Pour Tex, la peinture était un véhicule formidable pour mettre en valeur la petite et la grande histoire du peuple québécois par le biais de ses travers amusant. Les remises en question de la tradition picturale telles que revendiquées par les avant-gardes de son époque lui étaient incompréhensibles. Fondamentalement, sa peinture se devait d'être accessible; une peinture populaire, inspirée du peuple, pour le peuple.
En 1953, Riopelle fait sa première exposition individuelle à la galerie Pierre. Lors des premières ententes conclues entre l'artiste et le marchand. Loeb achète toute la production de Riopelle : par la suite, il en acquiert la moitié. Avec "ses marchands", le peintre n'entretient pas que des liens économiques; une amitié basée d'autre valeurs doit coexister.
Frère Jérôme (Ulric-Aimé Paradis) (1902-1994)
L'apport du frère Jérôme à l'aventure de l'art moderne au Québec est souvent mésestimé. Son parcours n'a pas pourtant rien de banal. Religieux, peintre et professeur, il a rencontré Paul-Émile Borduas dans les années 1940, alors qu'il enseigne le dessin et la peinture au collège Notre-Dame. Le frère Jérôme trouve dans la pensée de Borduas une source inépuisable d'inspiration d'inspiration et une motivation qui guidera son action jusqu'à la fin de ses jours.