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4.08/5 (sur 13 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Richard Moss a obtenu son doctorat en médecine à New York en 1972.

Après quelques années de pratique, il a exercé la médecine jusqu'en 1976, il a compris qu'il était appelé à servir la vie d'une façon différente : utiliser le pouvoir de la conscience pour retrouver la sagesse de notre soi véritable.

Depuis lors, il est devenu un enseignant de renommée internationale dans les domaines de la conscience et de la transformation intérieure.

Il est l'auteur de cinq livres qui ont été traduits en plusieurs langues; ce sont les Éditions Le Souffle d'Or qui l'ont fait connaître en France en publiant ses premiers livres : Le papillon noir (20 000 exemplaires vendus), Le deuxième miracle.

site de l'auteur:
http://richardmoss.com/fr/
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Richard Moss présente son dernier ouvrage paru en avril 2012 aux éditions Le Souffle d'Or : Plénitude, empathie et résilience ; Apprendre le Pouvoir de la Présence.


Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
J’entends sans arrêt des personnes dire qu’elles «se cherchent». Mais ce qu’elles disent en réalité, c’est qu’elles passent leur temps à rejeter ce qui est en elles ou dans leur vie. Nous ne pouvons pas nous chercher car nous ne pouvons pas nous perdre ; chaque sentiment, chaque pensée, et la qualité de vie qu’ils apportent, est le Soi. Résistez et la souffrance s’ensuivra. Accueillez avec une tendre attention, et la plénitude s’ensuivra. La beauté est dans l’œil de celui qui regarde, de même que la laideur. Nous nous accueillons à chaque instant dans notre être et la façon dont nous accueillons est la façon dont nous nous sentons accueillis. C’est la réalité du présent.
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J'avais inconsciemment besoin de la maladie d'autrui pour justifier le médecin et le guérisseur. Bref, tout ce que «je» vivais (humeurs, fantasmes, espoirs, craintes, tous mes travaux et plus particulièrement ma quête d'une conscience supérieure) servait à me créer «moi» : autant de formes de narcissisme, autant de façons de nier le Divin.
Le plus difficile dans tout cela était d'admettre que jamais je n'avais aimé qui que ce fût pour lui-même. L'amour que je croyais avoir éprouvé n'était que la plus puissante des forces de définition de soi, la manière la plus habile de me justifier. Jamais ceux que je dis aimer n'avaient véritablement compté pour moi. Seule importait la façon dont je pouvais me reconnaître à travers eux. Je comprenais pour la première fois que le narcissisme n'est pas une simple vanité, mais qu’il est l'essence même de la conscience sujet/objet. Nous ne recherchons à l'extérieur qu'un miroir qui puisse refléter notre vie, où nous ne regardons que nous mêmes.
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Plus notre esprit s'éloigne du présent, plus nous nous mettons à fonctionner sur un mode émotionnel limité. Un faible niveau d'énergie représente un rétrécissement de la conscience, et nous nous sentons diminué et isolé. Nous devenons dogmatique, inflexible et craintif. Alors, nous nous transformons en victime de la peur, de la colère, de la méfiance, du besoin et autres émotions potentiellement destructrices. Moins disponibles, les prodigieuses profondeurs de notre conscience élargie peuvent même devenir menaçantes. Notre aptitude innée à la joie de vivre disparaît. Au lieu de nous sentir relié à nous-même et d'accueillir la vie avec la totalité de notre être, nous vivons de plus en plus dans un soi factice et rigide, composé pour nous protéger de ce que nous ne voulons pas ressentir.

Dans cet état d'esprit, à la fois protecteur et limité, nous devenons un spectateur, le plus critique, et croyons que nous sommes — et que le monde est — ce que nous en pensons. Lorsque nous agissons sur ce mode d'évitement, penser sur nous, les autres et le reste du monde devient notre passe-temps favori, parce que nous ne savons pas ressentir notre profondeur dans l'« instant-Présent », ni goûter la vie directement. À terme, notre esprit finit par adopter une conduite addictive, vivant de plus en plus dissocié de l'immédiateté de notre être. C'est la raison fondamentale pour laquelle nous sommes si insatisfait de nous-même et manquons d'empathie envers les autres.

Le premier enseignant de l'esprit non éveillé est la peur. Enfant, nous vivons en permanence dans le présent, transparent à l'amour, mais aussi vulnérable à tous les traumatismes. Pour survivre émotionnellement, nous apprenons à projeter notre esprit loin de toute sensation bouleversante, comme la solitude ou la honte. Nous soustrayons notre conscience au présent, là où les émotions sont potentiellement les plus vivantes et les plus intenses. Progressivement, nous nous conditionnons à éviter le présent, et de ce fait, notre intimité avec nous-même et la vie s'amenuise.
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Je vis défiler devant moi, une à une, toutes les visions que je m'étais forgées, et même les plus nobles d'entre elles - ma carrière de médecin, mes travaux sur la guérison et l'enseignement que je dispensais - s’avérèrent n'avoir été qu'égoïsme fondamental, en vue de construire ce «moi ». C'était moi cherchant à me créer moi-même (l'ego créant une identité) sans jamais, ne fût -ce qu'un instant, avoir le moindre élan désintéressé sincère, véritable. Il fallait que l'on ait besoin de moi.
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Il est beaucoup plus facile – trop facile – d'affirmer notre identité en nous mettant, autant que faire se peut, au service de nobles causes qui visent à transformer notre monde en un monde meilleur. De tels efforts contribuent certainement au déclenchement de la transformation ; mais nous devons aussi regarder en face le fait qu'un véritable changement est de loin plus radical et exigeant. Cela dépasse tout concept, tout espoir que nous puissions avoir d'une vie meilleure. Si nos efforts nous apportent estime de soi et auto-satisfaction, au point que nous nous détournions complètement d'une recherche plus profonde, ils peuvent en fin de compte infirmer notre vitalité et réduire les possibilités qui s'offrent à nous de changer fondamentalement notre conscience.

La transformation tient du désir et de l'intention, mais participe également de l'intuition et du lâcher-prise.
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[S]i vous êtes noyé dans des pensées négatives sur vous-même, l'emploi d'affirmations positives telles que « Je suis en parfaite santé » ou « Je suis beau/belle et désirable » peut être un moyen important et efficace d'équilibrer temporairement les plateaux de la balance et de vous sortir de la posture négative. Toutefois, il ne traite pas le problème plus profond, qui est que vous êtes toujours au niveau des histoires que l'ego raconte sur vous. [...L']affirmation vient de la pensée, et la pensée n'est jamais autre chose qu'un instrument de l'ego.

Selon moi, il existe deux sortes d'affirmations « positives ». Premièrement, il y a une reconnaissance de soi qui émerge spontanément, comme la réalisation « Je suis en parfaite santé » qui arrive sans qu'on la sollicite, sans aucune intention consciente. Immédiatement, vous savez que vous êtes en parfaite santé. [...]

En revanche, lorsque vous employez intentionnellement une affirmation positive, son pouvoir de guérison est toujours inférieur à celui de celle qui surgit spontanément. Pourquoi auriez-vous besoin – sauf à vouloir restaurer un équilibre temporaire – d'affirmer quelque chose de positif sur vous-même, en dehors du fait qu'une partie de vous croit le contraire et qu'elle a peur de vos jugements et des émotions qu'ils créent ? Même si vous pouvez temporairement retrouver un certain bien-être grâce aux affirmations positives, vous n'en êtes pas moins en train d'énoncer aussi inconsciemment des jugements négatifs. Dès que l'effet de l'affirmation s'efface, le négatif refait surface, du moins tant que vous ne savez pas réellement qu'il est faux. Dans ce cas, bien sûr, vous n'avez plus besoin d'une affirmation positive.

Un travail plus profond consiste à voir que vous n'êtes ni l'affirmation négative, ni l'affirmation positive – ce ne sont que des pensées.
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La maladie est aussi bien une occasion de transformation que le voyage ou le bonheur.
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A l'instant où le papillon noir se posa sur mon front, toutes ces questions s'évanouirent. La vie m'apparut alors avoir une signification et une valeur fondamentales et immuables, dont l'accès ne demandait aucun cheminement. De tout temps cette valeur avait existé, et à jamais elle demeurait. Je percevais et connaissais notre complétude, non pas à partir d'une quelconque conviction idéologique, mais parce que mon identité était complète. Toutes mes questions sur le sens de la vie trouvèrent leur réponse dans ce sentiment de totalité.
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Celui qui aime, aime l'amour
et, aimant l'amour,
forme un cercle si complet
qu'il n'est pas de fin à l'amour.
- SAINT BERNARD-
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Pour notre conscience du Premier Miracle, la souffrance est une chose finie avec des causes finies, et nous nous imaginons que le Salut pourra nous venir de la religion, ou de la méditation, de la science, la médecine, la pensée positive… toute panaéce bonne à pallier la misère et l’angoisse de notre moi du Premier Miracle à jamais fragilisé.. Ce n’est pas que toutes ces choses ne puissent, provioirement, alléger la souffrance: c’est qu’elles ne peuvent pas nous sauver. Il existe une dimension lus profonde à la souffrance, et elle est acausale: elle est part et partie de notre incarnation en évolution. Notre ego ne peut guérir cette souffrance à sa source.
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