Rosalie Stroesser

Club N°54 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique

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Journal de voyage d'une Française au Japon.



Récit qui a le mérite de montrer quelques failles de ce pays parfois idéalisé.



Morgane N.

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Ce journal intime qui raconte en parallèle la découverte de ce pays si particulier et au fur et à mesure la déconstruction de l'image fantasmé de ce même pays.



C'est juste et très agréable à lire.



Wild57

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Shiki : 4 saisons au Japon, est une bande dessinée autobiographique qui se lit avec beaucoup de fluidité.



Les dessins (principalement en noir et blanc) sont à la fois légers et agréables pour la lecture.



Ici, on suit le parcours de vie " à un instant T " de son autrice, Rosalie.



C'est une forme assez authentique, sans rebondissements permanents ou trame précise comme on pourrait le retrouver avec une histoire de fiction.



Ainsi, quand on termine le livre, on le termine comme on terminerait de raconter une journée : la vie continue, avec ses ambitions, ses doutes...



J'ai apprécié la démarche de l'autrice à raconter son expérience d'un pays, avec tout autant son ombre et sa lumière.



Et également de rappeler que ce n'est pas parce qu'on traverse/expérimente un rêve, qu'il est forcément parfait.



Je recommande cette lecture ! (TW : agression sexuelle).



W.G.

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Lien : https://mediatheque.lannion...

Rosalie, jeune artiste française passionnée par le manga des années 70, décide d'aller passer un an dans son pays de cœur, le Japon, avec un visa vacances travail. Mais en découvrant de l'intérieur ce pays si mystérieux, elle va se confronter aussi à ses mauvais côtés, loin de l'image idéalisée qu'elle s'en faisait. Alors, amour ou haine, le Japon... cela reste à déterminer !



Je ressors un peu perplexe de ma lecture de ce roman graphique qui raconte l'année qu'a passée Rosalie au Japon sous la forme de plusieurs voyages et expériences. Côté graphisme, rien à redire, les dessins en noir et blanc sont beaux et expressifs même si j'aurais aimé parfois plus d'originalité ou un style plus affirmé. Par contre le récit m'a laissée un peu sur ma faim, j'ai eu du mal à accrocher vraiment et à voir l'intérêt de cette histoire. Clairement il s'agit ici d'un album autobiographique où l'auteure raconte sa propre expérience mais j'ai trouvé que cela manquait souvent de recul, on a plus l'impression de lire un blog de voyage ou un journal intime qu'une histoire vraiment construite. Au fil des saisons, on partage la vie de Rosalie, entre volontariat, travail comme barmaid dans un bar de Tokyo et escapades touristiques, on rencontre ses amis et malheureusement on découvre aussi l'agression à laquelle elle a été confrontée peu après son arrivée. Paradoxalement il m'a semblé que le récit était très froid, nous tenant un peu à distance et relatant les faits sans passion ou sans nous impliquer vraiment. J'ai eu du mal à m'attacher à Rosalie et à comprendre certaines de ces réactions, il m'a manqué une vraie compréhension de ses motivations ou de son caractère.



Pour ce qui concerne le Japon, il y a quelques jolis passages avec notamment de beaux dessins des maisons anciennes et de la campagne japonaise où on ressent bien l'atmosphère paisible et baignée d'histoire de certains lieux. Mais j'ai trouvé que là aussi on restait assez en surface, les anecdotes racontées sont très classiques et presque des passages obligés du pays et on n'apprend pas grand chose. Peut-être est-ce parce que ce pays me passionne et que je commence à bien le connaître, ce qui m'a empêchée de le voir sous un regard aussi neuf que celui de l'auteure. Je n'ai pas vraiment apprécié les récits de légendes japonaises intercalés entre les différents chapitres, pour moi cela n'apporte pas grand chose au roman et cela casse un peu plus le rythme d'une histoire déjà assez décousue.



Bref ce fut une lecture en demi-teinte pour moi, pas désagréable mais qui ne m'a pas emportée. J'en retiendrai la sincérité de l'auteure qui n'hésite pas à se mettre à nu et à nous livrer ses sentiments, même quand cela ne la met pas à son avantage, ainsi qu'un joli coup de crayon qui semble prometteur. Il me semble que cet album manque d'un vrai sujet, d'une volonté de raconter une histoire construite et d'emmener le lecteur quelque part : à suivre peut-être pour le prochain ?

Les romans graphiques j'aime beaucoup, c'est vraiment un format qui me convient bien, aussi, j'en lis assez régulièrement. J'avais bien entendu vu que Rivages se lançait dans ce format mais je ne m'étais pas penché sur le catalogue jusqu'à la présentation de la rentrée littéraire des éditions Rivages ou je suis tombée sur Shiki.

Shiki c'est le récit autobiographique de l'auteure Rosalie Stroesser sur les mois qu'elle a passé dans le pays du soleil levant. Elle nous y parle de ce Japon qui fascine tant d'entre nous, dans ce qu'il a de plus beau mais également de plus rude. Les dessins sont assez simples mais expriment vraiment bien les différentes émotions que peut ressentir le personnage principal.

En lisant ce roman graphique vous embarquez pour un voyage dans lequel vous allez découvrir le Japon sous toutes ses formes. J'ai apprécié son regard impartial et l'honnêteté avec laquelle elle nous livre son expérience (certaines scènes n'ont pas du être simple à écrire...). C'est le premier album de l'auteure et je trouve vraiment qu'elle s'en sort remarquablement.



Bref, vous l'aurez compris, c'est une belle découverte que je vous recommande et d'autant plus si vous êtes, comme beaucoup, fasciné par ce pays.

J'avoue que pour une première lecture de Virages Graphiques c'est une réussite. Je vais maintenant surveiller de près leurs publications ;)

Octobre 2016, à l'heure de rentrer à Paris, Rosalie s'interroge. Après 1 an passé au Japon, elle cherche à comprendre la relation particulière qu'elle a tissé avec ce pays, entre attirance et rejet, fascination et incompréhension. Et surtout comment la raconter ?



4 saisons, 4 temps différents de cette année au Japon contés en noir et blanc, au trait fin et précis associés aux aplats noirs mais inaugurés par des pages en couleur et de courts textes inspirés de légendes japonaises



C'est un récit autobiographique saisissant que nous propose Rosalie Stroesser. La fan de mangas qu'elle est nous partage son admiration pour les paysages, ses rencontres heureuses mais aussi ses déceptions, son intimité de femme atteinte par l'attitude de certains japonais dans une société encore très patriarcale.



Au long de ces 320 pages, on passe par tous les états avec Rosalie Stroesser, on partage ses joies et ses tristesses. ses colères et ses questionnements. On a en tout cas l'assurance d'avoir, encore une fois avec Virages graphiques, découvert une jeune auteure à suivre !

Shiki est la première bande dessinée de Rosalie Stroesser qui raconte sa propre histoire, celle d’une jeune femme d’une vingtaine d’années qui a toujours été passionnée par le Japon. Après ses études en illustration et bande dessinée, elle décide de s’installer un an là-bas en pensant que ce pays est sa terre promise. Mais elle se retrouve rapidement confrontée à la réalité du Japon qui n’a rien à voir avec la vision idéalisée qu’elle en avait, notamment sur le plan du sexisme insidieux qu’elle a vécu.

Ce roman graphique parle de la relation un peu compliquée, tout en contradiction, entre nostalgie et fascination, qu’a rosalie avec ce Japon, où, blessée par les violences qu’elle subit en tant que femme dans cette société très patriarcale, elle ne peut malgré tout s’empêcher de revenir.

C’est avec lucidité et une grande sincérité que cette jeune femme nous livre son expérience avec parfois des passages terribles mais aussi de grands moments de contemplation et de bonheur.

L’illustration tout en noir et blanc, ponctuée de magnifiques planches de couleur, d’une infinie douceur, tout en délicatesse, pleine d’élégance et de sobriété, nous accompagne tout au long des 317 pages de cette ode au Japon.

Lu dans le cadre du Prix Orange de la BD 2024. Je remercie Lecteur.com ainsi que les Editions Virages graphiques pour cet envoi.

C’est en octobre 2015, que Rosalie, une jeune dessinatrice française, entreprend un voyage au Japon afin de découvrir la vie là-bas. Nous suivons alors les expériences de la jeune femme tout au long des quatre saisons qu’elle passera au Japon.



« Comment raconter en quelques phrases cette année si dense ? Comment expliquer cette relation particulière, tout en contradictions, que j’ai développée avec le Japon ? Ce mélange incohérent d’attirance et de rejet, cette fascination mêlée d’incompréhension et cette constante envie d’y retourner. »



Cette histoire autobiographique dévoile les diverses expériences et rencontres que Rosalie a vécues au Japon. Nous découvrons ses moments de joie, de peines, ses amitiés, ses questionnements ainsi que les épreuves compliquées et douloureuses auxquelles elle a dû faire face.



À travers cet album à la couverture souple, au dessin en noir et blanc, et à la narration fluide, nous découvrons un roman graphique de 318 pages qui offre un témoignage intéressant, enrichissant, touchant et profond de l'histoire d'une jeune femme et de ses expériences.


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J'ai beaucoup aimé le grand format souple de la BD ainsi que les illustrations. Ces dernières, en noir et blanc, possèdent un style épuré, sobre et doux dans leurs contours. Si graphiquement, j'ai été séduite, j'ai moins accroché à l'histoire qui semble autobiographique. Je pense que cela est lié au personnage principal, Rosalie, une jeune femme à laquelle je ne me suis pas vraiment attachée. J'ai parfois eu du mal à comprendre ses réactions, son inaction dans certains cas. L'histoire reste intéressante malgré tout car elle nous dévoile différentes facettes du Japon, des facettes plus ou moins reluisantes (abus sexuels, consommation excessive d'alcool, exploitation des femmes etc.)

Dans ce roman graphique, nous suivons Rosalie durant toute une année passée au Japon. Fan de mangas, fascinée par ce pays, elle vient passer un an pour visiter et travailler, de façon parfois précaire (cuisine dans une chambre d'hôtes, barmaid à Tokyo). Au fil du temps et des rencontres, l'image idéalisée du pays commence à s'écailler et elle nous en fait découvrir des aspects moins reluisants et nettement plus glauques que le côté "kawai" ("mignon") des personnages de manga : beaucoup d'alcool, le comportement des hommes à son égard (certaines planches mettent très mal à l'aise et on anticipe avec inquiétude ce qui va lui arriver). Et pourtant, la fascination est telle que non seulement elle décide de rester et même d'y revenir quelques mois plus tard.

Je ne me suis pas vraiment attachée au personnage de Rosalie, peut-être ses réactions, son côté très "bohème" voire imprudent qui m'agaçaient parfois. En revanche, j'ai apprécié les beaux intermèdes entre chaque saison, qui racontent des légendes japonaises et sont illustrés à la façon d'estampes.

Les planches en noir et blanc, parfois en grand format, nous immergent complètement dans les paysages japonais, que ce soit en ville ou dans la campagne.

Cette ambivalence, attraction-répulsion par rapport à ce pays, on le trouvait déjà à certains égards dans le "Stupeur et tremblements" d'Amélie Nothomb.

Un très beau roman graphique, calme et contemplatif. On accompagne la narratrice et autrice à sa hauteur, dans son excitation et sa déception. Elle réussit à transmettre avec succès toute l'ambivalence que ses voyages à faire naître chez elle. Le Japon vu par une française.

Roman graphique en noir et blanc pour un récit autobiographique et tout en nuance, d’une jeune Française, fascinée par le Japon. Oeuvre sur le voyage, la rencontre de l’ailleurs mais aussi, les désillusions.
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Rosalie Stroesser signe un album de toute beauté où l’élégance le dispute à la pertinence.
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Une très belle peinture d’un pays et d’une jeune femme d’aujourd’hui aux prises avec les contradictions de notre époque.
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"Shiki", un premier roman graphique remarqué de Rosalie Stroesser qui mêle habilement exotisme et intimité.
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Ce roman graphique à la ligne claire de plus de 300 pages se lit d’un souffle contenu.
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