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Critiques de Ronan Le Breton (141)
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Oracle, tome 2 : L'Esclave

Dans ce tome 2 intitulé "L’Esclave" l’aède aveugle sans nom continue de nous raconter les caprices des dieux et les vengeances des hommes, ou les caprices des hommes est les vengeances des dieux…



Il raconte donc ici le récit d’Akilon fils bâtard de Zeus sauvé de la mort par l’infanticide que se préparait à commettre un roi jaloux. Akilon ne supporte par qu’on lui ai sauvé la vie et pas celle de mère qui l’a toujours aimé et toujours protégé, surtout pour se retrouver à la merci d’un couple de thenardiers pédophiles et cannibales (pour Zeus c’est juste une leçon de vie : ce qui nous tue pas nous rend plus fort, comme les cuillères en argent et les omettes au caviar pour les gens nés à Versailles ou à Neuilly-sur-Seine)… Akilon n’est donc que haine envers le destin, et il est prêt à tout et au reste pour se venger de ceux qui ont fait de lui ce qu’il est devenu, à savoir son père humain et son géniteur divin. Si une lame bien aiguisée et une bonne paire de couilles suffisent à se débarrasser du premier, c’est nettement plus compliquée pour le deuxième qui en rajoute une couche en enlevant tout à sa progéniture qui avait eu l’outrecuidance de lui manquer de respect en interdisant son culte. Esclave pour le seconde fois, il se retrouve aux mains du Roi d’Argos qui ressemble autant à un DRH qu’à un négrier. Il a pour charge d’être le « sparring partner » du Prince Balérios, un gros butor suprématiste persuadé que son ego surdimensionné est supérieur à la réalité (un macroniste quoi)…



C’est là que le manque de pages se fait sentir car les choses se bousculent un peu. Balérios veut mettre la pâtée à tout le monde aux Jeux Olympiques parce que son père veut que la Cité d’Argos foutent la honte à la Cité de Sparte, mais il enrage de ne pas arriver à la cheville d’Akilon tant au niveau des qualités physiques, des talents martiaux que de la rage de vivre, Akilon aimerait bien concourir à sa place pour prouver sa force, provoquer Zeus et le défier en duel, Hadès et Perséphone se disputent la loyauté d’Akilon dans leurs propres intérêts divergents, et la princesse Lyria qui désespère d’être une femme intelligente dans un monde d’hommes stupides s’en remet à Héra qui compte bien elle aussi régler ses comptes à elle.





Scénario classique mais efficace de Ronan le Breton qui pioche dans tout ce qu’il avait déjà fait pour la série "Arawn", et chouettes graphismes du talentueux Bertrand Benoît qui entre ombres et lumières nous offre plein de dynamisme mais surtout plein de bruit et de fureur !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Les Contes du Korrigan, tome 1 : Les trésors ..

Avant même d'en commencer la lecture, on constate que c'est un très beau livre. Papier glacé, graphisme de qualité tout y est.



C'est l'exemple parfait de ce qu'est le livre pour les amoureux des livres. Chez nous, on appellerait cela un album de collection ou un album souvenir.



C'est grace à Korrigan et à Gouelan que j'ai appris que la France n'était pas un pays monolithique. Leur sentiment d'appartenance à la Bretagne et leur fierté d'être des Bretons m'ont fait comprendre qu'on ne pouvait pas se contenter de parler de régionalisme mais bien de communautés distinctes comme on aime se qualifier au Québec.



J'ai bien apprécié ces trois contes du Korrigan racontés sous la forme de bandes dessinées. La méchante fée du premier conte était très jolie avant de montrer son vrai visage et nous avons eu droit à un beau conte d'amour.



Le deuxième, plus moraliste nous montre les dangers de la cupidité. Quand au troisième, il est aussi moralisateur que le deuxième mais sous la forme d'une autre histoire d'amour.
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Les Contes du Korrigan, tome 1 : Les trésors ..

Koch' le Korrigan, lutin facétieux , nous conte des histoires, et des secrets sur le petit peuple magique de Bretagne .



" C’est bien de trésors enfouis dont je vais vous conter les secrets en ces pages, mais ceux qui pensent que par enfouis j’entends engloutis, comme les merveilles de la Sirène des Glénan, enterrés, comme les richesses de mes cousins d’Erdeven, ou cachés, comme l’or convoité par le Bossu de Quimper…Eh bien, ceux-là méritent mon sabot dans le derrière. "



Mon conte préféré est " La Fée du Loc’h ", pour son scénario mais aussi pour ses magnifiques dessins.



Dans ce premier tome d'une longue série, j'ai été conquise par la magie des lieux, par les légendes bretonnes et l'humour présent à toutes les pages. Bonne découverte qui se poursuivra avec la lecture des autres tomes.





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Les Contes du Korrigan, tome 5 : L'Île d'émera..

Ce que j'aime de cette série de contes, c'est que les tomes ne sont pas répétitifs. Dans ce tome, les trois histoires tournent autour de bonnes actions faites par les humains et récompensées chacune de manière différente.



Cette série de contes se passe en Irlande, une autre branche du peuple celtique. Malgré les allusions dans les autres tomes, je n'étais pas certain que les Irlandais et les Bretons étaient cousins, maintenant j'en suis certain.



Koc'h va en Irlande où il rencontre son cousin mais surtout Siobhan, sa cousine dont il s'éprend. C'est avec Siobhan que se fait le lien entre les trois histoires.



Dans le premier conte, notre héros sauve la princesse. Dans ce cas-ci, la "princesse" est la fille d'un duc. Nous avons donc une histoire merveilleuse où l'amour prime.



La deuxième histoire est racontée par Siobhan elle-même. Notre héroïne, sans le savoir est plongée dans un conte de fée. Elle y passe quelques temps mais revient sur terre, des décennies plus tard.



Dans la troisième histoire un humain est récompense pour sa bonne action. Une récompense assez particulière qui a ses propres règles.



Pour une critique plus détaillée, je vous suggère de lire celle de Ewylyn.

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Les Contes du Korrigan, tome 4 : La Pierre ..

Parmi les quatre, c'est mon tome préfère autant par les images, par le thème choisi que par les histoires.



Je ne suis aucunement un spécialiste du graphisme des bandes dessinées mais j'ai quand même senti qu'il y avait plus de couleurs différentes dans ce tome, surtout pour les deux dernières histoires.



Le thème comme tel était fascinant. Des korrigans interagissant avec des humains plus ou moins gentils leur infligeaient des punitions plus ou moins importante.



C'est surtout la fin insolite de la troisième histoire qui suscité mon admiration. Jamais je ne me serais attendu à un tel dénouement.



J'oubliais : pour la première fois, on voit apparaître des femmes miniatures volantes. Par intuition, je suis allé sur le web et j'ai demande des images d'elfes et je pense que ces demoiselles en sont.



De plus, ces contes m'ont appris que les Bretons descendaient des Celtes. Plus j'en apprend sur la France, plus je réalise qu'elle est une mosaïque de peuples.
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Arawn, Tome 1 : Bran le maudit

Après ma relecture du "livre des trois", fortement inspiré par les Mabinogion, il était naturel que je sois interpellée par les critiques de RosenDero sur la série de B.D "Arawn", elle aussi inspirée par ces mêmes légendes galloises.



Si l'inspiration est la même, le traitement est forcément très différent. Le roman de Lloyd Alexander s'adressait à un public de pré-adolescents, tandis que la B.D de Le Breton et Grenier est destinée à un public adulte. On est ici dans un univers dark fantasy qu'aucune touche d'humour ne viendra égayer.

Le scénario est assez bien écrit et plutôt bien mené même si certains personnages sont brossés un peu à la hâte (mais difficile de développer les personnages en profondeur avec un format de 48 pages).

Ce premier tome réserve de très bons moments, tout particulièrement les différentes épreuves que doivent affronter les 4 frères.



Gros bémol, si les dessins sont plutôt réussis, on n'évite pas les clichés, on saute même dedans à pieds joints. Les personnages masculins ont des muscles hypertrophiés et des mâchoires carrées et les personnages féminins sont des bimbos siliconées.



Cet agacement quant au design des personnages ne m'empêchera cependant pas de lire la suite de cette série dont l'univers est prometteur.



Challenge B.D 2017
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Arawn, Tome 4 : Le chaudron de sang

"Arawn" est décidément une série très réussie. Après un 1er tome très prometteur, la série est allée en s'améliorant encore de tome en tome. Ce 4ème volume est, pour le moment, celui que j'ai préféré.



Narrativement, ce tome est au top. Le Breton concocte un scénario parfaitement mené. L'intrigue avance à grands pas et regorge de rebondissements, de passages épiques (ah la grande scène de bataille !) et de séquences d'émotion (le destin de Deirdre). L'auteur propose également un flash-back passionnant et très pertinent qui donne un nouvel éclairage aux événements du 1er tome et permet de mieux comprendre les motivations des personnages tout en introduisant un nouveau personnage plus que prometteur.



Le dessin de Grenier est toujours aussi splendide. Mention spéciale aux paysages enneigés qui sont simplement sublimes, tout particulièrement lorsque les flammes s'invitent sur la blancheur immaculée.



Le cliffhanger final est insoutenable et donne envie de se jeter sur la suite même s'il sera difficile de faire aussi bien que ce tome.



Challenge B.D 2017
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Oracle, tome 2 : L'Esclave

On retrouve l'Oracle et Homère pour une nouvelle histoire, celle d'Akilon un fils bâtard de Zeus. Pour échapper au mari de sa mère qui a découvert qu'il n'était pas son père, il a dû s'enfuir.



Il va être pris sous la coupe d'un couple de brigands et ce n'est que quelques années plus tard qu'il va se souvenir de son passé et chercher la vengeance. Il ne va pas seulement s'attaquer au mari de sa mère mais à Zeus lui-même.



On ne maudit pas les Dieux sans conséquences… une longue descente aux enfers attend Akilon.



Dans l'ensemble, c'était trop sombre et trop sanglant à mon goût. Je n'ai pas apprécié plus que cela les dessins/couleurs même si quelques cases valent le détour. J'ai trouvé l'atmosphère inquiétante et comme dans le premier tome j'ai trouvé que le personnage principal manquait de charisme.









Challenge BD 2021

Challenge SFFF 2021

Challenge livre historique 2021
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Les Contes du Korrigan, tome 3 : Les fleurs..

Ce troisième tome est aussi intéressant que les deux précédents.



Les trois contes se passent dans la mer et certains impliquent des sirènes.



Le premier conte nous ramène Tan et Awen les héros du premier tome. Morag, la sœur de Morgan qui a été tuée par Tan, veut se venger de ce dernier en kidnappant son premier be qui est en fait une fille, Edana. Son frère jumeau, Tiernan, part à sa recherche pour la retrouver. À vous de lire la suite,



Les deux autres contes sont des contes d'amour entre une sirène et un humain avec toutes les difficultés et les conséquences qu'on peut deviner.



Les récits sont captivants et les images magnifiques. Je ne trouve pas les mots pour qualifier ces images qui sont de petits chefs d'œuvre miniature. Je ne sais pas comment ils ont fait mais j'avais toujours l'impression d'être dans un rêve
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Légendes de la Table Ronde, Tome 1 : Premières ..

Faisant partie de la même collection de bandes-dessinées que "Les contes de Brocéliande" et "Les contes du Korrigan" et étant passionnée et intriguée, comme la plupart d'entre vous très certainement, par la légende du roi Arthur, j'ai eu envie de découvrir ce premier tome mais j'avoue que j'ai été un peu déçue. Je m'attendais à retrouver la même ambiance et les mêmes teintes de couleurs que dans les premiers ; or, ce n'est absolument pas le cas. Certes, les personnages sont extrêmement bien dessinés et l'ambiance enivrante mais cela ne m'a pas réellement accroché au point d'avoir envie de lire les tomes suivants.



Dans cet ouvrage, il est certes question du légendaire roi Arthur et de son épouse Guenièvre mais celui-ci se divise en réalité en trois courtes historiettes narrant l'histoire d'autres personnages tout aussi mythiques et célèbres (mêmes si certains sont moins connus).



Dans la première partie, le lecteur fait la rencontre du beau et ténébreux Lancelot du lac qui, au péril de sa vie, porta secours à la première dame de la cour, enlevée par Méléagant. Les auteurs n'ont pas jugé utile de rappeler au lecteur ce qu'il advint par la suite de Lancelot et Guenièvre mais est remonté bien en amont, jusqu'à l'adoubement de Lancelot.



Dans la seconde histoire, il est question du jeune paysan Perceval qui décida, bien que fort jeune et inexpérimenté, de se rendre à Camelot afin de devenir un vassal d'Arthur. Devant faire ses preuves, il dut affronter le chevalier Vermeil afin d'être considéré comme digne de siéger autour de la table ronde. Lui, si jeune et sans expérience de la chevalerie, réussira-t-il son épreuve ?



Enfin, dans la troisième et dernière histoire de ce tome, les auteurs s'intéressent au neveu d'Arthur, Gauvain, qui, pour protéger son roi, ne fut pas lâche et accepta le duel lancé par le chevalier vert mais la bravoure ne fait pas tout car n'oublions pas que même le plus brave des hommes reste un homme, un être fait de chair et de sang et qu'il peut parfaitement céder à d'autres tentations...ce qui prouve d'ailleurs qu'il n'est qu'un homme !



J'avoue que je suis quand même assez mitigée quant à dire ce que j'ai réellement pensé de cette bande-dessinée car on ne peut pas dire que j'ai adoré mais on ne peut pas dire que je n'ai pas aimé cette lecture. Donc, ce que je vous conseille est de juger par vous-mêmes car on passe tout de même un agréable moment en la lisant. A découvrir !
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Arawn, Tome 3 : La bataille de Cad Goddun

Décidément cette série est vraiment plaisante. Je suis de plus en plus accro.



Ce 3ème tome est visuellement superbe. Les illustrations de Grenier ressemblent de plus en plus à des peintures. Les couleurs sont particulièrement réussies. Il apporte une touche de plus en plus personnelle au fur et à mesure des tomes.



Quant à l'histoire, elle est de plus en plus prenante. Ce tome regorge d'action, les scènes de combats sont impressionnantes et bien menées. Le chaudron commence à prendre de plus en plus d'importance. Il devient un personnage à part entière, animé d'une volonté propre. Et c'est sans doute lui le personnage le plus redoutable et le plus dangereux.



Hâte de m'attaquer au 4ème tome de cette série épique.



Challenge BD 2017
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Arawn, Tome 2 : Les liens du sang

Après un 1er tome prometteur mais pas exempt de défauts, je me suis lancée avec curiosité dans le 2ème volet de la série "Arawn" intitulé "les liens du sang".



Le dessin est toujours très sympa. On est dans l'imagerie classique de la fantasy et c'est très cool. Les couleurs sont particulièrement réussies et contribuent à l'ambiance.

Je suis toujours un peu agacée par les personnages féminins siliconés et leurs postures ridicules (elles sont toujours cambrées quelle que soit la situation) mais si je mets de côté ma fibre féministe, cela devient amusant tellement c'est exagéré et assumé. de plus, même si le personnage de Deirdre, en plus d'être physiquement stéréotypé, sert juste à faire joli et n'est qu'une monnaie d'échange, le personnage de Siamh est très intéressant. C'est un personnage fort et qui joue un vrai rôle dans le récit. J'aime son tempérament de cheffe de meute et le fait qu'elle prenne les choses en main. Finalement, Math, le guerrier ultra-puissant, a quand même besoin de l'assentiment de sa môman et vient presque réclamer son soutien. Je trouve ça bien trouvé et amusant.



Si le 1er tome présentait de jolie façon les personnages, c'est dans ce 2ème volet que les enjeux commencent véritablement à se dessiner. En fait, "les liens du sang" poursuit la présentation de l'histoire qui, je pense, devrait véritablement démarrer dans le 3ème tome. En tout cas, la fin du 2ème volume annonce une suite "epicness to the max" (copyright Alfaric). C'est avec un grand plaisir que je vais continuer cette série.



Challenge BD 2017
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Les Contes du Korrigan, tome 2 : Les Mille ..

Avez-vous peur de Lucifer? Après avoir lu ce deuxième tome, toutes vos craintes vont disparaître .



Est-ce que cette attitude face à Lucifer décrit l'une des caractéristique du peuple breton? C'est-à-dire le goût du risque. Le goût de tourner en dérision ses peurs? Aux Bretons de m'expliquer
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Oracle, tome 2 : L'Esclave

Un deuxième tome en demi-teinte.



Cela commence plutôt bien : un demi-dieu fils de Zeus (Akilon, le héros), la colère de l’époux-roi humain trahi, l’exil du héros qui grandit dans la misère, son retour vengeur à l’âge adulte. Le complot du roi et de sa maîtresse m’a rappelé des histoires d’Hérodote.

Puis Akilon se laisse mener par sa haine incoercible de son père divin. Zeus décide de lui donner une leçon. C’est la déchéance quand Argos détruit son royaume et l’emmène en esclavage. Mais il persiste et entame un jeu dangereux, à la fois marionnette et marionnettiste d’une belle palette de dieux, pour assouvir sa vengeance.



Une suite qui aurait pu être de très haut niveau si elle avait marqué plus de subtilité. Les affrontements humains-dieux sont trop directs, trop dans le coup de poing. Le héros n’a rien d’autre à proposer que sa haine et sa force terrifiante. Les dieux réagissent de manière trop émotionnelle, surtout Zeus quand il est titillé par Akilon, ou selon des schémas trop communs (l’éternelle jalousie d’Héra qui a toujours le mauvais rôle de marâtre). Le sang jaillissant des corps, omniprésent comme dans la série télé Spartacus, écœure un peu.

Certains éléments médiocres m’ont distrait comme une petite tâche dans le coin qui vous attire l’œil : des personnages qui agissent de manière idiote, comme la princesse Lyria qui donne un glaive à l’esclave Akilon et lui ôte ses chaines sans précautions. Est-ce surprenant qu’il se retourne immédiatement contre elle ? Un choix malheureux de nom : le roi d’Argos dénommé Égée alors que ce nom est dans la mythologie grecque celui du roi d’Athènes père de Thésée. La leçon que Zeus veut donner à Akilon : le malheur nous rend plus fort. Pourquoi s’englobe-t-il dans ce « nous » ? Zeus a-t-il connu le malheur ? Sait-il de quoi il parle ou n’en a-t-il qu’une connaissance théorique par humain interposé ?



Malgré ces petites tâches le récit se lit sans difficulté. Et si j’ai eu un peu de mal à accepter ces dessins statiques et violents au début, j’ai fini par apprécier ces vraies peintures aux nombreux effets d’ombre et de lumière. L’idée d’associer les catégories de dieux à une couleur particulière, bleu métal pour les Olympiens et rouge orangé pour les Infernaux, est excellente.



Je crois qu’en fait que dans cette série je m’attends systématiquement à trouver quelque chose du niveau tragique d’un Sophocle ou d’un Euripide. Ici l’homme arrive à faire jeu égal avec les Dieux, ils se rabaissent tous ensemble plus bas que la bête en terme de sauvagerie, de stupidité, de cruauté. La distance homme-déité s’efface, et c’est la force dramatique qui en paie le prix.

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Les Contes du Korrigan, tome 3 : Les fleurs..

Un troisième tome tout aussi beau que les deux premiers. Je me répète mais là encore je me dois de dire que nous avons le droit à un très bel objet avec une fois de plus une sublime couverture Nous retrouvons donc une fois encore le malicieux Korrigans Ko c à la veillé des Korrigans où ceux-ci se racontent des contes. Ceux-ci sont cette fois réservés au Sirène et ce fut une fois de plus un véritable plaisir de découvrir chacun des trois contes qui nous est raconté : La sirène de l’île aux fleurs, le Capitaine et la Sirène et pour le dernier les morgans d’Ouessant. j’ai beaucoup apprécié les deux premiers que je trouve vraiment très beau en particulier le deuxième. Ce fut donc de nouveau un véritable plaisir de lire cette très belle BD ou comme dans les tomes précédents les dessins et couleurs sont très belle.
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Les Contes du Korrigan, tome 2 : Les Mille ..

"Le Cornik, Diaoul Ruz, Pôll le Rouz, Pôl Gornek"... Vous savez de qui on parle...Le diable quoi!



Chez les Korrigans, il est loin de leur faire peur, ils n'ont de cesse de lui jouer de vilains tours et de le tourner en ridicule avec la complicité des hommes.

Entre" Le forgeron, Au moulin manque une pierre, Le diable et les Korrigans, Les menhirs de Plouhinec", on n'a pas le temps de s'ennuyer dans cette BD!



Bien souvent, Le Cornik , en terre armoricaine, trouve plus malin que lui dans les légendes bretonnes. Et oui, le diable est bien bête en Bretagne. Pourquoi se moquer de lui? Peut-être une façon d'en avoir moins peur, il en devient ainsi moins effrayant.



Je n'ai pas trouvé le scénario très intéressant dans le conte" Le diable et les Korrigans". J'ai préféré entre tous "Les menhirs de Plouhinec", pour son histoire et aussi pour ses illustrations.

Un bon moment passé dans ce petit monde merveilleux, où "Pôl Rouz" a compris la leçon; il ne fait pas bon se frotter au petit peuple!
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Les Contes du Korrigan, tome 1 : Les trésors ..

Livre emprunté à la bibliothèque attirée par sa sublime couverture, il faut bien l’avouer l’objet en lui-même est très beau. À la fin de ma lecture je dois bien reconnaitre avoir été séduit par cette très belle BD qui dans ce premier tome nous présente trois beaux contes qui nous sont racontés par Koc’h le Korrigan. j’ai beaucoup aimé c’est trois contes même si j’ai préféré le premier : le fée du Loch'h belle petite romance avec des desseins sublimes. Les deux autres comptes la Grotte, et les Deux bossus sont aussi très beaux et mérite le détour. Ce fut donc une très agréable lecture et une belle découverte que je conseille à tous, quant à moi j’ai été me procurer le tomes 2 et 3 pressés de découvrir les prochains tours de nos amis les Korrigans
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Arawn, tome 6 : La terre brûlée

Et voilà, c'est fini ! Snif, snif !

C'est peu de dire que cette série se conclut en beauté. Les auteurs nous offrent un final en forme d'apothéose.



Le scénario est un parfait mélange de bastons épiques et d'émotion. Si, si, je vous jure, d'émotion. Par exemple, voir Arawn, toujours fou d'amour pour Deirdre, s'arracher le cœur pour ne plus être faible, pour renoncer à sa dernière part d'humanité, m'a vrillé le cœur (vous avez le droit de me trouver bizarre).



Visuellement, attendez vous à une explosion de rétine tellement c'est beau. Que ce soient les combats contre les dieux ou la façon dont sont représentés Cernunnos et surtout la déesse de la nature (absolument sublime), le lecteur en prend plein la vue.



Bref, c'était que du bonheur.

Ma lecture de cette série, ainsi que ma récente relecture des "Chroniques de Prydain" de Lloyd Alexander (bijou de la littérature jeunesse) m'ont donné envie de découvrir les Mabinogion, ces légendes galloises à l'origine de ces œuvres.



Challenge B.D 2017
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Arawn, Tome 5 : Résurrection

Voilà un 5ème tome presque aussi excellent que le 4ème !



C'est toujours la fête pour les yeux. Les planches de ce 5ème tome sont encore une fois sublimes. Les scènes de batailles et les plans larges sont grandioses et sublimés par les couleurs. Le dessinateur déploie tout son talent pour donner vie à des créatures fantastiques magnifiques.



L'histoire poursuit son cours. Et si elle est toujours intéressante et prenante, j'ai trouvé le scénario un cran en dessous du tome précédent. Il faut dire que le 4ème tome plaçait la barre très haut.



C'est avec empressement que je vais me jeter sur l'ultime tome en espérant que la conclusion de cette série sera à la hauteur des 5 tomes déjà lus.



Challenge B.D 2017
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Les contes du Korrigan, tome 8 : Les noces ..

J'avais déjà lu les premiers tomes il y a quelques temps de cela et j'en avais gardé un très bon souvenir. Malheureusement pour moi, j'ai entre temps déménagé et la médiathèque dans laquelle je m'approvisionne de temps en temps ne possède que le tome 8....mais cela n'a que peu d'importance car je n désespère pas de retrouver les autres un de ces jours et l'avantage avec cette série est que le lecteur n'est pas obligé de lire les tomes les uns à la suite des autres, même si cela reste bien évidemment préférable pour se familiariser avec certaines expressions bretonnes, qui sont parfois employées et avec les personnages de fond qui sont les guides du lecteur tout au long de ces étranges histoires.



Ici, l'on découvre trois histoires issues de légendes bretonnes, celle de la selkie Nola (une selkie est une créature du petit peuple qui pourrai se rapprocher de nos sirènes à nous) qui fut un jour envoûtée par la voix d'un simple mortel, Fimm, qui décida de l'enlever de de lui confisquer sa peau magique lui permettant de retourner dans l'océan, afin qu'elle devienne sa femme. Une magnifique histoire sur un amour impossible, mais très triste également.



La deuxième histoire est celle de Goaban Saor, un homme pas forcément beau mais qui était très agile de ses mais et, par surcroît. très futé. Aussi, c'est à la surprise générale qu'il épousa l'une des plus belles femmes du royame qui l'aimait pour lui et non pas, comme disaient les mauvaises langues, pour sa fortune. Mais quelle ne fut pas la folie de sa femme lorsque le jour de la naissance de leur premier enfant, Donegal,elle demanda à sa marraine la fée, que clui-ci possédât le don de la beauté car, pour un homme comme Goban Saor, la plus belle des vertus reste celle de l'intelligence et l'histoire prouvera qu'il avait raison.



Enfin, la troisième et dernière histoire est celle de Katell, une jeune orpheline élevée par son oncle, un homme cruel et extrêmement jaloux qui repoussait tous ses prétendants grâce à l'utilisation de la magie noire afin de garder sa nièce et son héritage qui plus est, pour lui seul, mais c'était sans compter sans l'intelligence de Katell....



Une bande-dessinée riche en couleurs, comme je les aime dont les héros sont tous issus de légendes et de contes et surtout un ouvrage rempli de morale. A découvrir !
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