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3.64/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Sedan , le 7/12/1882
Mort(e) à : Kremlin-Bicêtre , le 29/02/1978
Biographie :

Robert Debré, né à Sedan (Ardennes) le 7 décembre 1882 et mort au Kremlin-Bicêtre le 29 avril 1978, est un médecin français, considéré comme l'un des fondateurs de la pédiatrie moderne.

Robert Debré est associé au renouveau et à l'essor de l'Institut national d'hygiène (futur INSERM) dont il sera le président de 1946 à 1964, et à la création des Centres hospitaliers universitaires (CHU) avec la réforme hospitalo-universitaire en 1958. Il est élu membre de l'Académie des sciences en 1961 et il est membre de l'Académie nationale de médecine.

Son ouvrage de pédiatrie, Traité de pathologie infantile, écrit en collaboration avec Paul Rohmer et paru en 1946, fit autorité pour toute une génération de médecins. Il est souvent considéré comme le père de la pédiatrie française moderne, voire européenne. Il était à la fois le collègue et l'ami des professeurs Jean Quénu, Paul Rohmer (1876-1977) et Albert Besson (1896-1965).

Il fit sa dernière allocution publique le 1er novembre 1976, alors agé de 94 ans, à la cérémonie du centenaire de Paul Rohmer (1876-1977) au grand amphithéâtre de la faculté de Médecine de Strasbourg.

Un hôpital dans le 19e arrondissement de Paris (l’hôpital Robert-Debré), conçu par l'architecte Pierre Riboulet, porte son nom, ainsi que le CHU de Reims.

Marié en deuxièmes noces avec Élisabeth de La Panouse fille de Sabine De Wendel (descendante des De Wendel.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (68) Voir plus Ajouter une citation
Nos enfants, c’est notre éternité.
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Au cours de l'automne, (1939) ... notre simulacre d'action dans la forêt de la Warndt ... nous apparut bientôt comme une sorte de honteuse comédie pour faire semblant de venir au secours de la Pologne écrasée...

2525 – [Le livre de poche n° 4890, p. 301]
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On lisait beaucoup. On se prêtait des livres, on en empruntait au cabinet de lecture. Il existait toute une littérature destinée aux enfants et aux jeunes gens. Les plus petits étaient fidèles à la « Bibliothèque Rose » où dominaient les célèbres histoires de la comtesse de Ségur née Rostopchine. Les plus grands lisaient passionnément les ouvrages de Jules Verne et les romans d'Erckmann-Chatrian. Tous connaissaient par cœur les aventures de la famille Fenouillard et du sapeur Camember dont l'image leur était familière. Beaucoup de livres étaient interdits aux jeunes et presque tous aux jeunes filles et jeunes femmes, alors que les grands classiques et romantiques étaient entourés d'un respect intangible. On aimait les ouvrages d'histoire. Dans toutes bibliothèques figuraient les nombreux volumes de l'Histoire de la Révolution et de l'Empire de M. Thiers. Mais l’histoire récente et contemporaine, qui ne figurait pas dans les programmes d'études, était réservée à ceux qui s'occupaient de politique.

2309 – [Le livre de poche n° 4890, p. 14]
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En contant son histoire, ne fait-on pas l'éloge de soi-même ? Complaisant pour les bons sentiments, on laisse dans l'ombre les défaillances, les fautes commises. Et comment faire un choix, alors qu'affluent à la conscience les souvenirs des événements, grands et petits, des hommes que l'on a connus, des conduites que l'on a tenues ? Et puis, aussi fidèle ou bien exercée qu'elle paraisse, la mémoire est capricieuse.
Lorsque l'on sait le peu que vaut le témoignage humain à l'évolution perpétuelle qui modifie toute chose, il convient de se demander dans quelle mesure sont vraies les images du passé, que l'ont a créées en soi-même.

2307 – [Le livre de poche n° 4890, p. 7/8]
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(1940) J'ai retrouvé Marcel Thiébaut. Tous deux nous apercevons le général Weygand donnant l'impression d'être fringant, revêtu qu'il était d'un uniforme impeccable. Marcel Thiébaut me murmure : « Général de 70, beau cavalier, prêt à se faire tuer pour l'honneur de l'armée, mais incapable de la préparer à la guerre et de la commander. Quelle phrase ridicule et trompeuse il a prononcée à la veille de la guerre, et maintenant il est heureux de garder quelques troupes pour se battre contre le peuple, s'il se réveille, comme l'ont fait se aînés au moment de la Commune... »

2538 – [Le livre de poche n° 4890, p. 317]
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Une nuit, pour prendre des nouvelles d'un colonel blessé, j'allais jusqu'à l'auto-chir de Robert Proust établie sous Verdun. Son ambulance ne devait pas recevoir de blessés urgents cette nuit, les bombardements n'allaient pas jusqu'à nous. Sous le ciel sillonné de fusées lumineuses il me parla longuement de son frère Marcel, de sa santé, de son œuvre, tandis que pendant ces heures étranges notre conversation était ponctuée par le bruit de la canonnade. Je me suis souvenu de tout ce que Robert Proust m'avait dit de son frère lorsque, beaucoup plus tard, je fis paraître une étude sur Marcel Proust, ses sommeils et ses réveils, dont l'envoi au général De Gaulle me valu une réponse fort intéressante. Il écrivait notamment que mon étude aidait « à comprendre, plaindre et admirer l'hypnose, les hâtes, les angoisses de ce génie et cette vie commune de la création littéraire et de la souffrance. »

2349 – [Le livre de poche n° 4890, p. 177]
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Nous habitions dans une petite avenue qui portait alors le nom de Masséna et où l'on voyait une statue, plus grande que nature, du maréchal de l'Empire. C'est au milieu des jardins qui entouraient notre logis que nous faisions de grandes parties de jeux, mes frères, ma sœur et moi-même, et tous les enfants du voisinage devenus nos compagnons. Parmi eux se trouvaient René Le Senne, sage, timide même, qui devint le grande philosophe, que l'on connaît, et Raoul Nordling, qui devait, comme consul général de Suède, jouer un rôle lors de la libération de Paris.

2320 – [Le livre de poche n° 4890, p. 27/28]
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Le grand sanhédrin (9 février 1807) réuni par Napoléon Ier avait accepté toutes les obligations que celui-ci avait imposées pour incorporer définitivement à la nation les juifs de France, sauf celle du mariage entre les juifs et les chrétiens que l’Empereur estimait nécessaire dans une proportion qu'il avait lui-même fixé.

2327 - [Le livre de poche n° 4890, p. 36]
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Parmi ses professeurs laïques, mon père avait gardé le souvenir de deux d'entre eux devenus plus tard célèbres : Paul Bourget, alors jeune étudiant, qui lui donna, ainsi qu'à mes oncles, des répétitions pour les préparer au baccalauréat, et Burdeau, dont la philosophie se rattachait aux doctrines de Kant et d'Auguste Comte. Celui-ci devint plus tard un homme politique et fut attaqué lors du scandale de l'affaire de Panama. Maurice a tracé dans « Leurs Figures » une image cruelle de cette homme (…) Mon père n'a cessé de me répéter que Burdeau avait été injustement outragé. A un bal chez les Ferry, je devais rencontrer, bien des années plus tard, la frêle et charmante Mlle Burdeau, sa fille, et je fus heureux de lui dire le respect que mon père avait gardé pour les siens.

2313 – [Le livre de poche n° 4890, p. 23]
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La décision de ne plus considérer le français comme langue diplomatique de référence, au moment du traité de Versailles, nous avait bien montré la disparition de sa prédominance, mais nous avions le ferme espoir, en ce temps-là, que notre pensée et son expression bénéficieraient d'une nouvelle faveur grâce à nos gloires militaires et au triomphe des idées démocratiques et de la volonté du progrès social.

2451 – [Le livre de poche n° 4890, p. 278]
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