AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.49/5 (sur 47 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Evreux , le 03 Août 1987
Biographie :

Les rêves sont les prémices de l'avenir. C'est avec cette conviction que j'ai grandi, avec elle que je me suis toujours battu pour mener mes projets. Après tout, quel avenir pouvons-nous espérer sans rêves ?

J'ai commencé à écrire lorsque j'étais enfant. J'ai continué à semer des histoires de manière éparse au cours de mes 20 premières années de vie. Jusqu'au jour où m'est venue cette idée d'écrire une saga littéraire pour conter les aventures d'Halfiel, ce dieu qui, pour avoir créé le monde de Lanvaril, a été déchu.
Après neuf ans de travail, me voilà lancé dans l'espoir de vous faire rêver par mes récits comme je rêve moi-même lorsque je les écrits. Car, plus qu'issus de mon imaginaire, ils sont une réalité sur laquelle je n'ai fait que poser le regard...

Ajouter des informations
Bibliographie de Ronan Gouedard   (4)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
— Messire, l’erreur est pourtant le meilleur des apprentissages.
Commenter  J’apprécie          70
Mais je suis ce que ta mère, ma tante, m’a inculqué : un nain destiné à être un souverain différent de tous ceux qui se sont suivis au cours des derniers millénaires. Un nain qui vit comme son peuple pour mieux le comprendre.
Commenter  J’apprécie          50
Deux régiments de cavalerie abandonnèrent la forêt. Solides sabots sur la Plaine des Amants, crinières de nacre au vent, sur leurs chevaux lanciers d’argent, ils approchèrent le fleuve en martelant. Quelle erreur fut-ce, cependant ! L’ennemi patientait au tournant, sur l’autre rive où luisait le sol blanc.
Joueur suivant.
D’une main lente et assurée, le capitaine Malaski fit glisser deux doigts sur son paquet. Il marqua l’arrêt, toisa son adversaire et tira d’un coup sec ! Un bref regard sur son gain, un sourire dissimulé. D’un coup de perche, d’un seul, il conduisit ses archers au pied de l’Aroine. Le roi qui lui faisait face, à la tête de la cavalerie, petit personnage chauve à la natte bien pendue et au bouc touffu, n’avait pas anticipé la supercherie. Il aurait dû…
L’espoir demeurait pourtant dans le cœur du roi nain. Mais le capitaine Malaski n’était pas seulement malin : la chance lui souriait. Vive et habile, sa main s’empara des Pierres de la Destinée. Au-dessus de la Plaine des Amants, il déploya ses doigts ; le destin frappa, encore une fois.
Trente-quatre, ce fut le nombre de blessures infligées aux deux régiments du roi. Un coup dur que ce dernier aurait pu encaisser sans râler si le capitaine Malaski n’avait pas eu l’intention d’abattre sa carte plus tôt piochée. Et la puissance de frappe des archers fut triplée.
— Par la barbe d’Odin, ma cavalerie ! pesta le souverain en heurtant du poing la table de jeu, ébranlant les figurines, les cartes et les dès. Décimée… Simon, tu es un vrai gredin !
— Un fin stratège, voulez-vous dire.
— Un gredin ! Et je pèse mes mots ! C’est ma première partie, tu pourrais avoir la courtoisie de ne pas me faire payer mes erreurs au prix fort ! Du moins, tu aurais dû me prévenir.
— Messire, l’erreur est pourtant le meilleur des apprentissages.
— Ce n’est pas une raison ! bouda le roi qui croisait les bras.
— Gardez la tête sur les épaules, Messire, c’est à vous de jouer. Réfléchissez bien, vous en avez le temps. J’ai peut-être remporté cette escarmouche, mais la guerre est loin de prendre fin. La victoire est encore à votre portée.
— Tu parles, bougre ! Je t’ai pris sous mes ordres parce que tu fais preuve de discernement et de sang-froid en pleine bataille, ce qui n’est pas mon cas.
— Ce qui n’est pas le cas des nains tout court, corrigea Simon.
— Bah ! Si nous savions garder la tête froide quand les esprits s’échauffent, ce serait de notoriété commune. Et puis, mon père était un aristocrate, pas un militaire ! J’ai grandi dans un milieu où l’on apprend plus à festoyer et à courir la gourgandine qu’à guerroyer. Si tu manies d’une main de maître ton épée, moi, c’est le Gourdin de l’Amour que je brandis volontiers.
Commenter  J’apprécie          10
Que l'on soit humain ou démon, que l'on soit dragon, loup, elfe, séraphin ou bien nain, nous sommes tous faits de chair et de sang. Nous sommes tous aussi doués de sensibilité, nous signons lorsque nous nous blessons, nous pleurons lorsque nous souffrons. Des futilités aux yeux de la majorité qui sont la preuve que nous logeons tous à la même enseigne, que nous sommes tous plus semblables que nous voulons bien l'admettre. Pourtant, nous nous haïssons et nous entretuons pour de vils motifs tels que la différence de culture, d'idéaux, de choix ou d'apparence.
Commenter  J’apprécie          20
Les portes de la demeure donnaient sur un intérieur luxueux et lumineux, plus spacieux que le premier hall. Les murs aux aspérités minutieusement travaillées par des artistes et des architectes de grand renom y étaient d’une couleur chaude et donnaient l’impression d’être vivants, un aspect renforcé par la teinte des feux des torches, des candélabres et des braseros positionnés ici et là, et par les magi-lampes incrustées dans les piliers de soutènement. Pour couronner le tout, dans des alcôves étaient érigées des statues représentant autant d’illustres nains de la lignée des Peaudefer que des créatures mythiques relatives au folklore tantôt local, tantôt lanvarilien.
Sans se laisser intimider par cette richesse ostentatoire, d’un pas plus déterminé que jamais, Norédrin et Simon marchèrent dans l’allée centrale jusqu’à l’arche du fond, l’entrée d’un corridor qui menait aux appartements de Malwick. Quatre gardes la protégeaient, barrèrent la route des nouveaux venus. Et tous les autres soldats en service dans le majestueux hall, situés de chaque côté de la salle, quittèrent leur poste pour piéger les intrus.
Le roi marqua l’arrêt. D’un calme profond, Simon l’imita et resserra sa prise sur sa lance.
— Et alors, bande de pisse-froid ! fit Norédrin. Votre roi vient saluer son cousin et c’est ainsi que vous l’accueillez ?
— Maître Malwick refuse de parler à un imposteur, répliqua l’un des gardes.
— Vraiment ? Et si je fais cela ?
Commenter  J’apprécie          10
Elle avait un beau visage, un sourire radieux et chaleureux. De magnifiques cheveux de feu ondulaient et tombaient en cascade sur ses épaules. Ses gestes gracieux l’hypnotisaient comme au premier jour. Toutefois, en comparaison de son rire mélodieux, ce n’était rien. Pour elle, il donnerait sa vie à bien des égards. Elle faisait partie de ces personnes qui jamais ne l’avaient jugé et l’acceptaient pour celui qu’il était vraiment. Car son apparence atypique lui valait la malveillance d’un grand nombre de ses pairs. Ou peut-être son ascendance était-elle à l’origine de leur aversion ? Ou bien les deux, il l’ignorait. En tout cas, cette haine l’avait jadis fait souffrir. Par chance, ceux qui l’avaient recueilli dans sa prime jeunesse lui avaient prodigué tant d’amour, inculqué tant de sagesse qu’il avait surmonté la méchanceté de tous ces ignares.
Aujourd’hui, il était solide comme un roc, quoique parfois colérique. Aujourd’hui, il avait à ses côtés sa bien-aimée, cette merveilleuse femme à la chevelure de braise. Elle s’appelait Sheena et, elle aussi, elle l’aimait. Et comme chaque jour où le temps était clément, ils flânaient au sommet de la colline sur laquelle était bâtie la maison de son enfance, devenue foyer de leur vie d’adultes.
Mais, d’un autre côté, il marchait aussi d’un pas ferme à l’encontre de ces deux tourtereaux assis dans l’herbe. Il brûlait de rage et de malice, comme toujours, et il jubilait intérieurement pour ce qu’il s’apprêtait à faire. Toute son attention était rivée sur cet homme aux yeux hors du commun, au regard si particulier ; ceux qui le croisaient s’en trouvaient bien souvent démunis. Il s’approcha de lui, empoignant son épée à s’en blanchir les phalanges.
Commenter  J’apprécie          00
"Nos différences sont notre force, nous enrichissent dès lors que nous les partageons. Cultivons-les."
Juste avant le début de la nouvelle.
Commenter  J’apprécie          20
Sur le point de mourir, il regarda son assassin et lui parla haut et fort : « Toi qui portes en ton cœur haine et désarroi, je ne te hais point. Je te confie notre monde, te voilà désormais roi. Je prierai depuis les cieux pour que tu t’en montres digne, pour que ton peuple te donne l’amour qu’il n’a jamais su me donner. Va, ne le déçois pas ».
Commenter  J’apprécie          10
"Hier n'est plus et demain ne sera peut-être jamais. Mais aujourd'hui est bien réel et, pour que demain se fasse, vivre ce jour comme s'agissait du dernier est essentiel." Zerkan Valren.
Commenter  J’apprécie          10
Le héros du moment écouta son nom scandé en chœur de longues minutes durant. Véritable sommité en ces lieux, il n’y prit aucun plaisir ; voilà bien le fardeau auquel se confrontaient ceux que l’on qualifiait de génies dans leur domaine, ceux qui jamais ne rencontraient la défaite.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Auteurs proches de Ronan Gouedard
Lecteurs de Ronan Gouedard (44)Voir plus

Quiz Voir plus

Un couple : un tableau et son musée (n°1/2)

"La Joconde" de Léonard de Vinci :

Musée du Louvre à Paris
Galerie des Offices à Florence

10 questions
191 lecteurs ont répondu
Thèmes : peinture , art , culture généraleCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}