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Critiques de Roland Lapointe (6)
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Vincent & Cassandre, tome 1 : Déroute

J’ai eu la chance de recevoir ce livre dans le cadre de l’opération Masse critique Québec, une initiative que j’espère voir se renouveler.



Déroute, le tome 1 de la série Vincent et Cassandre, est un roman d’action où suit les deux protagonistes à travers leur virée rock’n roll sur les routes du Québec. Vincent : fin trentaine, antihéros poqué par la vie, que l’on devine souffrant autant physiquement que mentalement, amoureux de sa moto et de sensations fortes. Cassandre : dans la vingtaine, commis de dépanneur qui cherche un sens à sa vie, sans attaches. Rien ne les destinait à se rencontrer et pourtant, ils feront un bout de chemin ensemble à partir du moment où Vincent empêchera de manière fort créative le cambriolage du dépanneur où travaille Cassandre. La suite sera ponctuée de fuite et de rapprochements.



Dès le départ, on comprend que Vincent n’est pas un héros de roman ordinaire. Il est brisé, malade. J’ai apprécié suivre cet antihéros, voir le côté sombre de la force. Entrer dans la tête d’un personnage que l’on devine criminel, sans savoir si c’est de bas étage ou d’envergure. Cassandre, de son côté, est plus mystérieuse, voire effacée, même si certaines de ses actions constituent des coups d’éclat.



À mon avis, l’action démarre véritablement environ à la moitié du livre et va en crescendo jusqu’à la finale. Environ au 2/3 du livre se révèle une information qui change la perspective du livre et qui donne du souffle à la suite.



Certaines choses demeurent volontairement inexpliquées. Même si cela m’a laissé un peu sur ma faim, cela donne toutefois beaucoup de contenu à exploiter pour le prochain tome.



Au niveau de l’écriture, c’est calqué sur l’oral, très fluide.

Bon moment de lecture, et je surveillerai la sortie de la suite.



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Vincent & Cassandre, tome 1 : Déroute

Sois positif, sois positif, sois positif… c’est ce que je me dis depuis que j’ai commencé à penser à ce que je vais écrire pour la critique que je me suis engagé à rédiger dans le cadre du programme Masse Critique du site Babelio. Ils sont courageux ou inconscient ces éditeurs qui offrent gratuitement à n’importe qui comme ça des livres qu’ils viennent de lancer en leur demandant en échange de simplement écrire et publier une critique. Ils ne savent pas sur qui ils vont tomber! En tout cas, moi, ce n’est pas trop mon genre d’être positif. J’ai plutôt l’habitude de chercher les défauts. Mais pour cette fois, je vais essayer d’être gentil parce qu’au fond, malgré quelques invraisemblances, je l’ai bien aimé ce bouquin.



J’ai reçu hier «Déroute», le roman de Roland Lapointe publié aux éditions Michel Quintin, et je viens tout juste de le terminer ce matin. C’est tout dire.



Ses deux cents pages peuvent se lire en quelques heures sans problème. En fait, la principale difficulté avec «Déroute» c’est de trouver le moyen de le lâcher afin de pouvoir faire ce que normalement l’on doit faire dans la vie à part lire. Je me suis laissé prendre par cette cavale en moto, un «road trip» effectué par deux âmes perdues qui nous amènent de Montréal à Baie-Saint-Paul en passant par Portneuf et Québec. À partir de la première page, j’ai tourné toutes celles qui la suivent en me demandant constamment ce qui allait arriver ensuite. Pour un roman, c’est déjà quelque chose de très positif, non?



Il y a dans «Déroute» une voix au «je» qui nous accroche tout autant que Cassandre s’accroche à Vincent sur sa Warrior et qui nous mène jusqu’à sa conclusion sans relâcher la poignée du gaz. Une fin, qui du reste réserve de grosses surprises au lecteur.



Évidemment, une histoire de fille de vingt ans qui tombe instantanément dans les bras d’un gars de quarante ans et qui est prête à le suivre jusqu’au bout du monde, c’est assez classique comme fantasme masculin et ça ne doit pas plaire pas à tout le monde. Il y a un public pour ça et il faut croire que j’en suis. N’empêche que j’aurais aimé en savoir un peu plus sur Cassandre. Peut-être qu’elle sera le sujet d’une suite? Ce serait intéressant, car elle a du potentiel cette petite!

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Vincent & Cassandre, tome 2 : Dérapage

L’éditeur et l’auteur annonçaient un thriller. Jusqu’au 2/3 du premier tome de la trilogie « Vincent et Cassandre » (le 3e volume à venir), j’aurais qualifié cette fiction de « roman noir ». Une sorte d’escapade routière en moto mettant en scène un pauvre type dans la quarantaine, Vincent, qui ne semble plus savoir ce qu’il est devenu, accroc à l’alcool et aux substances illicites et leurs effets physiques et psychologiques et qui décide de parcourir les routes du Québec (rive sud de Montréal, couronne nord de la métropole, Trois-Rivières, Portneuf, Baie-Saint-Paul, Québec) en compagnie d’une fille dans la vingtaine, Cassandre, rencontrée par hasard lors d’un braquage dé dépanneur.



J’ai, entre autres, apprécié le passage où Roland Lapointe qui puise probablement dans son expérience personnelle décrit les sensations qu’éprouve son protagoniste de rouler à vitesse grand V sur sa Yamaha Road Warrior 1700 cc power cruiser. Également, les séquences très réalistes de poursuite à moto et en voiture sur le pont Pierre Laporte, de fusillades et de combat à la Jack Reacher.



Le tout écrit dans une langue parlée québécoise, assortie d’un juron, « ciboire » pour ne pas le nommer, dont la récurrence m’est apparue agressante, et qui colle à la perfection à la personnalité du personnage narrateur et au contexte social de l’histoire. Un style d’écriture qui laisse place à un humour parfois grinçant, parfois bon enfant, comme ce passage où une barmaid lance à Vincent qui vient de lui résumer sa vie en un paragraphe : « En tout cas, vous devriez être écrivain ».



C’est après 120 pages que j’ai compris que l’auteur avait mis la table pour faire basculer le lecteur dans un récit où l’action qui caractérise un thriller s’amorce, croît de chapitre en chapitre et atteint son paroxysme dans le deuxième tome.



J’ai apprécié la bonne connaissance de la géographie de la cité de Champlain, particulièrement des quartiers Limoilou, Saint-Roch et Saint-Sauveur et de leur faune parfois éclectique. À l’exception de la dénomination du chemin Sainte-Foy appelé « boulevard Sainte-Foy ».



Il est difficile de parler davantage du contenu sans en divulgâcher la lecture. Mentionnons au passage certaines répliques du personnage principal, champion « des portes à défoncer, des gueules à casser, pis peut-être un gars à tuer », qui se caractérise en affirmant qu’il y a « quelque chose de grisant à vivre dangereusement, à savoir que ta vie est en jeu à chaque décision que tu prends ». Et qui fait le constat qu’il a « toujours trouvé intéressant d’observer la gamme d’émotions qui passe sur le visage de celui qui comprend ce qui lui arrive ».



Avec Déroute/Dérapage, Roland Lapointe, natif de Montréal, nous livre un récit très violent, à l’image du milieu interlope, qui plaira aux adeptes de ce genre littéraire, lui que rien « ne le prédisposait à devenir auteur, si ce n’est qu’il écrit depuis longtemps pour exorciser ses maux » comme l’indique son éditeur. En 2019, il avait publié Éditions La Plume d’Or un premier ouvrage : Delirium Café.



Merci aux Éditions Michel Quintin pour le service de presse.





Originalité/Choix du sujet : ***



Qualité littéraire : ***



Intrigue : ****



Psychologie des personnages : ***



Intérêt/Émotion ressentie : ***



Appréciation générale : ***


Lien : http://avisdelecturepolarsro..
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Vincent & Cassandre, tome 1 : Déroute

L'éditeur et l'auteur annonçaient un thriller. Jusqu'au 2/3 du premier tome de la trilogie « Vincent et Cassandre » (le 3e volume à venir), j'aurais qualifié cette fiction de « roman noir ». Une sorte d'escapade routière en moto mettant en scène un pauvre type dans la quarantaine, Vincent, qui ne semble plus savoir ce qu'il est devenu, accroc à l'alcool et aux substances illicites et leurs effets physiques et psychologiques et qui décide de parcourir les routes du Québec (rive sud de Montréal, couronne nord de la métropole, Trois-Rivières, Portneuf, Baie-Saint-Paul, Québec) en compagnie d'une fille dans la vingtaine, Cassandre, rencontrée par hasard lors d'un braquage dé dépanneur.



J'ai, entre autres, apprécié le passage où Roland Lapointe qui puise probablement dans son expérience personnelle décrit les sensations qu'éprouve son protagoniste de rouler à vitesse grand V sur sa Yamaha Road Warrior 1700 cc power cruiser. Également, les séquences très réalistes de poursuite à moto et en voiture sur le pont Pierre Laporte, de fusillades et de combat à la Jack Reacher.



Le tout écrit dans une langue parlée québécoise, assortie d'un juron, « ciboire » pour ne pas le nommer, dont la récurrence m'est apparue agressante, et qui colle à la perfection à la personnalité du personnage narrateur et au contexte social de l'histoire. Un style d'écriture qui laisse place à un humour parfois grinçant, parfois bon enfant, comme ce passage où une barmaid lance à Vincent qui vient de lui résumer sa vie en un paragraphe : « En tout cas, vous devriez être écrivain ».



C'est après 120 pages que j'ai compris que l'auteur avait mis la table pour faire basculer le lecteur dans un récit où l'action qui caractérise un thriller s'amorce, croît de chapitre en chapitre et atteint son paroxysme dans le deuxième tome.



J'ai apprécié la bonne connaissance de la géographie de la cité de Champlain, particulièrement des quartiers Limoilou, Saint-Roch et Saint-Sauveur et de leur faune parfois éclectique. À l'exception de la dénomination du chemin Sainte-Foy appelé « boulevard Sainte-Foy ».



Il est difficile de parler davantage du contenu sans en divulgâcher la lecture. Mentionnons au passage certaines répliques du personnage principal, champion « des portes à défoncer, des gueules à casser, pis peut-être un gars à tuer », qui se caractérise en affirmant qu'il y a « quelque chose de grisant à vivre dangereusement, à savoir que ta vie est en jeu à chaque décision que tu prends ». Et qui fait le constat qu'il a « toujours trouvé intéressant d'observer la gamme d'émotions qui passe sur le visage de celui qui comprend ce qui lui arrive ».



Avec Déroute/Dérapage, Roland Lapointe, natif de Montréal, nous livre un récit très violent, à l'image du milieu interlope, qui plaira aux adeptes de ce genre littéraire, lui que rien « ne le prédisposait à devenir auteur, si ce n'est qu'il écrit depuis longtemps pour exorciser ses maux » comme l'indique son éditeur. En 2019, il avait publié Éditions La Plume d'Or un premier ouvrage : Delirium Café.



Merci aux Éditions Michel Quintin pour le service de presse.





Originalité/Choix du sujet : ***



Qualité littéraire : ***



Intrigue : ****



Psychologie des personnages : ***



Intérêt/Émotion ressentie : ***



Appréciation générale : ***


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Vincent & Cassandre, tome 1 : Déroute

Le commentaire de Lynda :



Dès les premières pages de ce roman, on peut très bien mettre une image sur Vincent le personnage principal de cette histoire.

Un gars dans la quarantaine, un peu magané par la vie, qui se retrouve mêlé à une histoire, au dépanneur, alors qu'il s'arrête pour acheter son six pack de bières, parce qu'il en manque de ça aussi. Tout de suite, on voit que Vincent est un gars qui souffre autant physiquement que moralement. À cause des circonstances, il se retrouve avec Cassandre, la caissière du dépanneur, qui a envie de vivre autre chose que la place de la caissière.

Mais ces deux-là, n'auraient pas dû se rencontrer, pourtant, ils vont faire un bout de chemin ensemble, sur la moto de Vincent, la Warrior, qui est presque le troisième personnage de cette histoire, parce que oui, sa moto, c'est un peu le centre de son univers.

Un lien se crée entre les deux, c'est bien évident, mais ce lien n'apporte pas seulement du positif, même si Vincent croit dur comme fer, que jamais cette rencontre aurait du avoir lieu, mais maintenant, il ne peut plus faire marche arrière.

Un bon roman, c'est le premier tome d'une série, qui m'a convaincu, dès le départ, que j'étais dans une très bonne lecture. Vincent est spécial, son attitude de ''bad boy'' nous le fait aimer qu'on le veuille ou non. Son langage n'est pas filtré, donc il faut s'y habituer.

Le personnage de Cassandre également, au début, on essaie surtout de déterminer quelle sorte de fille elle est, la fille de 20 ans, bien accrochée à ce type dans la quarantaine, on se demande vraiment. Mais ce n'est pas long qu'elle prend sa place dans l'histoire.

En bref un road trip sur une moto, un couple assez disparate, et puis on est accroché solidement.

Une lecture que je recommande, un peu différente, mais cette différence, en fait un roman que j'ai beaucoup aimé.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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Vincent & Cassandre, tome 2 : Dérapage

Le commentaire de Lynda :

Vincent continue à représenter le vrai ‘’bad boy’’, et pas qu’un peu.

Voilà, il se retrouve à l’hôpital, sortant d’un coma, et vraiment pas mal amoché. Mais le beau côté pour lui, c’est qu’il se distribue lui-même sa morphine par petits jets par intraveineuse. La douleur est insupportable, mais les médicaments le rendent complètement K.O.

Mais voilà qu’on lui apprend que sa Cassandre (que l’on avait connu dans La Déroute), aurait disparu.

Vincent est bien décidé à la retrouver et à partir à sa rescousse, mais il n’aura pas besoin de le faire !

Vincent se fera justice lui-même, il sait très bien que les enquêteurs vont prendre tout leur temps pour arriver à résoudre cette enquête, après tout, il n’est pas quelqu’un de vraiment important.

On voit quel type de gars est Vincent, le choc quand il apprend qu’il aurait perdu son ‘’coat de cuir’’, quand il nous parle de ses poursuites sur sa moto, et bien sûr son franc-parler, sans oublier les vrais jurons québécois, aucune difficulté à le visualiser ce Vincent.

Même blessé, encore en douleur, rien ne va l’arrêter et c’est sur les routes que nous allons le suivre, mais attachez-vous bien, parce qu’il ne roule pas en vitesse promenade, croyez-moi.

En bref, je n’en dirai pas plus, pour ceux et celles qui aiment ce genre de lectures vous serez comblés, croyez-moi. Roland Lapointe, sait de quoi il parle quand il parle de roman noir, quand il parle de suspense, qu’il fait monter notre taux d’adrénaline à plusieurs reprises au courant de la lecture !

J’ai trouvé certains passages assez essoufflant ce n’est pas facile de suivre Vincent.

C’est un thriller, un roman noir, qui brasse du début à la fin, c’est le deuxième tome, impossible de prévoir ce qui va arriver dans le 3e tome. Une chose est certaine Vincent aime sa Cassandre, peut-il réussir à la protéger et surtout à se protéger lui-même ? C’est à voir !
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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