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Critiques de Romain Hugault (210)
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Le dernier envol

Ils s'appellent Teruo, Tom, Gunther et Alain. Ils sont japonais, américain, allemand et français. De 1943 à 1945, alors pilotes dans l'armée, ils sillonnent le ciel à bord de leur appareil. C'est la guerre et ils savent mieux que quiconque que leur vie ne tient qu'à un fil. Qu'ils soient kamikazes ou as du pilotage, la peur et les doutes sont les mêmes. L'avenir incertain...



À travers le portrait de quatre pilotes, Romain Hugault et Régis Hautière donnent à voir sur les états d'âme de chacun, les doutes qui les assaillent mais toujours leur volonté d'aller de l'avant. Quitte à le payer de sa propre vie. À l'orée de leurs derniers instants, chacun se livre avec beaucoup d'émotion, des regrets parfois. Mais toujours ce sentiment de bien faire. Une voix-off émouvante, quatre récits intimement liés et un album à la fois triste et héroïque. Le dessin de Romain Hugault, fils d'un colonel de l'armée de l'air féru d'aviation, est d'une justesse incroyable. Un trait fin et précis, moult détails de guerre, de magnifiques scènes de combats et des couleurs étonnamment vives.
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Angel Wings, tome 1 : Burma Banshees

1944 ; Base aérienne de Camp Malir à 10 km de Karachi.



Mon nom est Angela Mc Cloud. Un ange dans les nuages ! C’est tout moi, ça

Je débarque au mess des pilotes et je commande un wiskey. « Que fait-elle là ? » se demandent tous ces mâles en manque de nanas, en se rapprochant de moi. Une femme pilote ? Est-ce possible ? Ils se débattent car tous veulent me payer à boire. Je sors mon portefeuille et règle ma consommation. Je sors, car je n’ai pas de temps à perdre. Mon copilote m’apprend que le plein est fait, mais j’ai encore quelques détails à régler… Comme passer par le bureau du commandant de la base… Qui avale de travers en voyant une femme pilote entrer dans son bureau. En principe, la chose n’est pas autorisée sur le front d’autant que j’ai un statut de « civile »… Mais j’ai des ordres du général C. R. Smith qui commande l’USAAF en Inde, ce qui perturbe très fort le macho qui commande l’aérodrome.



Après m’être restaurée, je m’apprête à embarquer sur mon DC3 lorsqu’un pilote, comme il en a le droit, fait de l’avion-stop et me demande de l’emmener à Kunming.



Voler à 20.000 pieds avec un Dakota… et les Japs ! risque de ne pas être un voyage d’agrément…



Critique :



La première chose qui frappe lorsqu’on tient cette bande dessinée en main, c’est le soin méticuleux apporté aux dessins des avions. Les paysages et les personnages ne sont pas en reste ! Romain Hugault accomplit une œuvre du tonnerre de Dieu, puisque c’est lui le dessinateur et le coloriste de cette histoire. Mais d’où sort cet individu ? Pilote à dix-sept ans, fils de pilote, il n’est peut-être pas né dans un avion, mais il s’est toujours senti pousser des ailes. Il aurait pu piloter pour gagner sa vie, mais, heureusement pour nous, il décida de faire carrière dans le dessin et de nous offrir quelques-unes des plus belles planches de coucous et d’aviateurs.



On en viendrait presque à oublier le scénariste ! Yann Le Pennetier (dites simplement Yann) est un véritable touche-à-tout dans le monde de la bande dessinée. On le retrouve là où on ne l’attend pas car les idées se bousculent chez ce diable de Breton qui a eu la lumineuse idée de s’installer à Bruxelles. Il réalise ici un scénario qui renouvelle le genre dans l’univers de l’aviation puisqu’il met en scène une femme pilote, très sexy (modèle pin-up typiquement américain de la Seconde Guerre mondiale) avec un caractère trempé qui ne s’en laisse pas conter.



Incontournable pour tous les fans d’aviation, cette série est une belle opportunité de distraction pour tous ceux qui ont envie de passer un fort agréable moment de détente.

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Le pilote à l'edelweiss, tome 1 : Valentine

Très belle BD ! C'est l'image de la couverture qui m'a décidée à l'emprunter. Les traits sont très réalistes pour les avions, très détaillés. C'est la première guerre mondiale, Henri est pilote, il fait partie de l'escadrille des cigognes. le combat n'est pas seulement dans les tranchées mais aussi dans les airs où pilotes français et allemands s'affrontent. Pour moi qui ai le vertige dès un ou deux mètres de hauteur, je dois dire que c'est très impressionnant de suivre les avions s'attaquer. Les atterrissages réussis, ou en partie, aussi... quand on voit les pilotes ressortir indemnes de l'habitacle de l'appareil. L'histoire tourne aussi autour de la relation entre les deux frères et de jolie Valentine, femme d'Alphonse. Il reste encore beaucoup de mystères, qui est cet allemand qui pilote l'Edelweiss ? D'autres personnages apparaissent aussi et laissent des questions sans réponse. En attente du second tome pour dénouer quelques noeuds !
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Angel Wings, tome 4 : Paradise Birds

C’est à bord d’un hydravion « Duke » très fatigué qu’Angela doit mener à bon port la charmante vedette Betty Lutton… Enfin, si les deux hydravions de chasse japonais ne descendent pas son canard boiteux avant…



Critique :



Angela est une fois de plus chargée d’amener à bon port une vedette au cours d’une tournée dans le Pacifique. Celle-ci, Betty Lutton, est du genre pleurnichard, suffisamment « agréable » pour qu’on ait envie de la noyer (mais bon, faut savoir se retenir), d’autant que, malgré elle, elle sert de couverture à une très importe mission de l’OSS visant à abréger la guerre.

L’auteur, Yann, met en exergue la machination ourdie par les services secrets américains dans un camp d’isolement pour citoyens américains d’origine japonaise afin d’obliger une jeune femme à prendre contact avec son frère rentré au Japon avant la guerre…

Au milieu d’images paradisiaques dues au talent de Hugault, la guerre se poursuit de jour comme de nuit dans les airs donnant lieu à des dessins d’un réalisme fou.

C’est aussi l’occasion d’un retour en arrière pour narrer une rencontre entre Angela et sa sœur. Sœur, rappelons-le, morte dans des conditions atroces à bord d’un avion en flammes, une mort étrange qui tourmente Angela vu que cette mort est plus que suspecte et que l’on sous-entend que ladite sœur avait trahit les USA au profit du Japon. Angela veut innocenter sa sœur et poursuit autant qu’elle peut sa propre enquête.

Je tiens à me répéter : les dessins d’Hugault ont de quoi flanquer le bourdon à bien d’autres auteurs qui voudraient s’essayer à représenter des scènes de combats aériens. Le dessinateur crée des décors plus vrais que vrais. Des cartes postales pour amateurs de sable blanc et de cocotiers. De vrais paradis… Enfin, s’il n’y avait pas la guerre, cette petite plaisanterie tellement meurtrière qui ravage tout.



N’hésitez pas à acheter l’intégrale en deux volumes contenant chacun trois albums ! L’histoire vous paraîtra plus cohérente et vous vous rendrez ainsi compte où Yann voulait en venir grâce au coup de théâtre final…

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Angel Wings, tome 3 : Objectif Broadway

Radio Tokyo est fière d’annoncer aux Américains sa contre-offensive ET la perte du C-46 qui transportait la vedette et championne de tennis Jinx Falkenburg. Cette perte affecte sérieusement le moral des Américains qui s’apprêtent à évacuer d’urgence leur base devant la contre-attaque japonaise. Le C-47 d’Angela doit être détruit faute de pilote pour l’évacuer.

Au fait que devient Angela qui s’est écrasée dans la jungle et a réussi à s’en sortir miraculeusement, entraînant avec elle une vedette qui n’est absolument pas préparée à affronter un milieu aussi hostile ?



Critique :



Non, mais, vous avez vu ces dessins ? Des avions plus vrais que vrais au boulon près ! Des décors à couper le souffle à un athlète olympique affalé dans un fauteuil… Et des personnages aux attitudes telles que, sans avoir fumé sa moquette, on n’en a pas moins l’impression qu’ils bougent ! Hugault est sans conteste un des meilleurs dessinateurs réalistes de sa génération.

Quant au scénario de Yann, ce petit salopiot joue avec nos nerfs : pas moyen de savoir ce qu’il s’est passé avec la sœur d’Angela. Espionne traîtresse infâme et méprisable ou pauvre fille sacrifiée par l’état-major pour dissimuler un secret inavouable ? Je vais casser cet insoutenable suspense… Ce n’est qu’au sixième et dernier tome que vous connaîtrez la réponse à cette angoissante question. La bonne nouvelle, c’est qu’Angela va survivre jusque-là ! Non, je ne suis pas devin ! J’ai juste acheté l’intégrale en deux tomes de trois albums chacune. Vous ne m’en voudrez pas si, au moment où je rédige ces lignes, j’ai pris connaissance de l’ensemble de l’histoire ? Si ? Il faut toujours qu’il y ait un rancunier ! Un jaloux ! Pfff !

Mais je m’égare… Côté avions, vous ne serez vraiment pas déçus : P-45, en plus des P-40 déjà bien connus, Spitfire, un Mustang… entre les mains d’un Japonais (Si ! Si !) un Lysander, un étonnant B-25 (G ou H ?) doté d’un canon de 75 mm sous le nez et de quatre mitrailleuses de 0.50" (12,7 mm) implantées dans le nez au-dessus du canon… Et comme la maison ne recule devant aucun sacrifice (surtout s’il s’agit de Japs) il y a même un hélicoptère et un hydravion à très long rayon d’action de la PanAm !



Comment ? Vous n’êtes pas encore sortis l’acheter ? Ah ! Zut ! C’est vrai ! Le couvre-feu après vingt heures dans certaines régions ne vous y autorise pas… Va falloir patienter jusque demain. Mais rien que pour la dernière planche de cet album, votre patience sera récompensée !

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Angel Wings, tome 2 : Black Widow

Nous avions quitté Angel sur une base avancée, occupée à se demander comment réparer son DC3 qui se trouvait dans un triste état. Un avion-cargo C-46 se pose en catastrophe. A bord de celui-ci, point de mules, mais… Jinx ! … Comment ? Vous ne savez pas qui est Jinx ? Mais d’où sortez-vous ? Vous arrivez tout droit du paléolithique ou quoi ? Jinx ! Jinx, quoi ! La super vedette ! C’est pas possible vous devez être le seul Américain dans tout le Pacifique à ignorer qui est Jinx ! La plus belle femme du monde !

Angel a un petit faible pour Rob, mais celui-ci est devenu le « Rob chéri » de Jinx. Elle a daigné peindre sur le fuselage de l’avion du pilote : « To Rob! Good Luck! Jinx ». Tous les hommes de la base n’ont d’yeux que pour la beauté miraculeusement posée sur le terrain avancé. Tant mieux ! Angela aura d’autant plus facile à phagocyter le pachyderme qui a des pièces parfaitement compatibles avec son DC-3…



Critique :



Mais quelle série, mes enfants ! Romain Hugault accomplit des prouesses avec des représentations d’avions d’une finesse extraordinaire. Pilote confirmé, il fait partie des meilleurs dans ce domaine de la bande dessinée qui ne manque pas de talents confirmés. Il pousse le « vice » jusqu’à montrer l’usure sur les avions, la peinture emportée par les frottements de l’air notamment. Les personnages sont très expressifs, les poses naturelles et dynamiques.



Oh, mais c’est que j’entends des grincheux ! Mais c’est que cela critique le scénario de Yann, là, dans les places à cinq centimes ! Pas touche à Yann ! Cet incroyable touche-à-tout scénaristique construit ici une histoire en six volumes dont l’héroïne aux formes (très) avantageuses est une WASP, Women Airforce Service Pilots, au caractère bien trempé qui se double d’une espionne ! Parallèlement à ses missions extrêmement dangereuses, elle essaie de comprendre ce qui est arrivé à sa sœur, morte, brûlée vive, dans un avion qu’elle pilotait… Les conditions de cette mort restent pour le moins étranges, d’autant que sa sœur était en pleine disgrâce au moment des faits. Mais je m’avance, je m’avance et j’en arrive à oublier les palpitantes aventures vécues par Angela… Et d’autres pilotes ! Au-dessus d’une Asie où les conditions de vie et de survie sont épouvantables, même si les Américains disposent d’un matériel qui va en s’améliorant en qualité et en quantité de jour en jour. C’est aussi l’occasion de voir à l’œuvre l’un des plus étranges chasseurs de cette Seconde Guerre mondiale, le chasseur de nuit Black Widow (veuve noire). On va aussi découvrir que les « tirs amis » ne datent pas de la Guerre du Golfe…



Un album très riche en péripéties qui voit l’explication du titre de cette série : Angel Wings…



Bien que disposant déjà de plusieurs albums, je me suis offert les deux intégrales comprenant chacune trois tomes, pour les lire d’une traite… Mais je vais garder mes autres albums qui sont des grands formats permettant d’apprécier d’autant mieux la finesse des dessins. J’aurais aimé les avoir tous à cette taille-là, mais ces petites bêtes sont tirées en quantité limitée. Il n’y en a pas pour tous les amateurs…

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Angel Wings, tome 5 : Black Sand

1945 Océan Pacifique du côté d’Iwo Jima



Que fabriquent deux femmes à bord d’un destroyer américain si près des combats ? Qui sont-elles ?

Des nurses ?



Et ces bombardiers japonais, sans escorte, qu’espèrent-ils causer comme dommages à la flotte US, avec les P-51 qui n’en feront qu’une bouchée ?

Iwo Jima. Iwo Jima et sa puanteur ! Iwo Jima et cette odeur de soufre à laquelle viennent s’ajouter les effluves des cadavres de soldats japonais en décomposition… Iwo Jima où le canon tonne jour et nuit…



Critique :



Vous aimez les avions ? Impossible de faire l’impasse sur Angel Wings. Les dessins de ces appareils sont d’une qualité irréprochable. Les personnages ont souvent un aspect caricatural. Les décors et les couleurs sont à couper le souffle. Dans ce numéro, les navires sont également représentés et n’ont rien à envier aux aéroplanes pour ce qui est de la fidélité et de la qualité. Les dessins de Romain Hugault sont des œuvres d’art. Cet homme est pilote et cela se sent. Peu de dessinateurs sont en mesure de rivaliser avec son talent pour dessiner des avions.



Yann, au scénario, nous narre une histoire fictive mais qui reste fidèle à l’Histoire avec un grand H. Malgré le côté grave des récits, Yann parvient toujours à glisser une touche d’humour… Mais aussi de la tension, du drame, notamment en respectant les Japonais qu’il ne présente pas d’une façon caricaturale comme c’est souvent le cas dans les récits auxquels nous ont habitués la plupart des BD dès lors qu’il s’agit de la Seconde Guerre mondiale. Ajoutons qu’il s’appuie sur une très solide documentation.



J’ai la chance de disposer de cet album en grand format pour mieux encore profiter des qualités esthétiques de ce récit.



Décidément, les Editions Paquet restent les meilleures en matière de BD avec des sujets liés à l’aviation !



NB : Il est préférable d’avoir lu les autres tomes de la série avant d’aborder celui-ci.

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Angel Wings, tome 6 : Atomic

Juin 1935. Surfside Beach (Nord de Miami – USA).

Un policier de Miami surprend un couple dans une voiture occupé à… Heu… Faites sortir les enfants, s’il vous plaît…



Juin 1944. Raleigh Hotel (Miami South Beach).

Le policier raconte les faits de 1935 à deux individus qui prétendent enquêter pour un journal. Il leur remet le dossier où il a consigné les faits constatés en 1935. La fille était mineure et l’individu qui la… Heu… Tous les enfants sont sortis ? … Bref, l’individu en question a échappé à toute sanction, vu que ses parents connaissaient un juge qui a étouffé l’affaire. Quel rapport avec la quête d’Angela ? (Le sage a dit : « Tant que tu n’as pas franchi la ligne d’arrivée, tu ne saurais connaître la vérité sur les ampoules aux pieds ! »)



Pendant ce temps, Angela arrive à l’île de Tinian dans les Mariannes où elle espère rencontrer Dora Dougherty qui a volé sur B-29 avec sa sœur. Angela a plus que jamais envie de découvrir pourquoi sa sœur a été assassinée car elle refuse de croire la thèse de l’accident…



Critique :



Snif ! Voici la fin des aventures d’Angela. Surtout ! Surtout ! Ne ratez pas la dernière planche, l’épilogue, si vous souhaitez connaître la vérité puisque, pour rappel, Angela veut connaître la vérité quant à la mort de sa sœur intervenue sous ses yeux. Cet album-ci tourne donc essentiellement autour de la quête de notre WASP préférée. L’espionnage est au centre de cette aventure. Les combats aériens et autres aventures militaires sont, bien sûr, présents, ainsi que la préparation du premier bombardement atomique de l’histoire de l’humanité.



Le scénario n’étant pas linéaire, il peut paraître confus et nécessitera plusieurs lectures de l’album pour saisir une multitude de petits détails qui apportent un magnifique éclairage sur cette histoire.



Ne jugez pas trop vite Dora ! Dora qui ? Lisez !



Yann s’est amusé à brouiller les pistes. Il faut se rappeler les épisodes précédents d’ANGELA WINGS pour savourer pleinement l’histoire concoctée par le scénariste. Des scènes qui paraissent sans lien avec le récit en ont pourtant bien un. Bien sûr, il y a des histoires dans l’histoire qui ne sont pas nécessairement en lien avec la quête d’Angela, mais qui expliquent à quel point il était dangereux de faire partie d’un équipage d’avion dans le Pacifique (ailleurs aussi, d’ailleurs). Les pertes étaient colossales.

Sans oublier qu’une bonne partie de l’histoire se déroule sur l’île de Tinian, la plus grande base aérienne au monde à l’époque puisque c’était de là que partaient des centaines de B-29 pour aller bombarder le Japon.



La documentation consultée par les auteurs a dû être d’une quantité ahurissante. Hugault en a tiré le meilleur. Une fois de plus ses dessins sont d’une précision et d’une beauté à se faire dresser les trois poils qui restent sur le crâne d’un chauve.

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Le pilote à l'edelweiss, tome 2 : Sidonie

L'as allemand à l’emblème d'edelweiss défie un des jumeaux Castillac or celui-ci est terrorisé par la perspective d’un tel combat. Est-ce parce que l’edelweiss lui rappelle le tatouage d’une jeune femme (certainement d’origine allemande) qu’il a connue charnellement ? Il se fait remplacer par son frère qui sert dans les chars, toutefois une fois encore il est imprudent et sa méconnaissance des dangers, dans la conduite trop en avant du tank qui lui est confié, l’amène à être défiguré.

L’intrigue est bien menée, elle joue sur plusieurs paramètres psychologiques.



Cette trilogie restera dans les bibliothèques des collectionneurs de BD qui s’intéressent à l’aviation car les journaux de fans en matière de maquettes d’avion ont salué dans leurs numéros lors de la sortie du tome premier la grande qualité technique de reproduction des taxis.



Un bel épisode érotique est semble-t-il prévu pour chaque tome, cet album ne s'adresse qu'à des lecteurs de quinze-seize ans et plus, vu le contenu des vignettes qui s'y rapportent.

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Le pilote à l'edelweiss, tome 1 : Valentine

Premiere guerre mondiale. Alphonse et Henri sont deux frères jumeaux qui combattent sous les drapeau, l'un comme conducteur de char dans la boue des tranchées, l'autre comme pilote de l'escadrille des cigognes.



Une bande dessinée qui démarre de manière classique. Une histoire de jumeau ca promet des secrets de famille, des problèmes identitaires... on s'aperçoit vite que Alphonse est un homme timide, attentionné, un brin nigaud mais bien bien attachant que son frère bourreau des cœur irrespectueux au profil parfaitement antipathique. Donc un même physique pour deux caractères bien différents.

Des premiers mystères s'installent : la peur de Henri face au pilote à l'edelweiss, la radiation d'Alphonse de l'aviation.

Le dessin est très joli, tres fin, tres précis.
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Le pilote à l'edelweiss, tome 1 : Valentine

Ce n’est pas le genre de dessins que j’affectionne en général dans le domaine de la bande dessinée, cet aspect très léché, presque photographique m’a gêné dans ma lecture, je trouvais qu’il ne s’accordait pas au thème, c’est trop lisse, trop “beau”, trop doux. Les personnages non plus ne m’ont pas plus, les deux jumeaux sont trop caricaturaux dans leur différences. Mais ce qui m’a dérangé le plus, c’est qu’entre les flashbacks, les personnages qui se ressemblent trop (pas que les jumeaux) je me suis souvent perdu dans le récit. Et puis l’aventure de guerre dans le genre “têtes brûlées”, je le trouve assez mal placé pour parler de cette guerre. La lutte entre le pilote allemand et le pilote français a un côté Western Spaghetti. Je ne suis pas du tout emballé par cette bande dessinée, mais pas au point de ne pas ouvrir les tomes suivants.
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Le pilote à l'edelweiss, tome 3 : Walburga

Dernier tome de cette merveilleuse série. Yann a décidement le don du suspense jusqu'au bout. Avec les interrogations qui n'ont pas arrêté de trotter dans ma tête : Mais de quoi cette série parle ?



Ok, cela se passe pendant la première guerre mondiale, il s'agit de deux frères (Henri et Alphonse de Castillac) qui sont sur le front, l'un dans une unité de char, l'autre dans l'aviation. Mais qui est donc cette femme ? Qui est ce pilote à l'Edelweiss ? Un pilote allemand, d'accord. Mais.... Que veut il ? quel rôle joue t il ?



Pourquoi Henri ne veut il pas affronter, en duel, ce pilote allemand ?



Toutes les réponses dans ce tome 3 qui égrène un à un toutes les questions. Tout d'abord le portrait, troublant, de cette femme, nue, belle qui est au centre de l'histoire. Walburga est enfin dévoilé. L'Edelweiss est enfin dévoilé.

Quel dommage que cela soit terminé. On aurait presque eu envie que cela ne se termine pas tellement l'histoire est belle, envoutante et avec une fin superbe.
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Le Grand Duc, tome 3 : Lilya et Wulf

Ultime tome de la série, Yann et Roamin Hugault nous dévoilent la fin de l'affrontement entre l'Oberleutnant Wulf et de la russe Lilya Litvasky, pilote de chasse dans l'armée rouge.



Hiver 1944-1945, l’armée allemande est mal en point. Cette dernière subit de plus en plus de revers et les bombardements en Allemagne par les Alliés font de plus en plus de mort... La fille de l'Oberleutnant, Romy, est parmi ces morts.

Cette mort a anéanti l'officier qui cherche dans les missions les plus risquées pour rejoindre sa femme et sa fille.



Du coté soviétique, Lilya Litvasky devient célèbre grâce à ses exploits aux combats et la propagande l'utilise largement pour encourager les soldats engagés au front mais aussi les volontaires.

Le combat que se livre les deux personnages connaîtra une fin inattendue et je n'en dirais pas plus pour exacerber la curiosité des lecteurs de cette série superbe.

Il est cependant dommage qu'une aussi belle série se termine.On aurait bien voulu que cela ne s'arrête jamais. Lylia et Wulf ont un charisme, nous font partagés leurs blessures, leur vaillance au combat, leur coté rebelle (l'un anti nazi, l'autre féministe) et leur surprenante rencontre créent un lien et un attachement inégalé dans une histoire de guerre.
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Le pilote à l'edelweiss, tome 2 : Sidonie

Le pilote à l'edelweiss a lancé un défi à Henri. Ce dernier, mortifié, arrive à convaincre son frère jumeau de prendre sa place et ils échangent leur identité.



Le guerre bat son plein sur terre comme au ciel. C'est donc un tome riche en combats aériens mais aussi en éclaircissements sur le passé des deux frères. On comprend bien mieux ce qui les séparent et ce qui les unit. Mais une question demeure qui est donc cette mystérieuse femme au tatouage à l'edelweiss qui semble les connaitre et leur en vouloir ?
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Angel Wings, tome 1 : Burma Banshees

Cette BD a l'intérêt de mettre en évidence les WASP et les femmes engagées dans la 2de guerre mondiale. A défaut d'être reconnues comme militaires et combattantes, elles restaient des civiles mais assuraient tout de même des missions parfois périlleuses.

Voilà, c'est l'intérêt scénaristique de cette BD.

Tout le reste de cette BD repose, sinon, sur du jargon aérien et militaire tartiné à la grosse louche, de gros clichés, les courbes avantageuses du personnage principal et de très beaux avions. Parce qu'il faut reconnaitre que, si Angela prenant son bain me laisse de marbre, les avions sont vraiment très bien dessinés et rendus. Pas certaine de lire la suite pour autant.
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Le pilote à l'edelweiss, tome 3 : Walburga

Le second volet de ce récit m’avait fait envisager une fin solide, mais les histoires de diseuses de bonne aventure, ce n’est vraiment pas ma tasse de thé. On se rend compte que le socle sur lequel repose cette histoire est franchement tiré par les cheveux. On tombe ici dans une banale histoire de prédestination dramatico-érotico-romantique, la guerre n’est plus qu’un prétexte. Les personnages avec leur peau trop lisse, le bouclettes au reflets métallisé, restent froid, sans aspérités, les caractères sont trop stéréotypés, les beaux dégradés du ciel ou des carlingues trop propres. Beaucoup de choses m’ont déplu, jusqu’aux rebondissements sans finesse. Je ne peux nier qu’il y a des qualités, la précision du graphisme, le rythme de l’intrigue avec ses surprises, mais rien de ce qui me fait vibrer quand je lis une BD. Ce troisième tome me fait presque regretté de l’avoir ouvert, j’aurais dû en rester là avec le tome 2.
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Au-delà des nuages, tome 1 : Duels

La 4e de couverture annonce "amour / trahison / aventure" dans une "épopée aéronautique", et c'est vrai que, de ce côté-là, on est servi.

Deux pilotes aux égos surdimensionnés, deux casse-cou prêts à tout lorsqu'il s'agit de montrer qui a la plus grosse, une franche amitié née d'un fait divers, mais, au milieu, une "belle plante", future actrice aux goûts et aux mœurs changeants. Les ingrédients sont là pour que la mixture explose, et c'est ce qu'elle fait.

Le récit d'aventures qui s'annonçait dans les premières pages (être aviateur français ou américain à l'entre deux guerres, ça ne laisse pas beaucoup de choix de carrière pour le futur...) s'estompe petit à petit pour être axé sur les relations entre les 3 personnages principaux, avec un côté feuilleton de l'été ou Amour Gloire et Beauté un poil barbant.

La fin de ce tome, replaçant le contexte historique au dessus de toute autre considération laisse déjà entrevoir la tournure que vont prendre les évènements (Mme Irma vous dira si elle avait vu juste, et donc trop prévisible !).
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Le pilote à l'edelweiss, tome 1 : Valentine

Où l'on découvre (enfin, on s'en doutait) que Romain Hugault n'est pas bon que pour dessiner des avions et des pin up. Et qu'en matière d'avions, il est décidément à l'aise avec tous, que ce soient les zingues de l'aéropostale, les avions de voltige, les avions de combat de la seconde ou de la première guerre mondiale, tous sont reproduits avec une fidélité millimétrée, et il a même réussi à m'apprendre des trucs que j'ignorais encore, par exemple sur la manière dont se prenaient les pilotes pour abattre un drachen (ballon d'observation allemand)... Passionnant.

Je serai un peu moins dithyrambique sur le scénariste. Je ne peux pas encore juger le scénario qui n'en est encore qu'à ses prémices (deux autres volumes suivent)... D'ailleurs tout ce qu'on saura de l'intrigue figure déjà sur la quatrième de couverture, ce qui fait qu'on peut se poser la question de l'intérêt de lire les 48 pages. Cela dit, ce n'est pas inutile, car cela m'a permis de vérifier a posteriori que je ne m'étais pas trompé dans mes interprétations, tant j'ai fini la lecture de ce tome dans l'incertitude à plus d'un titre. Il est vrai que deux jumeaux, ça se ressemble, ce qui augmente les risques de confusion, mais il n'y a pas que ça. J'ai relevé bien d'autres choses qui m'ont fait tiquer, comme par exemple quand le pilote dit à son chef en tête à tête qu'il n'a pas envie de déposer un espion derrière les lignes boches, qu'il préfère encore se faire tuer en combat aérien... avant de se porter aussitôt volontaire pour la mission dont il ne voulait pas, juste après, au cours du briefing avec ses collègues de l'escadrille...

En conclusion, je suis encore une fois emballé par le dessin de Hugault, mais un peu sceptique sur le scénario, même s'il faudra attendre de lire la suite pour se faire un avis définitif.
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Le pilote à l'edelweiss, tome 2 : Sidonie

Ce second tome m’a un peu réconcilié avec cette série que je trouvais assez mal engagée. La confusion avec les deux frères jumeaux est justifiée, l’idée est bonne et fonctionne bien. Maintenant, je ne suis toujours pas emballé par le graphisme qui ne s’accorde pas à mes goûts.
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Le Grand Duc, tome 3 : Lilya et Wulf

Hiver 1944, rien de va plus pour les armées allemandes. Leur territoire diminue comme peau de chagrin, bientôt les alliés atteindront Berlin.



Depuis qu'il a perdu sa fille dans un bombardement, Wulf se bat avec l'énergie du désespoir. Il enchaîne les victoires, mais alors qu'il part en avion recevoir une belle médaille voilà que le destin le scratche avec Lilya, la pilote russe capturée par les allemands.

Nous assistons à la fin de la guerre, mais Lylia et Wulf ne cessent jamais de se battre pour leur pays. Même si l'amitié ou l'amour leur fera se retrouver dans le mauvais camp à la fin...

Ce tome 3 clôture donc cette jolie série sur l'aviation pendant la seconde guerre mondiale.



Très bien dessinée c'est un plaisir pour les yeux, et le coté pin-up des femmes réjouiront certainement la gent masculine!! bien qu'elle pourrait désoler la gent féminine!!

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