Ses carnets et ses lettres racontent une guerre passée dans l'attente anxieuse de son terme improbable, dans la promiscuité avec des combattants pour lesquels il n'a guère de sympathie. Replié sur un refus intime mais profond de la guerre, Henry* n'a de cesse de la fuir par tous les moyens, légaux et illégaux, pour échapper à la mort qu'il juge certaine.
*NDLR : Henry Dispan de Floran, docteur en droit et rédacteur à l'Humanité, tué par un obus au Chemin des Dames en 1918
Vieux socio, viens donc avec nous dans la Somme, tu verras si on les a si facilement que tu veux le dire, patriote de l'arrière, saligaud.