Indy contemplait son compagnon, cherchant à mieux distinguer ses traits.
- Qui êtes-vous ?
- Tu as déjà lu mon histoire, même si tu la crois fausse. On me donne de nombreux noms et, avant peu, je renaîtrai dans la légende sous celui de Gandalf.
Indy comprenait maintenant que le calice était l'essence même d'une conscience plus élevée, qui existait en quiconque voulait se donner la peine de la chercher.
- Il y est écrit que des imbéciles de votre espèce, colonel, feraient mieux de lire les livres, au lieu de les brûler en place publique !
(page 197)
- Regarde Robespierre et Marat, enjoignit Milford en s'approchant de l'effigie des deux révolutionnaires. Ces deux-là sont particulièrement authentiques.
- Pourquoi cela ?
- Parce que Mme Tussaud a utilisé leurs têtes comme modèles juste après qu'ils ont été guillotinés.
Indy s'éclaircit la voix.
- Très pratique. J'imagine qu'elle n'a pas eu à leur demander de garder la pose.
(page 95 - Milady 2008)
Soudain Henry se mit à courir vers les mouettes en agitant les bras et criant comme un fou.
Les oiseaux prirent leur essor en masse, s'élevant par centaines dans l'air sur la route du Messerschmitt, dont les mitrailleuses prenaient déjà la plage sous leur tir.
Puis l'avion heurta le nuage de mouettes, déchiquetant les oiseaux. Les corps éclatèrent, masquant le pare-brise de leur sang, pénétrant le moteur de leur chair.
Les mitrailleuses se turent alors que le Messerschmitt passait au-dessus d'Indy et d'Henry, le moteur secoué de ratés. Un instant plus tard, il disparaissait derrière un éperon rocheux.
Peu après, une explosion retentissait et une épaisse fumée monta dans le ciel.
Indy, complétement épuisé, se laissa choir dans le sable. Henry vint s'asseoir à coté de lui.
- Je me suis souvenu de ce que disait Charlemagne, dit-il. "Que mes armées soient les rochers et les arbres et les oiseaux dans le ciel."
- Pourquoi aurait-il agi ainsi ?
- Sans doute pour invoquer la mort de l'ours réel. C'est de la magie par sympathie, une méthode aussi ancienne que ces collines.
- Quels superstitieux...
- Bah, ce qui est superstition pour l'un est religion pour l'autre, fit Indy en se relevant.
(page 33 -Milady 2008)
En fait, le seul souvenir encore visible de son enfance était une cicatrice sur le menton, due à une bagarre contre des voleurs qu'il avait surpris dans une caverne déserte alors qu'ils se préparaient à dérober une relique de la conquête espagnole.
(page 13 - Milady 2008)
- Le calepin que vous avez dans la poche intérieur de votre blouson.
Henry partit soudain d'un rire qui donna à Indy l'envie de se cacher dans un trou de souris.
- Elle est bien bonne ! s'exclama le vieil homme. Vous pensez mon fils assez bête pour rapporter mon journal à l'endroit même ou j'ai...
Henry se tut abruptement et se tourna vers son fils.
-Tu n'as pas fait une chose pareille, Junior ?
Indy grimaça un sourire.
- C'est à dire que... euh...
- Tu n'as pas fait ça ? gronda Henry.
-En vérité...
- Bon dieu, tu l'as fait.
- Ne pourrions-nous discuter de ça plus tard, papa.Je ne trouve pas le moment bien choisi.
- J'aurais du l'expédier au Marx Brothers, siffla le vieil homme entre ses dents.
(page 131-132)
Quand vous reviendrez dans votre monde, les choses vous sembleront confuses. Vous douterez de ce qui s'est vraiment passé. Mais souvenez-vous de ce que nous disons ici : "l'unité de l'ensemble dépend de chacun et de tous."
(page 285 - Milady 2008)
ce livre,je vous le recomende