AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.88/5 (sur 133 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Ruthie Knox a passé ses années de collège à cacher ses romans d'amour pour éviter d'être la risée de ses frères, ainsi qu'à inventer des histoires où un homme -le portrait craché de Daniel Day Lewis- découvrait son immense pouvoir de séduction et l'emmènerait loin de son Midwest natal.

Après avoir obtenu une double licence de langue anglaise et d'histoire au Grinnell College, elle poursuit ses études par une maîtrise en histoire contemporaine de la Grande-Bretagne.

A présent, Ruthie Knox écrit des romances contemporaines et des romances New Adult sous le pseudonyme de Robin York.

"La nuit dernière" (About Last Night, 2013) est son second roman.

site de l'auteure:
http://www.ruthieknox.com/

page Facebook:
https://www.facebook.com/RuthieKnox
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Ruthie Knox   (7)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (17) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
La jeune femme avait l'impression d'avoir le crâne dans un étau. Elle tendit le bras vers le verre d'eau qu'elle déposait toujours sur sa table de nuit le soir, mais elle ne rencontra que le vide.
Pas de verre. A tâtons, Mary chercha sa table de nuit. Houlà. Mary gémit et réussit à entrouvrir le paupières. En tournant la tête, elle parvint à distinguer le coin d'une tête de lit en bois. Une très belle tête de lit en bois brut. Peut-être bien du cerisier. Style édouardien, elle en aurait mis sa main à couper.
Sauf qu'il ne s'agissait pas de son lit. Mince.
Commenter  J’apprécie          60
Sa mère était plutôt du genre à poignarder une victime qu'elle venait d'empoisonner : elle aimait le travail bien fait.
Commenter  J’apprécie          70
Ashley songea une nouvelle fois que s’enchaîner au palmier n’avait pas été la meilleure décision de sa vie. L’idée était de faire passer un message. Au lieu de ça, elle avait l’impression d’être une vierge en offrande au pied d’un volcan.

Sentiment nostalgique, puisque cela faisait bien longtemps qu’elle n’était plus vierge. Mais cet homme avait décidément des qualités magmatiques. Les mouvements lents. La fusion. Le danger qu’il représentait.

Ce potentiel danger expliquait la nervosité d’Ashley.

C’était forcément parce qu’il était dangereux qu’elle était nerveuse. Parce qu’être sous le charme de cet étranger, dans ces conditions, c’était insensé.

Raison pour laquelle elle n’avait pas regardé son paquet, commodément exposé devant elle.

Non. Elle n’avait pas regardé.
Commenter  J’apprécie          40
— Caro…
— Tu ferais mieux de partir.
Il prend son manteau et se dirige vers la porte. J’attends de l’entendre s’ouvrir et se refermer derrière lui. J’attends que commence ma vie sans West.
Sauf qu’il s’arrête devant la porte, pose les mains à plat dessus et donne trois coups de pied dans le battant, tellement violents que je sursaute.
[...]
— Je n’ai pas envie de partir, Caoline. C’est justement ça, mon problème ! Je ne veux pas partir.
— Alors qu’est-ce que tu veux, West ?
Je suis au bord des larmes. Je crie presque parce que je ne sais pas ce qu’il veut. Je ne l’ai jamais su.
Il revient vers moi, jette son manteau sur le lit de Bridget et pose les mains sur les tubes métalliques au-dessus de ma tête. Il a les jambes écartées, les pieds de chaque côté des miens, et il me bloque la lumière. Son visage est dans l’ombre, mais quand il dit : « Je veux t’embrasser, Caro », j’entends la douceur de sa bouche. Je crois presque la sentir contre la mienne.
West rapproche son pied du mien et touche mon genou avec sa jambe.
— Je pourrais te raconter que c’est parce que je veux te prouver que tu n’es pas déglinguée ou bonne pour le couvent, pour te prouver que tu es belle et sexy et que tu n’es absolument pas sale, ou alors seulement dans le sens coquin du terme. Je pourrais te dire tout ça sans mentir, mais la vérité, c’est que je suis égoïste et que j’ai envie de toi. Je ne sais pas comment m’en empêcher et j’en ai marre d’essayer.
Commenter  J’apprécie          30
- Et que faisiez-vous donc un vendredi soir, à minuit, à Canary Wharf ?
- Je cherchais une prostituée.
City pronoça cette phrase d'un ton tellement neutre et détaché qu'il fallut quelques secondes à Mary pour comprendre qu'il plaisantait. Toutefois, ensuite, elle ne put s'empêcher de le taquiner.
- Oh ! Vous avez dû être vraiment déçu de votre choix, dit-elle en baissant les yeux vers son corps frêle qui se dessinait sous le tee-shirt.
On ne pouvait pas franchement parler de ses formes voluptueuses.
- Pas du tout, chérie.
Commenter  J’apprécie          40
— Tu as dormi un peu avant de venir ?
— Oui, quelques heures. Et puis j’ai fait une longue sieste juste après les cours. Regarde, dis-je en me tournant pour qu’il voie l’empreinte du coussin sur ma joue. J’essayais de relire mes cours de littérature, mais je me suis endormie sur le canapé et me suis marquée à jamais au fer rouge du velours côtelé.
West se penche sur moi pour inspecter l’empreinte qui demeure, même plusieurs heures plus tard. Il pose trois doigts le long de ma mâchoire, très légèrement, pour me faire incliner la tête.
C’est comme ça que j’imagine notre premier baiser. Lui, une cannette à la main, un petit sourire aux lèvres, m’attirant vers lui d’une main experte.
J’inspire lentement.
Du calme, Caroline. Il regarde ta joue parce que tu le lui as demandé. C’est tout.
— Joli, commente-t-il. Je suis jaloux.
— De ma sieste ?
— De ton coussin.
Je reste plantée là tandis que le feu me monte lentement aux joues. Le souffle court, je tente de me convaincre qu’il n’a pas vraiment dit ça.
Commenter  J’apprécie          30
— Qu’est-ce qui t’arrive, Caro ? me demande Quinn.
— Elle envoie des textos à West, répond Bridget. Ça se voit à sa façon de se mordre la lèvre en se penchant sur son téléphone comme si elle espérait que des Skittles allaient en sortir –, ou un arc-en-ciel, ou…
— Oui, ça, je sais, l’interrompt Quinn. Ce que je voudrais savoir, c’est ce qu’il lui a dit pour qu’elle s’étouffe comme ça.
— Rien du tout, dis-je dans une espèce de coassement.
— Oh, allez ! Raconte ! s’écrie Bridget.
— Quand est-ce que vous allez baiser, tous les deux, qu’on ait enfin la paix ? râle Krishna.
— Mais… ta gueule !
J’ai la repartie en folie, aujourd’hui.
Commenter  J’apprécie          30
On est comme on naît, et ce n'est pas quelque chose dont on se défait facilement. On aimerait bien y croire - après tout, c'est l'essence du rêve américain -, mais la vérité, c'est que, même si on fait fortune, on ne pourra jamais acheter l'aisance de ceux qui sont nés riches. Il ne suffit pas d'enfiler des fringues de luxe. Un pauvre qui a réussi pensera toujours comme un pauvre. Ses rêves resteront des rêves de pauvre, et ses désirs des désirs de pauvre.
Commenter  J’apprécie          30
P. 89

- ça va peut-être te redonner le sourire si je te dis que ta copine est garée devant la boutique, une fois de plus...
Je relève la tête, ce qui est parfaitement stupide. Premièrement, de là où je suis, je ne risque pas de l'apercevoir. Pour ça, il faudrait que je traverse la vitrine, mais alors Caroline risquerait de me voir, ce que je préfère éviter.
Deuxièmement, Caroline n'est pas ma copine.
Troisièmement...
Krishna éclate de rire.
- Je le savais !
Et voilà mon troisièmement. Dès les premiers jours,Krishna a compris que j'étais fasciné par cette fille, et il ne rate jamais une occasion de me taquiner.
Commenter  J’apprécie          20
La jeune femme avait flotté sur un petit nuage tout l’après-midi. Elle se sentait plus intéressante, plus mûre, plus responsable que jamais.

Plus grande aussi, tiens. Elle avait l’impression de mesurer à présent plus d’un mètre soixante. Peut-être même un mètre soixante-cinq.

En haut des marches, Nev lui tendit un jeu de clés toutes neuves.

— Tiens, trésor. C’est pour toi. Je n’aime pas l’idée de te savoir assise là à m’attendre, toute seule dans l’obscurité.

Des clés. Catastrophe ! Des clés.

L’excitation quitta Mary d’un seul coup, cédant la place à la panique.

— Ce sont les clés de ton appartement ?

— Yep. Essaie-les. Ici, c’est la rouge.

D’une main tremblante, Mary réussit à déverrouiller la porte, malgré son cerveau qui lui répétait en boucle : « Ses clés ! Ses clés ! Nev t’a donné ses clés. »

Des clés, c’était quelque chose. Un symbole. On avait écrit des chansons sur les clés, et même des poèmes.

Mary n’était pas prête à les recevoir, et pourtant elle était là, en train d’ouvrir la porte. Que pouvait-elle faire d’autre ? Les refuser ? Il y avait des limites à sa muflerie : il s’agissait juste de deux morceaux de métal accrochés à un anneau.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ruthie Knox (166)Voir plus

Quiz Voir plus

Vendredi ou La Vie sauvage

Tout au début, Robinson est accompagné par un perroquet

vrai
faux

7 questions
1044 lecteurs ont répondu
Thème : Vendredi ou La Vie sauvage de Michel TournierCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..