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Critiques de Robert Thomas (8)
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Huit femmes

Pièce policière contemporaine en trois actes. La lecture en est très agréable. La pièce dépeint les moeurs de la bourgeoisie, il s'agit d'un drame familial où le lecteur découvre beaucoup de non dits et de mensonges, et où les huit protagonistes enfermées dans une maison isolée s'affrontent avec une certaine violence.

Comme il s'agit d'un texte étudié par des collégiens, l'édition est complétée de dossiers venant enrichir la lecture et faisant découvrir des textes d'auteurs très différents, Théophile Gautier, Tite-Live, Jacques Brel, Jean-Paul Sartre...

Une lecture que j'ai appréciée, d'un auteur qui m'était inconnu.
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Huit femmes

Pièce de théâtre "policière" transposée au cinéma avec de grandes actrices qui donnent de la profondeur au récit. les deux versions ont chacune su me captiver.
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Huit femmes

Retour au texte d'origine de "Huit femmes" dont je ne me lasse pas de voir l'adaptation au cinéma par François Ozon, film culte pour moi avec une superbe brochette d'actrices françaises qui excellent (et qui chantent !).

La version jouée pour la première fois au théâtre en 1961 on la doit au dramaturge français Robert Thomas qui a reçu le prix du Quai des Orfèvres la même année, ce qui est mérité car il n'a rien à envier à Agatha Christie.



Cette comédie policière se passe en huis clos dans une grande maison bourgeoise isolée par la neige le jour de Noël. Mais il ne s'agit pas de fête puisqu'un meurtre vient d'être commis. L'homme de la maison est retrouvé sur son lit poignardé dans le dos. Ne reste que ses proches, huit femmes qui vont passer la journée à s'affronter, la police ne pouvant pas être prévenue car le téléphone a été coupé, la grille est solidement fermée et la voiture hors d'usage. De tous âges et conditions sociales, elles cachent toutes un secret qui peut les accuser.

Les joutes verbales et physiques s'enchaînent ce qui permet à François Ozon de proposer une scène saphique entre la femme du mort et sa sœur (Catherine Deneuve et Fanny Ardant au cinéma pour le plus grand plaisir des spectateurs) qui n'est pas dans la version d'origine.



Certes, il n'y a pas les chansons du film mais il y a du rythme dans cette pièce familiale à suspens, avec un bon timing dans les révélations successives et la découverte de la vérité à la toute dernière page. J'ai même réussi à être encore surprise alors que je connais la fin.





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Huit femmes

scénario plutôt original... pièce de théâtre policière de Robert Thomas créée en 1958 en 3 actes.

Personnages exclusivement féminin ! Mensonges, hypocrisie féminine, jalousie sont les ingrédients essentiels de cette pièce. Elle a été portée deux fois à l'écran : en 1960 sous le titre La Nuit des suspectes par Víctor Merenda et en 2002 sous son titre original par François Ozon.

J'ai passé un bon moment de lecture mais je n'ai pas aimé la révélation finale ... Je m'attendais à être surprise ! ça n'a pas été le cas ^^ dommage !
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Huit femmes

J'ai adoré cette pièce de théâtre que j'ai lu l'année dernière le jour même de Noël. J'ai vraiment apprécié le fait qu'elle mette différentes femmes en avant et j'aime beaucoup les histoires où l'on doit chercher le meurtrier parmi un panel de personnages. J'ai donc passé un très bon moment même si la fin m'a un peu déçue.
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Huit femmes

Après avoir lu ma critique, j’en connais qui me dira encore : « Mais pourquoi t’entêtes-tu à lire ce genre de livres ? Tu choisis décidément mal et tu perds ton temps ! » Je répondrai comme souvent que c’est parce qu’on me l’a conseillé. Quelqu’un qui semblait enthousiaste, en tous cas. J’ignorais sa légitimité en matière de littérature. Il faut bien, avant de ne plus écouter quelqu’un sur une question d’art, lui faire l’honneur d’au moins une tentative. Enfin, je crois. Mais peut-être pas, après tout. Je veux dire qu’alors je n’avais pas de livre de côté, voilà tout.

Tout à fait impatientante, cette pièce – il serait même vain de la mettre en comparaison avec les Shakespeare précédents dans cette somme de critiques. Un huis-clos : huit femmes de différents âges enfermées dans une maison. À l’étage un homme assassiné – le père, le mari, le frère, etc. En mauvais Christie – je ne devrais pas écrire cela, c’est un pléonasme, je n’ai du moins jamais lu un Christie qui ne sentît point la paresse et la duperie à l’encontre du lecteur –, on recherche laquelle a commis le crime puisqu’on nous fait admettre en présupposé que c’est l’une d’elles. Comme dans les récits de la célèbre romancière, il s’avère évidemment impossible de la deviner, même si on essaie avec application et en prenant des notes scrupuleuses, même si, au juste, le seul intérêt pour le public se situe justement à tenter de trouver la coupable avant la fin, et les rôles multiplient les révélations dont chacune seule pourrait être vraisemblable mais dont la multiplicité lassante constitue un effondrement de toute sensation de réel, surenchère facile et factice dans l’exposition de secrets qui font autant de mobiles supplémentaires renforçant l’impossibilité général de la pièce. On n’y croit jamais, on a là des femmes névrosées qui s’écharpent, qui savent d’avance sans jamais se les être dits au moins deux ou trois scandales sur chacune des autres, même leur enfermement est d’un artifice manifeste – on a coupé les lignes téléphoniques, la porte est fermée, la grille est close, il fait froid dehors, et on s’attend à ce que toutes prétextent leur manucure impeccable pour n’aller point se hasarder à mettre le nez dehors –, et parmi ces sagacités qui s’efforcent par des arguments d’une fine sournoiserie de se prendre au piège, pas une ne se demande comment un homme peut être tué d’un seul coup de couteau dans le dos sans pousser un cri dans cette demeure où de nuit tout le monde était pourtant réveillé, à plus forte raison sans agoniser de hurlements pendant au moins une demi-heure : c’est bête comme tout ! Vraiment, à partir d’un moment je me suis carrément demandé si la solution ne se situait pas dans le fait que l’intrigue entière était un cauchemar pas du tout plausible, une distorsion absurde et assumée de la réalité, une vague métaphore incarnée, et que quelqu’un viendrait nous en prévenir à la fin de cette façon banale dont on nous révèle au dénouement des mauvais livres que tout ceci n’était qu’un rêve : c’eût été du moins réinvestir le champ des possibles et apporter une explication à cette impression d’incrédulité qui nous y submerge presque tout le temps. Mais non : on baigne en pleine bêtise, tout simplement : non que les répliques soient mauvaises, mais l’intrigue accumule les poncifs du genre, de sorte que ce qu’il y a de sophistiqué dans une œuvre policière à énigme, toute la subtilité par exemple qu’on peut trouver dans la plupart des épisodes de la série Colombo transposables au théâtre, s’évapore ici en révélations grossières à chaque page, et la chute, qui au moins n’est pas si imprévisible que ça (que mon épouse m’a pourtant éventée : je me souviens néanmoins en avoir gardé l’hypothèse dès lors que la porte de la chambre du mort est condamnée et que presque personne n’a appuyé son regard à l’intérieur), anéantit d’une immense moquerie tous les efforts de perspicacité du spectateur pour confondre un criminel en quoi, je le répète, consiste le seul sinon l’essentiel argument de la pièce.

Je me demande, après une telle arnaque, comment au théâtre le public ne se lève pas tout bonnement pour demander qu’on le rembourse sur-le-champ : la réjouissance qu’on peut trouver à rencontrer sur scènes des femmes qui s’insultent ne vaut pas l’insulte même que le dramaturge vous adresse en vous faisant comprendre que vos suspicions ne servaient à rien et qu’il s’est joué de vous sans la moindre élégance, exactement au même titre qu’un Christie, en vous faisant longtemps croire que votre intelligence pourrait servir à quelque chose. Imaginer pour parallèle un assez long documentaire sur un crime qui vous avouerait au dernier moment qu’en réalité la victime n’était pas morte ! Mais il est vrai que depuis qu’on paye pour aller voir dans des galeries des toiles entièrement blanches, ce type de révolte ne « se fait plus » : c’est que l’art au sens actuel, au sens intrinsèquement marchand, exige de vous une adhésion sans mesure ni critique, ou alors vous devez vous éclipser discrètement et prétendre humblement que vous ne comprenez pas ; il faut que le spectateur de Huit femmes se laisse entraîner dans une intrigue invraisemblable qui le laisse content quand même, malgré sa contention inutile, malgré même sa déception ; il faut qu’il quitte la salle avec le sentiment satisfait qu’on lui a fait, vraiment, une « bonne farce » et que rien que pour la façon dont on l’a joué, c’est réussi. De la même façon, quand on prétendit il y a un siècle environ produire et surtout vendre des tableaux qui ne représentaient rien, ou même des peintures qui représentaient un flou, on se scandalisa seulement quelque peu et puis on jugea ça comique malgré tout, une « bonne farce » encore, et aujourd’hui à force de blagues la peinture ne vaut plus rien du tout. Au théâtre, c’est juste une soirée pour rien, comme je l’ai dit, un spectacle de divertissement sans la moindre édification, un match de foot mais avec un alibi culturel parce qu’on est là où il y a des rideaux rouges en velours, au même titre qu’on dit partout avec un air crâne qu’on est abonné à Canal + mais en n’y regardant jamais un film. Il faudra enseigner un jour et avec sincérité que Huit femmes n’a les qualités ni d’une bonne pièce de théâtre ni celles d’un bon policier à énigme ; cependant, tant que personne ne l’aura deviné non plus chez Christie, on ne peut s’attendre à ce que de telles inculcations soient sérieusement prises en compte par les lecteurs complaisants et distraits d’aujourd’hui.
Lien : http://henrywar.canalblog.com
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Un Ami imprévu : Paris, Comédie des Champs-Élysées..

Richard Varnet, 50 ans, ancien explorateur devenu infirme à la suite d’une chasse au lion malheureuse, est assassiné un soir d’orage dans sa belle maison en bordure de forêt. Un homme dont la voiture s’est embourbée non loin arrive sur les lieux du crime et trouve la femme de la victime avec l’arme du crime à la main. Tombé sous le charme de la jeune femme, le visiteur décide de l’aider à faire porter les soupçons sur quelqu’un d’autre. Mais au final, est-elle réellement coupable ? Toutes les personnes présentes dans la maison le soir du crime avaient des raisons de vouloir tuer cet homme devenu méchant et cruel à la suite de son accident de chasse… Dans cette pièce, on reconnaît bien le talent d’Agatha Christie. Le suspense est maintenu jusqu’au bout.
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Huit femmes

Ce livre a marqué mon adolescence. Une intrigue soigneusement ficelée, d'ailleurs adaptée en film et pièce pour mon plus grand bonheur. Seul les plus malins ou les plus patients pourront découvrir le fin mot de l'histoire.
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