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Critiques de Robbert Fortin (1)
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La lenteur, l'éclair

« J'ai créé de mémoire ce journal de poèmes d'où ont surgi par fragments dix années de ma vie (1960-1970). Je n'ai pas voulu me nourrir de la nostalgie du temps traversé, mais m'en détacher pour rendre possible le temps actuel, unifié dans la diversité des expériences. J'ai cherché l'instant où mes sens ont été remués par une sensation de lumière de vie, fragile, incertaine, mystérieuse. De la lenteur, naît l'éclair du poème. » – Robbert Fortin



Robbert Fortin a traîné sur son dos des années entières d'éprouvances de toutes sortes, il aura vu défiler maintes saisons. Et dans l'une d'elle, il s'est permis de s'accoster un moment, de reprendre son souffle, après tant de ressentis et d'expériences accumulées sur le Chemin de la Vie. Il a posé tout le poids des mots en un recueil. Sans doute pour mieux repartir, épaules légères. Et il l'a fait délicatement, on le sent, on le lit. Sa poésie est telle l'ombre de la « Tortue qui traîne sur son dos la Terre ». Dix longues années de sensations éprouvées, de rencontres et d'amours, mis en un seul recueil « La lenteur, l'éclair » ; et pourtant, il aura composé des poèmes d'une délicatesse à couper le souffle, sans la moindre lourdeur. Cela en fait un condensé fluide, un recueil savoureusement mûrit où l'on sent l'évolution de l'Être qui subit les changements du temps et de la pensée, à travers les épreuves, les sens percutants. Tout cela transcrit avec un recul admirable et une lucidité visiblement acquise au fil du temps. Poème après poème. Les vers respectent tantôt la forme, et se surprennent plus tard à dérailler, à sortir de la marge, à faire exploser les mots en caractères gras pour se distinguer, pour finir par se couper les uns des autres par d'interminables espaces, il y a douce explosance, certes, mais qui même dans sa démesure semble nous éclairer d'un : « Là, c'était l'éclair, voyez-vous, mais je vous partage aujourd'hui ces mots sereinement, car j'ai trouvé ma propre scintillance intérieure » ... Et tout redevient savoureusement calme. De la lenteur du grand écrivain qui prend le temps de germer les mots, naît indéniablement la Lumière d'un recueil fabuleux.



« Poèmes

La Réel rêVE d'éviter la FaiLLe le coeur toujours prompt à se nourrir de l'évocation des SourCES quand la TERRE s'éveille vient le SOUFFLE de quelques mots à faire émerger poèmes porteurs d'eau l'humain qui les fuyait les entend dans son esprit chacun appelle la vie elle seule convoitée elle seule jaillie de la simplicité TOUT offrir c'est AIMer plus que soi je marche à NOUS avons les mains LIBRES imagine une VOIX offrant au verbe un anneau de partage vert sur blanc nous savons que LA lumière n'est pas oour NOUS une aube défendue dehors des hommes se battent pour la luzerne d'amour il faut DEUX MAINS à l'espoir deux mains pour naître plusieurs au bout de chaque parole pour défendre la beauté

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