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3.89/5 (sur 9 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , 1937
Biographie :

Robert Kandel est un astrophysicien américain.

Robert Kandel est diplômé de l'université Harvard en 1958, puis poursuit ses études en France, à Paris et Meudon, où il devient docteur ès sciences en 1967.

Il enseigne ensuite l'astrophysique à l'université de Boston (1969-1974), la télédétection spatiale à l'Université Pierre-et-Marie-Curie (1980-1981), et la physique du climat à l'Institut polytechnique de Virginie (1998).
Il est connu pour ses recherches sur le principe de précaution et le changement climatique, ainsi que pour ses travaux sur les mesures technologiques des rayonnements solaires. Ses recherches actuelles sont consacrées à la préparation d'un projet de satellite euro-japonais, EarthCARE (Clouds-Aerosols-Radiation Explorer), afin d'étudier les interactions essentiellement entre l'eau et la glace des nuages, les aérosols et le rayonnement.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Robert Kandel
Le climat, aspect permanent de la météorologie.
Par contraste avec la météorologie, faite de changements éphémères, on reconnut dès l’Antiquité certains aspects du ciel, moins prévisibles que les mouvements des astres, aspects quasi permanents résumés dans le climat. Sans pouvoir prédire les tempêtes en Méditerranée, les voyageurs grecs savaient qu’il faisait plus chaud à Assouan qu’à Athènes, qu’ils avaient plus de chances d’avoir chaud en juillet qu’en décembre à Marseille, mais moins d’avoir de la pluie. Le climat représente une certaine constance dans le changement, le retour du printemps après l’hiver, de l’automne après l’été. Mais aujourd’hui le climat change, la Terre se réchauffe. Entre 1910 et 2000, la température moyenne à la surface du globe a augmenté d’environ 0,7 °C. S’agit-il d’années exceptionnelles ? Pour faire une comparaison plus rigoureuse, les climatologues travaillent avec des périodes de trente ans ; ce qui donne un réchauffement proche de 0,5 °C entre les trente années qui ont conclu le XIXe siècle (1871-1900) et la fin du XXe siècle (1971-2000).
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Depuis une quarantaine d’années, et de plus en plus souvent, le « réchauffement global » fait la une de l’actualité. Lorsqu’on montre sur les écrans la désolation que laisse chaque catastrophe météorologique, on s’empresse d’accuser le réchauffement, comme s’il n’y avait pas eu de désastres autrefois. Mais qui peut sérieusement prétendre que le réchauffement – au demeurant bien réel – a joué un rôle significatif dans l’histoire extraordinaire et terrible du XXe siècle ? La vie des gens a changé, non pas à cause du réchauffement, mais plutôt en fonction des nouvelles technologies de production industrielle, de transport, et de télécommunication, des progrès de la santé publique et de la médecine, du développement économique et des guerres. Pourtant, le réchauffement global pourrait bien devenir, pour une part croissante des habitants de la Terre, le problème du XXIe siècle : faute d’action forte et collective, les conséquences du changement climatique s’intensifient et agissent comme de l’huile sur le feu à l’égard de nombreuses autres crises contemporaines.
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La première « journée de la Terre » a été célébrée sur les campus américains le 22 avril 1970. La guerre du Vietnam n’avait pas encore pris fin, la conscription, oui. À l’époque, les soucis de l’environnement comprenaient non pas le réchauffement global mais la propreté de l’eau et de l’air, la crainte du nucléaire, la gestion de déchets toxiques, la préservation de la nature et la protection des espèces. Cette confluence des mouvements pour la conservation de la nature et la protection des citoyens contre la pollution a conduit en 1971 à la création de l’Agence pour la protection de l’environnement (epa) aux États-Unis et, en France, du ministère de la Protection de la nature et de l’environnement, dont le nom et les prérogatives ont plusieurs fois changé depuis.

Le climat fait son entrée sur la scène politique internationale à Stockholm en 1972, lors de la première conférence mondiale sur l’environnement, organisée sous la coprésidence de René Dubos et Barbara Ward, et suivant de peu l’examen de la question de l’« impact » des activités humaines dans deux rapports importants parus aux États-Unis. Quelques scientifiques avaient porté leurs regards sur ces problèmes plus tôt, mais les premiers programmes nationaux de recherche sur le changement climatique démarrent vers 1975, après la publication des résultats de Keeling sur la croissance rapide de la concentration atmosphérique du CO2. En même temps commence une importante coopération internationale dans les recherches atmosphériques, orientée au départ vers l’amélioration de la prévision météorologique et la compréhension des processus du climat …
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Les uns crient à la catastrophe planétaire si nous persévérons dans nos modes de vie et de production, les autres à la catastrophe économique si nous cherchons tant soit peu à les modifier. Qui faut-il croire ? Nous pouvons dégager un certain nombre de réalités, de faits bien établis, nous pouvons identifier de multiples risques réels, risques qui s’échelonnent de la quasi-certitude à la fantasmagorie catastrophiste et au cauchemar. Il ne s’agit pas d’un exercice purement spéculatif, car nous savons que nos actions affectent déjà la planète dans son ensemble, et que nos choix d’agir (ou de ne pas agir) au cours des prochaines années vont en partie façonner notre avenir. Nous restons entourés d’incertitudes, et nous ne pourrons guère espérer les éliminer toutes, même si nous pouvons compter sur de fortes avancées dans nos connaissances. Il faut néanmoins donner un contenu concret à ce qui est appelé le « principe de précaution », peser le certain, le probable, et l’improbable, savoir rejeter les fantasmes sans pour autant écarter l’éventualité improbable mais totalement inacceptable.
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Le réchauffement climatique, le problème du XXIe siècle ?

Depuis une trentaine d’années, et de plus en plus souvent, le « réchauffement global » apparaît à la une des journaux, fait l’objet de reportages dans les magazines et de maints débats à la radio. Et lorsqu’on montre sur les écrans de télévision la désolation que laisse chaque catastrophe météorologique, on s’empresse d’accuser le réchauffement, comme s’il n’y avait pas eu de désastres autrefois. Mais qui peut sérieusement prétendre que le réchauffement – au demeurant bien réel – ait joué un rôle significatif dans l’histoire extraordinaire et terrible du xxe siècle ? La vie des gens a changé, non pas à cause du réchauffement, mais plutôt en fonction des nouvelles technologies de production industrielle, de transport, et de télécommunication, des progrès de la santé publique et de la médecine, du développement économique et des guerres.

Les scientifiques ont soulevé le problème avant 1900 et l’ont revu de plus en plus souvent à partir de 1972. Sur le plan de la diplomatie, si l’on a bien parlé du risque de réchauffement lors de la première conférence mondiale sur le climat à Genève en 1979, c’était pour conclure qu’il était encore trop tôt pour convoquer une réunion au niveau ministériel. Cela a changé à partir des années 1980, avec la signature de la convention-cadre de l’onu sur le changement climatique lors du « sommet de la Terre » à Rio en 1992, la négociation du Protocole de Kyoto fin 1997, et les nombreuses réunions internationales qui ont suivi.

Sur le plan de l’histoire naturelle, l’environnement a subi de nombreux bouleversements au cours du XXe siècle, mais les changements climatiques ont été de peu de poids en comparaison de l’emprise accrue et directe des activités humaines sur l’environnement : croissance de la population humaine, déforestation tropicale et extension des surfaces consacrées à l’agriculture et à l’élevage, augmentation des populations de bovins et autres ruminants, grossissement démesuré des conurbations et des zones industrielles, intensification insoutenable de la pêche industrielle.

Les choses risquent de se passer autrement au xxie siècle. Nous humains altérons la composition de l’atmosphère de la planète tout entière. Les gaz que nous ajoutons de plus en plus vite à l’atmosphère agissent, nous le savons, dans le sens d’un réchauffement de la surface du globe et des basses couches de l’atmosphère. Nous allons donc vers un réchauffement global. Cette mauvaise traduction du terme anglais global warming représente peut-être mieux que le terme anglais lui-même ce que nous craignons : globalement, un réchauffement à la surface de la Terre, même si, ici ou là, on peut s’attendre à un refroidissement.
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