intime d'une lumière qu'on s'invente à deux" (Serge Joncour, p. 119)
La politesse se traduit par des mots et une gestuelle . C'est un art subtil qui nécessite un apprentissage comme une langue en soi.
L’homme est celui qui ne peut s’empêcher de croire en des jours meilleurs. Le sage, lui, tire son courage du désespoir même. Il n’espère rien, car il a cessé d’avoir peur. Il ne craint rien, car il a cessé d’espérer quoi que ce soit.
(p. 117)
[Se] faire lire une histoire qui fait peur sur les genoux d’un papa ou d’une maman, c’est s’offrir les émotions de la tempête sans avoir quitté la sécurité du port.
(Marie-Hélène Delval, p. 139)
J’ai contracté dès l’enfance la maladie de la lecture. (Gabriela Adamesteanu)
L’écriture, c’est l’antitemps […]. Si on la compare à l’acte sexuel, les deux font oublier le temps, mais, en amour, il vous rattrape très vite.
Annie Ernaux, p. 154
"L'idée est de se défaire des repères dont vous croyez qu'ils vous portent, mais qui vous font défaut tout le temps, parce que ce sont de mauvais héritages"
Le courage de se perdre - Anne Dufourmantelle
On aimerait que la société égyptienne comprenne enfin que l'on peut se vêtir de façon excentrique, jouer une musique étrange sans être pour autant des fous!
Cherine Amr
Les dictateurs, par définition, redoutent les mots plus que les balles. Les mots creusent leur sillon dans les consciences et les mémoires.
Écrire ne va pas sans angoisse et intranquillité. C'est choisir son propre enfer
Rosa Yasa Hassin
Une minute dure une minute, quoi que nous fassions pendant cette minute, et quoi qu'en pense notre cerveau, qui est un très mauvais chronomètre, une tocante minable et imprécise qui se dérègle à tout bout de champ.
Etienne Klein
Sénèque à Lucilius :
Certains moments nous sont retirés, certains dérobés, certains filent. La perte la plus honteuse, pourtant, est celle que l'on fait par négligence. Veux tu y prêter attention : une grande partie de la vie s'écoule à mal faire, la plus grande à ne rien faire, la vie toute entière à faire autre chose.
Aujourd'hui, là où il y a un outil de propagande, on le voit très vite délégitimé sur Internet, à travers une caricature, un détournement...
Les mafieux ne sont plus seulement des tueurs, mais des chefs d'entreprise, des médecins, des avocats... et des institutrices.
Tour à tour libre, déchue, massacrée, renouvelée, la culture indienne est toujours bien vivante.
N'avez vous jamais constaté que, quand vous sortiez d'une belle exposition ou d'un bon roman, vous vous sentiez plus souriant ?
Le jour où j'ai décidé de me rendre heureuse, j'ai commencé à lire, dans toutes les directions. Zaz
Daphné a creusé sa solitude en aimant sa maison plus que son mari. Menabilly était sa muse et sa protection.
"La radio est le seul média qui transmettre une émotion immédiate. On entend, on voit et on se souvient. C'est inégalable" - Les voix de la radio par Anne Laure Bovéron
"Les Tsiganes ont toujours utilisé leur langue pour communiquer entre eux, en toute discrétion. Çà les a protégés pendant des siècles"
Écrire en dépit du tabou - Sabrina Kassa
"Françoise Dolto demandait à son ange gardien des places de parking, le pape Jean XXIII de le réveiller le matin et celui de Françoise romaine brillait la nuit pour lui permettre de lire"
Alix de Saint-André - Facteur céleste
Les partis politiques, à la grande époque de la propagande, sont des communautés de vie dans lesquelles les artistes s'impliquaient totalement.