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Vincent & Cassandre tome 2 sur 2
EAN : 9782897626587
Editions Michel Quintin (15/01/2023)
3.88/5   4 notes
Résumé :
Lorsque Vincent se réveille après trois jours dans le coma, il est en garde à vue à l’hôpital. Il ne pensait pas pouvoir tomber plus bas quand des policiers lui apprennent que Cassandre, SA Cassandre, a été kidnappée. Malgré les ténèbres dans lesquels la douleur et les médicaments le plongent, il se rappelle très bien avoir pris toutes les précautions nécessaires pour la protéger. Néanmoins, Vincent sait qu’il ne manque pas d’ennemis, et il n’a pas l’intention d’att... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
L'éditeur et l'auteur annonçaient un thriller. Jusqu'au 2/3 du premier tome de la trilogie « Vincent et Cassandre » (le 3e volume à venir), j'aurais qualifié cette fiction de « roman noir ». Une sorte d'escapade routière en moto mettant en scène un pauvre type dans la quarantaine, Vincent, qui ne semble plus savoir ce qu'il est devenu, accroc à l'alcool et aux substances illicites et leurs effets physiques et psychologiques et qui décide de parcourir les routes du Québec (rive sud de Montréal, couronne nord de la métropole, Trois-Rivières, Portneuf, Baie-Saint-Paul, Québec) en compagnie d'une fille dans la vingtaine, Cassandre, rencontrée par hasard lors d'un braquage dé dépanneur.

J'ai, entre autres, apprécié le passage où Roland Lapointe qui puise probablement dans son expérience personnelle décrit les sensations qu'éprouve son protagoniste de rouler à vitesse grand V sur sa Yamaha Road Warrior 1700 cc power cruiser. Également, les séquences très réalistes de poursuite à moto et en voiture sur le pont Pierre Laporte, de fusillades et de combat à la Jack Reacher.

Le tout écrit dans une langue parlée québécoise, assortie d'un juron, « ciboire » pour ne pas le nommer, dont la récurrence m'est apparue agressante, et qui colle à la perfection à la personnalité du personnage narrateur et au contexte social de l'histoire. Un style d'écriture qui laisse place à un humour parfois grinçant, parfois bon enfant, comme ce passage où une barmaid lance à Vincent qui vient de lui résumer sa vie en un paragraphe : « En tout cas, vous devriez être écrivain ».

C'est après 120 pages que j'ai compris que l'auteur avait mis la table pour faire basculer le lecteur dans un récit où l'action qui caractérise un thriller s'amorce, croît de chapitre en chapitre et atteint son paroxysme dans le deuxième tome.

J'ai apprécié la bonne connaissance de la géographie de la cité de Champlain, particulièrement des quartiers Limoilou, Saint-Roch et Saint-Sauveur et de leur faune parfois éclectique. À l'exception de la dénomination du chemin Sainte-Foy appelé « boulevard Sainte-Foy ».

Il est difficile de parler davantage du contenu sans en divulgâcher la lecture. Mentionnons au passage certaines répliques du personnage principal, champion « des portes à défoncer, des gueules à casser, pis peut-être un gars à tuer », qui se caractérise en affirmant qu'il y a « quelque chose de grisant à vivre dangereusement, à savoir que ta vie est en jeu à chaque décision que tu prends ». Et qui fait le constat qu'il a « toujours trouvé intéressant d'observer la gamme d'émotions qui passe sur le visage de celui qui comprend ce qui lui arrive ».

Avec Déroute/Dérapage, Roland Lapointe, natif de Montréal, nous livre un récit très violent, à l'image du milieu interlope, qui plaira aux adeptes de ce genre littéraire, lui que rien « ne le prédisposait à devenir auteur, si ce n'est qu'il écrit depuis longtemps pour exorciser ses maux » comme l'indique son éditeur. En 2019, il avait publié Éditions La Plume d'Or un premier ouvrage : Delirium Café.

Merci aux Éditions Michel Quintin pour le service de presse.


Originalité/Choix du sujet : ***

Qualité littéraire : ***

Intrigue : ****

Psychologie des personnages : ***

Intérêt/Émotion ressentie : ***

Appréciation générale : ***

Lien : http://avisdelecturepolarsro..
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Le commentaire de Lynda :
Vincent continue à représenter le vrai ‘'bad boy'', et pas qu'un peu.
Voilà, il se retrouve à l'hôpital, sortant d'un coma, et vraiment pas mal amoché. Mais le beau côté pour lui, c'est qu'il se distribue lui-même sa morphine par petits jets par intraveineuse. La douleur est insupportable, mais les médicaments le rendent complètement K.O.
Mais voilà qu'on lui apprend que sa Cassandre (que l'on avait connu dans La Déroute), aurait disparu.
Vincent est bien décidé à la retrouver et à partir à sa rescousse, mais il n'aura pas besoin de le faire !
Vincent se fera justice lui-même, il sait très bien que les enquêteurs vont prendre tout leur temps pour arriver à résoudre cette enquête, après tout, il n'est pas quelqu'un de vraiment important.
On voit quel type de gars est Vincent, le choc quand il apprend qu'il aurait perdu son ‘'coat de cuir'', quand il nous parle de ses poursuites sur sa moto, et bien sûr son franc-parler, sans oublier les vrais jurons québécois, aucune difficulté à le visualiser ce Vincent.
Même blessé, encore en douleur, rien ne va l'arrêter et c'est sur les routes que nous allons le suivre, mais attachez-vous bien, parce qu'il ne roule pas en vitesse promenade, croyez-moi.
En bref, je n'en dirai pas plus, pour ceux et celles qui aiment ce genre de lectures vous serez comblés, croyez-moi. Roland Lapointe, sait de quoi il parle quand il parle de roman noir, quand il parle de suspense, qu'il fait monter notre taux d'adrénaline à plusieurs reprises au courant de la lecture !
J'ai trouvé certains passages assez essoufflant ce n'est pas facile de suivre Vincent.
C'est un thriller, un roman noir, qui brasse du début à la fin, c'est le deuxième tome, impossible de prévoir ce qui va arriver dans le 3e tome. Une chose est certaine Vincent aime sa Cassandre, peut-il réussir à la protéger et surtout à se protéger lui-même ? C'est à voir !
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Rien à faire, quelque chose les retient. La douleur est pas mal intense quand je bouge la tête pour m’apercevoir que mes poignets sont attachés au cadre du lit. J’ai une marge de mouvement de quelques centimètres à peine qui me sert à sweet fuck all. Je vais être dans la merde en ciboire si jamais j’ai besoin de me gratter le nez. J’ouvre les deux mains en direction du docteur.
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J’utilise tout mon pouvoir de concentration, à la limite de perdre connaissance, pour pas lâcher un cri de mort. C’est pas une bonne idée d’attirer tout le staff médical dans ta chambre quand t’essaies de t’échapper. Je me laisse retomber sur mon oreiller, le temps de reprendre mon souffle. Je transpire comme un cochon, pis je suis pas encore certain si je vais tourner de l’œil ou pas.
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Je peux pas m’empêcher d’imaginer que tout ceci est juste une ruse pour que je devienne un fugitif. On voit souvent ça dans les films. On dit au gars « c’est beau, va-t’en », pis aussitôt qu’il se met à courir, il reçoit une balle dans le dos. J’imagine déjà les grands titres de demain : « Un ex-policier meurtrier se fait descendre pendant qu’il essayait de fuir… » Affaire classée…
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Mon univers s’effondre. J’ai l’impression que je vais m’évanouir. Mon corps se rebelle. J’ai l’estomac qui vient de se tordre à me faire plier en deux. J’ai envie de lui sauter au cou pour le faire parler, mais mes poignets sont encore attachés au cadre de ce fuckin’ lit. Les muscles de mes bras se tendent à m’arracher les épaules, mais les sangles tiennent bon.
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Mon cerveau s’était mis à off, pis j’avais décidé de profiter du temps qui me restait pour une dernière escapade. Je savais que j’allais mourir, pis je voulais surtout pas rester dans un coin à brailler sur mon sort. J’avais des choses à faire, des gens à voir. Vivre mes derniers mois à fond, j’imagine. Mais là… ouf… c’est juste trop. J’ai trop mal.
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