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Citations de Roger Leloup (327)


Roger Leloup
Le secret du bleu vinéen :
Le nom « Vinéa » est encore une réminiscence de mon enfance. Mes parents tenaient un salon de coiffure et une parfumerie à Verviers. On y trouvait une vieille publicité en carton découpé représentant une naïade avec un ballon au-dessus de la tête, de la marque « Nivéa ». Petit, un intervertissant les lettres, j'en avais fait « Vinéa ». Elle était décolorée par le soleil, et la peau de la jeune fille était bleue. J'imaginais qu'en utilisant cette crème , la peau se colorait en bleu. En créant les Vinéens, je me suis souvenu de cette anecdote. Et Vinéa, c'était un beau nom de planète, non ? Je l'ai définitivement gardé.
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Roger Leloup
Aucune croyance n’est ridicule si elle élève l’homme.
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Roger Leloup
Chaque courbe du Rhin dévoile un petit bout de l’Histoire de l’Allemagne.
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Roger Leloup
J'ai pris à Hergé son plus gros défaut : la maniaquerie. Mais également le fait de croire au personnage et au décor où il se déplace. C'est ce souci de précision dans la fiction qui fait que le lecteur peut y croire aussi.
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Roger Leloup
« Dieu » est l’œuvre des hommes.
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Roger Leloup
Le grand plaisir des albums de science-fiction est la possibilité pour moi d’imaginer de nouveaux engins.
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Roger Leloup
Souvent, le présent n'est pas le futur imaginé.
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Roger Leloup
Je crois que le Diable est en nous. Nous le créons par notre négativisme. Au Moyen Âge, il était partout. On le rendait responsable de tout ce qui ne tournait pas rond. C'est un peu facile. La diable, c'est le côte malsain de l'Homme, notre Mister Hyde, le côté noir de la force.
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Roger Leloup
Je voulais donner à Yoko son petit avion indépendant. Elle n'aurait assurément pas pu se le payer seule. Un tel prototype est unique au monde : c'est un appareil que j'ai complètement inventé ! La cellule du dessus, avec l'équipement électronique miniaturisé, fait seulement trois cent cinquante à quatre cents kilos grâce à une coque en fibre de carbone très légère, la partie du dessous avec ses réacteurs est détachable : l'appareil se transforme ainsi en planeur le cas échéant. On peut changer le mode de propulsion selon les nécessités et j'ai en vue un futur Colibri à décollage vertical pour un projet qui ferait en quelque sorte suite à "L'Or du Rhin" (...) J'ai mis tout mon amour de l'aviation dans cette histoire. Il y a une image que j'aime beaucoup, lorsque le petit Colibri roule sur le tarmac devant le gigantesque Kawasaki. Un sacré travail pour respecter les proportions ! Cela m'a vraiment passionné de faire ce dessin. J'imagine volontiers le Colibri atterrissant dans mon jardin, il le pourrait... Il fait cinq mètres cinquante de largeur sur huit mètres cinquante de longueur. Yoko vole dans l'appareil que j'aurais aimé piloter si je m'étais dirigé vers une carrière dans l'aéronautique. Elle réalise mes rêves, mais j'ai été déçu par l'accueil fait à l'épisode et j'ai constaté que les récits d'aviation n'avaient plus tellement la cote.
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Ainsi, une nouvelle fois, Roger Leloup introduit-il, au cœur d’un univers de froide technologie, ce qui fonde toutes les aventures de Yoko Tsuno, terrestres ou vinéennes : l’humanisme. Où qu’elle aille, qu’elle rencontre des robots, des humains, des extraterrestres, ou même des insectes, elle oppose au Mal, à la haine, à la violence, des valeurs de respects, de tolérances et d’amitié. Des valeurs humaines, qu’elle transmet ainsi, par delà l’espace, et par delà le temps.
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Roger Leloup
Où s’arrête finalement une mécanique pensante et où commence la conscience qui définit l’être ? La frontière est subtile.
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Roger Leloup
J’ai un côté Jules Verne, dans le sens où j’ai besoin de trouver des explications plausibles aux phénomènes que j’imagine. Comment aller plus vite que la lumière sans se désintégrer ? Simple… En voyageant dans un espace où il n’y a plus de lumière. L’avantage de la science-fiction, c’est que je ne suis pas obligé de démontrer mes théories. Celle-ci est plausible… mais totalement fictive !
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L’avenir doit parfois beaucoup au passé.
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Roger Leloup
Après la guerre, – était-ce à cause des terribles drames qui s’étaient déroulés dans la réalité, et qui poussaient les gens à la fuir dans des mondes imaginaires, ou simplement de la littérature anglo-saxonne enfin disponible ? – la science-fiction avait bénéficié d’un véritable effet de mode. Elle était partout : des rumeurs parlaient d’armes terrifiantes qu’auraient créées les Nazis, les gens prétendaient avoir vu des soucoupes volantes, etc. Des éditeurs ont surfé sur cette vague et lancé des collections spécialisées. J’ai donc dévoré ces livres avec d’autant plus de fébrilité que nous avions été sevrés durant les années qui avaient précédés.
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Roger Leloup
On m’avait demandé si Yoko aurait un jour un enfant. Le destin allait lui en donner un en tutelle. Et plus précisément une petite Chinoise orpheline que son grand-père, à la porte de sa vie, allait confier à Yoko.
Pourquoi avoir choisi une petite fille ? Parce je me suis basé sur mon expérience personnelle… L’adoption de ma fille d’origine coréenne, arrivée d’Asie à l’âge de Rosée. Je maîtrisais donc les réactions de Yoko et de Rosée par expérience vécue, et les réactions de la petite fille sont inspirées par celles d’Annick. Rosée est un véritable cadeau pour Yoko. Un cadeau d’un « dragon » qui a offert sa vie pour que ce miracle s’accomplisse…
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Roger Leloup
Durant ma jeunesse, grâce à un oncle entomologiste, je me suis beaucoup intéressé aux insectes. Je les ai collectionnés, et j’ai toujours les boîtes contenant les trouvailles que j’avais pu rassembler à l’époque… dont des espèces qui ont malheureusement disparu depuis !
L’univers des insectes me fascine. Ce sont des machines superbes ! Quand je vois une grue qui travaille, je pense inévitablement à cette merveille que sont les pattes d’une mante religieuse. Le coléoptère ressemble à un engin de terrassement et, de par sa structure, il est l’inventeur de la voiture monocoque !
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- La plus merveilleuse des choses, je la redécouvre en ce moment !
- Ah ! Et c’est ?
- LA VIE !
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Roger Leloup
Les limites du voyage dans le temps sont très strictes et définies depuis le célèbre roman "Le Voyageur imprudent", de René Barjavel, en 1944. La logique veut en effet qu’un acte passé peut influencer de telle sorte le présent que l’on se trouve en fait dans l’impossibilité de le pratiquer lorsqu’on appartient à la même ligne du temps. Une intervention parmi ses antécédents implique que l’on retrouve au retour son propre univers profondément modifié. L’imagination fertile des auteurs doit se livrer à un véritable travail d’équilibriste pour motiver une intervention dans le temps sans briser la continuité historique qui unit le présent à sa source.
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Pouvait-on rêver plus beau lieu pour assister à la naissance d’une amitié ? C’est face au rocher d la Lorelei, l’un des endroits les plus romantiques du Rhin, qu’Ingrid Hallberg, organiste allemande, et Yoko Tsuno, électronicienne japonaise, ont vu leurs chemins se croiser pour la première fois. Et que s’est ébauchée une amitié qui n’allait cesser de s’étoffer au fil de leurs rencontres dans les coins les plus superbes de l’Allemagne. Un pays porteur d’Histoire et d’histoires, à la large part de mystère, et dont les décors fabuleux semblent faits pour réveiller la fibre romantique qui sommeille en nous… mais aussi les fantasmes destructeurs de personnalités mythomanes.
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- Une vraie finale à la Hollywood ! L’héroïne sur un fond de soleil couchant… Non zut ! L’idiot se lève !
- Normal ! Avec une héroïne japonaise, l’aventure ne pouvait se terminer que dans une ambiance de soleil levant !
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