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EAN : 9782492012020
52 pages
Osméosis (06/04/2022)
4.2/5   10 notes
Résumé :
Avant de devenir maréchal-ferrant, Simon Malaski fut capitaine aux ordres du nain Norédrin Peaudefer, roi de Dum Haly.

Sur décision de sa tante qui gouvernait avant lui, Norédrin accède au trône en lieu et place de l’héritier légitime. Un choix contesté par de nombreux membres de la cour attachés aux traditions, et plus encore par son cousin.
Face à ses détracteurs, Norédrin peut au moins compter sur le soutien de son ami et fidèle vassal, Simo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Avez-vous déjà senti le coup de coeur approcher à peine la première page commencée ? C'est exactement ici ce qu'il m'est arrivé...

Norédrin est le seigneur nain de la cité-État de Dum Haly. Simon, un humain et ami du seigneur, lui apprends un jeu de stratégie de guerre, le tout dans la joie et la bonne humeur - plus ou moins... C'est que Norédrin a un sacré caractère ! Celui-ci a obtenu le trône de par sa défunte tante, mais son cousin n'est pas de cet avis. Il est temps de régler cette affaire une bonne fois pour toute...

• J'ai adoré, dévoré, été totalement charmée par ce récit. C'est la première fois que cela m'arrive avec une nouvelle ! Moi qui d'habitude n'arrive pas à les apprécier car je les trouve vraiment courte... Bon, ici aussi j'ai trouvé cela trop court haha, mais surtout car je voulais en lire plus tellement j'ai apprécié l'ambiance, les personnages principaux (ce qui est dingue en si peu de pages), et surtout la plume de l'auteur Ronan Gouedard. Je suis conquise par sa façon d'écrire, cette façon de nous imprégner facilement dans son univers, cette façon de faire des rimes si naturellement que ça en devient délicieux sous les yeux.

Cette nouvelle est apparemment rattachée à une saga, ''Le Déchu'', mais peut malgré tout se lire indépendamment du tome 1 actuellement sorti. Il va sans dire que je vais m'empresser de le découvrir !

PS : l'ambiance m'a clairement fait penser au ''Seigneur des anneaux'' (les films, car je n'ai pas lu, oups) avec les nains, les elfes, les orcs... Je suis trop fan :)
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Cette courte histoire, dérivée d'une récente série de livres de type médiéval-fantastique, permet de donner un avant goût de cet univers naissant. Rien de particulièrement novateur à première vue - des nains, des orcs et des elfs, mais visiblement en plus civilisés qu'à l'ère Tolkien - mais c'est bien écrit, agréable à lire, immersif, avec des formules travaillées et très (parfois un peu trop ?) recherchées.

L'histoire est sympathique, et on prend plaisir à suivre les deux personnages principaux de cette courte nouvelle… cette trop courte histoire, malheureusement, et c'est là son point faible : pour un livre d'une 40aine de pages pour tout de même 5€, j'aurais espéré un dénouement plus grandiose, et si la qualité littéraire est là à chaque page, cela manque cruellement de surprises.

Ce livre est sans doute destiné aux lecteurs de la saga initiale, qui je pense saura aisément les satisfaire. Cela dit j'ai passé un moment de lecture agréable, et peut-être, qui sait, lirais-je un jour les romans de cet univers ? Si l'intrigue est là, ce ne sera pas avec refus !

Livre découvert à l'occasion d'une opération Masse critique.
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Masse critique "mauvais genres" 2023 - merci à l'équipe Babelio et Osméosis de m'avoir permis de découvrir ce petit livre.

Malheureusement, c'est encore une mauvaise pioche. le livre n'est pas mauvais mais il m'a laissé de marbre. C'est une nouvelle très courte, trop courte. Elle manque de développement à mes yeux. J'ai fait quelque recherche et je pense que lire le roman de Ronan Gouedard (le déchu - si je ne me trompe pas) avant, permet d'avoir plus de renseignements sur le monde de Lanvaril. J'aime avoir un contexte un peu poussé que je ne retrouve pas dans cette lecture.  Elle fût tout de même plaisante avec ces nains claustrophobes, son roi plus ouvert d'esprit que ses prédécesseurs mais avec un caractère bien trempé, sa cité-état animée et complotiste. L'écriture est fluide et agréable. J'ai beaucoup apprécié que l'auteur utilise la rime pour décrire les parties de jeux.
Un livre ni-bon, ni-mauvais, qui peut donner envie d'en découvrir plus. Un jour, peut-être, pour moi. Mais pas de suite.
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Il est un royaume ou deux cousins se battent la couronne. Alors que Norédrin est proclamé roi depuis des années, son cousin Malwick juge cette décision illégitime et compte bien prendre la place du roi de n'importe quelle manière qui soit.
Un combat va opposer les deux cousins, le grand gagnant étant celui resté en vie.

J'ai beaucoup aimée cette lecture.
Le lecteur est plongé dans ce royaume aux côtés du Roi Norédrin. Il a obtenu ce titre il y a plusieurs années déjà, mais son cousin par jalousie peut-être, n'accepte pas que ce soit lui le roi. Pour lui voler ce titre, il compte même jusqu'à tuer Norédrin pour y parvenir. Mais le roi ayant connaissance de cela, propose un marché à Malwick: une lutte qui les opposera, et le seul à rester debout gagnera.
L'auteur nous immerge avec merveille dans son univers, grâce à sa plume fluide et aux nombreux détails. le récit est incroyable, mêlant aventure, combat et royaume, le rythme est tantôt lent, tantôt dynamique lors des combats. Cette lecture m'a captivée du début à la fin.

Je recommande vivement cette lecture.
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Une petite nouvelle bien sympathique que mon copain m'a acheté dans un festival. Je n'avais pas d'attente mais j'ai été surprise par l'histoire même si elle est très courte. le texte est assez bien écrit et l'histoire se lit facilement. On découvre rapidement l'univers et les personnages. C'était bien.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Deux régiments de cavalerie abandonnèrent la forêt. Solides sabots sur la Plaine des Amants, crinières de nacre au vent, sur leurs chevaux lanciers d’argent, ils approchèrent le fleuve en martelant. Quelle erreur fut-ce, cependant ! L’ennemi patientait au tournant, sur l’autre rive où luisait le sol blanc.
Joueur suivant.
D’une main lente et assurée, le capitaine Malaski fit glisser deux doigts sur son paquet. Il marqua l’arrêt, toisa son adversaire et tira d’un coup sec ! Un bref regard sur son gain, un sourire dissimulé. D’un coup de perche, d’un seul, il conduisit ses archers au pied de l’Aroine. Le roi qui lui faisait face, à la tête de la cavalerie, petit personnage chauve à la natte bien pendue et au bouc touffu, n’avait pas anticipé la supercherie. Il aurait dû…
L’espoir demeurait pourtant dans le cœur du roi nain. Mais le capitaine Malaski n’était pas seulement malin : la chance lui souriait. Vive et habile, sa main s’empara des Pierres de la Destinée. Au-dessus de la Plaine des Amants, il déploya ses doigts ; le destin frappa, encore une fois.
Trente-quatre, ce fut le nombre de blessures infligées aux deux régiments du roi. Un coup dur que ce dernier aurait pu encaisser sans râler si le capitaine Malaski n’avait pas eu l’intention d’abattre sa carte plus tôt piochée. Et la puissance de frappe des archers fut triplée.
— Par la barbe d’Odin, ma cavalerie ! pesta le souverain en heurtant du poing la table de jeu, ébranlant les figurines, les cartes et les dès. Décimée… Simon, tu es un vrai gredin !
— Un fin stratège, voulez-vous dire.
— Un gredin ! Et je pèse mes mots ! C’est ma première partie, tu pourrais avoir la courtoisie de ne pas me faire payer mes erreurs au prix fort ! Du moins, tu aurais dû me prévenir.
— Messire, l’erreur est pourtant le meilleur des apprentissages.
— Ce n’est pas une raison ! bouda le roi qui croisait les bras.
— Gardez la tête sur les épaules, Messire, c’est à vous de jouer. Réfléchissez bien, vous en avez le temps. J’ai peut-être remporté cette escarmouche, mais la guerre est loin de prendre fin. La victoire est encore à votre portée.
— Tu parles, bougre ! Je t’ai pris sous mes ordres parce que tu fais preuve de discernement et de sang-froid en pleine bataille, ce qui n’est pas mon cas.
— Ce qui n’est pas le cas des nains tout court, corrigea Simon.
— Bah ! Si nous savions garder la tête froide quand les esprits s’échauffent, ce serait de notoriété commune. Et puis, mon père était un aristocrate, pas un militaire ! J’ai grandi dans un milieu où l’on apprend plus à festoyer et à courir la gourgandine qu’à guerroyer. Si tu manies d’une main de maître ton épée, moi, c’est le Gourdin de l’Amour que je brandis volontiers.
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Les portes de la demeure donnaient sur un intérieur luxueux et lumineux, plus spacieux que le premier hall. Les murs aux aspérités minutieusement travaillées par des artistes et des architectes de grand renom y étaient d’une couleur chaude et donnaient l’impression d’être vivants, un aspect renforcé par la teinte des feux des torches, des candélabres et des braseros positionnés ici et là, et par les magi-lampes incrustées dans les piliers de soutènement. Pour couronner le tout, dans des alcôves étaient érigées des statues représentant autant d’illustres nains de la lignée des Peaudefer que des créatures mythiques relatives au folklore tantôt local, tantôt lanvarilien.
Sans se laisser intimider par cette richesse ostentatoire, d’un pas plus déterminé que jamais, Norédrin et Simon marchèrent dans l’allée centrale jusqu’à l’arche du fond, l’entrée d’un corridor qui menait aux appartements de Malwick. Quatre gardes la protégeaient, barrèrent la route des nouveaux venus. Et tous les autres soldats en service dans le majestueux hall, situés de chaque côté de la salle, quittèrent leur poste pour piéger les intrus.
Le roi marqua l’arrêt. D’un calme profond, Simon l’imita et resserra sa prise sur sa lance.
— Et alors, bande de pisse-froid ! fit Norédrin. Votre roi vient saluer son cousin et c’est ainsi que vous l’accueillez ?
— Maître Malwick refuse de parler à un imposteur, répliqua l’un des gardes.
— Vraiment ? Et si je fais cela ?
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Mais je suis ce que ta mère, ma tante, m’a inculqué : un nain destiné à être un souverain différent de tous ceux qui se sont suivis au cours des derniers millénaires. Un nain qui vit comme son peuple pour mieux le comprendre.
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— Messire, l’erreur est pourtant le meilleur des apprentissages.
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"Nos différences sont notre force, nous enrichissent dès lors que nous les partageons. Cultivons-les."
Juste avant le début de la nouvelle.
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