Rose Celli

Cher Petit Ours,



C'est ma Maman qui m'a demandé de t'écrire cette lettre : je te présente toutes mes excuses pour mon affreux comportement de l'autre jour.



À force de cueillir des jacinthes, j'ai fini par me perdre dans la forêt. J'étais tellement fatiguée et affamée que lorsque j'ai aperçu ta jolie maisonnette, je n'ai pas pu m'empêcher d'y entrer. Ta soupe, ta petite chaise et ton lit douillet m'ont apporté un grand réconfort et je t'en remercie. Mais j'ai eu très peur quand tes parents m'ont réveillée. C'est pour cela que je me suis enfuie. Heureusement, grâce à ton gentil conseil, j'ai pu retrouver mon chemin.



Ma Maman m'a terriblement grondée quand je suis rentrée à la maison, essoufflée d'avoir tant couru, et sans mes jacinthes. Elle était très en colère parce que je lui avais désobéi en allant toute seule dans la forêt et en entrant dans une maison sans y être invitée. Soudain, elle m'a serrée dans ses bras à m'étouffer. J'ai même cru voir une larme couler sur sa joue. Les grandes personnes sont parfois bizarres.



Est-ce que ton Papa Ours a pu réparer la chaise que j'ai cassée ? J'espère que tu ne m'en voudras pas trop pour mes vilaines actions. Comme ma Maman ne me laissera pas ressortir de sitôt, j'ai posé un petit pot de miel sur la fenêtre de ma chambre. Si tu viens te promener à la lisière du bois, il est pour toi.



Amitiés sincères.



Boucle d'Or

J'avais été subjuguée par le dessin de Riff Reb's sur l'album "qu'ils y restent". En lisant, qu'il s'était inspiré, pour cette b.d, du travail d'Ivan Bilibine, j'ai eu envie de découvrir cet artiste. Je me suis tournée vers le seul ouvrage disponible à ma bibliothèque, "conte du petit poisson d'or".



Rose Celli, traductrice de contes du monde entier, propose ici sa version de ce récit qui semble avoir des origines plutôt floues. Il existe une version écrite en vers par Pouchkine (1835) mais apparemment, le célèbre auteur russe se serait inspiré d'un conte des frères Grimm auquel il aurait donné une touche russe.

Quoi qu'il en soit, cette version de Rose Celli publiée en 1933 chez le Père Castor, est plutôt plaisante et bien écrite. Le conte est assez cruel et dénonce l'avidité et la cupidité. On est ici dans un conte très classique, sans surprise, finalement assez moralisateur.



Mais, ce n'est pas tant pour le texte que pour les illustrations que j'avais choisi de lire ce récit. Et de ce point de vue, j'ai été enchantée. Les illustrations d'Ivan Bilibine sont tout simplement superbes. Ses dessins s'inspirent du vitrail et en ont l'impact. Le trait est précis, extrêmement fin tout en gardant une grande poésie et en dégageant beaucoup d'émotion et de chaleur. Les personnages sont très expressifs, leurs visages finement ciselés dans le moindre détail, des rides aux cheveux, les drapés de leurs vêtements bien rendus. Quant aux paysages, ils sont somptueux. Là aussi fourmillant de détails et magnifiés par de belles couleurs.



Cette lecture m'a donné envie de me plonger plus avant dans l’œuvre de Bilibine, artiste de grand talent que j'invite le plus grand nombre à découvrir.



Challenge 14-68 entre 2 points de bascule - 3

On aime toujours ses souvenirs d'enfances...

Un très grand classique. Une histoire pour jeunes enfants bien sympathique. Connue du plus grand nombre.

C'est un classique indémodable dont la lecture pour un jeune public (de maternelle jusqu'au CE1) fait mouche à chaque fois.

Livre indispensable dans une bibliothèque scolaire ou familiale.

Combien de générations ont lu ou écouté les albums du Père Castor? A l'ère du numérique, espérons que cela dure encore longtemps.

Une version très classique, tant au niveau du texte que des illustrations, du célèbre conte connu par des générations d'enfants.



La recette fonctionne toujours ! Quel plaisir de lire ce livre à deux voix, ma fille ayant vite voulu y mettre sa touche en reprenant fièrement " un grand bol sur la grande table; un moyen bol sur la moyenne table; un petit bol sur la toute petite table."



4 euros (les classiques du Père Castor version souple) largement "rentabilisés" !

Les classiques du père castor ont su illustrer de manière inégallée ce Boucle d'Or et les trois ours

Un grand classique de conte pour les enfants en général... et pour mes petits-enfants en particulier. Depuis longtemps, nous connaissons par coeur cette charmante histoire et nous prenons plaisir à la raconter à haute voix. Ce petit livre est illustré d'une manière qui n'a rien de remarquable mais qui plaira aux plus jeunes. Si vous n'avez pas encore choisi un cadeau de Noël, vous pouvez le choisir, il en est encore temps...

"Il était une fois une petite fille dont les cheveux étaient si blonds qu'on l'appelait "Boucle d'or". Sa maman lui avait toujours interdit d'aller se promener seule dans les bois, mais il arriva un jour où Boucle d'or ne put résister à la tentation..."

Encore une petite fille désobéissante !

Bien sûr "Boucle d'or" se perd dans les bois. Mais ce n'est pas le loup qu'elle rencontre en chemin (comme dans "Le petit chaperon rouge") mais une maison vide qu'elle trouve confortable et à son goût.

Elle goûte la soupe, s'assoie sur les chaises et essaie les lits et bien sûr à chaque fois, elle trouve juste ce qu'il lui faut...

Lorsque les ours vont rentrer et la retrouver endormie dans le petit lit, celui qui est juste à sa taille, "Boucle d'or" se réveille en sursaut et, effrayée, s'enfuit par la fenêtre. Heureusement le petit ours lui a indiqué le chemin à suivre... pour rentrer chez elle :"Prends le tout petit chemin à droite, petite fille, pour sortir du bois."



Les enfants adorent...et les maîtresse de maternelle l'utilise encore !
Lien : http://bulledemanou.over-blo..

Et une, une... madeleine de Proust pour moi s'il vous plait !

Ah quel plaisir de re-découvrir ce petit livre édité en 1956.

Me voilà Nostalgie....

Nostalgie tu me tiens bien, je le sens !

Les belles histoires que ma mamie me racontait petite. Elle qui faisait si bien les différentes voix des ours que ce soit le petit, la maman ou le papa, j'adorais ça. Je viens de retrouver le livre et l'ai mis dans la bibliothèque de ma fille.

J'aime ces dessins d'un autre temps, on verra si ma fille y sera également sensible......je l'espère !

Une petite fille imprudente s'éloigne et se perd en forêt. Elle rentre dans une maison dont les occupants sont en promenade...



Il y a de très nombreuses versions de Boucle d'or et les trois ours. Pour moi, celle-ci est la traditionnelle.

Le texte est précis et joue beaucoup sur les répétitions.

Les illustrations sont très classiques mais je les aime bien.



Je trouve intéressant que les enfants la connaissent quand on travaille sur cette histoire.

Les contes russes, très attractifs par leurs illustrations typiques, très riches en couleurs, issues de l'art byzantin, des icônes,... aux décors et au folklore très présent, nous invitent à partager l'âme slave...

Ces contes rares sont un émerveillement pour les enfants, c'est encore plus renforcé lorsque l'on a la chance de les trouver en animation, avec musique et chœurs russes, danses, costumes...

Ils correspondent tellement à la période de Noël, à sa magie, à cette ambiance pleine d'attentes et de mystères dans l'imaginaire des enfants.

cette histoire m'a toujours fascinée et la version du Père Castor est délicieuse: couleurs, dessins. On ne peut pas dire que ça n'a pas pris une ride: mais que ces-rides-là ont donc du charme!

Après avoir lu Roule galette ou encore La chèvre et les biquets, place à un autre classique du genre qui ravira à coup sûr petits et grands : Boucle d’or et les trois ours (1956). Les mois passent, et je ne me lasse pas de faire découvrir les histoires du Père Castor à mon petit garçon âgé de deux ans et demi : ces albums ont beaucoup de succès par ici. C’est aussi l’occasion pour moi de retrouver les intrigues de certains contes. Un vrai bonheur !



Boucle d’or et les trois ours est au départ un conte populaire russe. Rose Celli nous raconte l’histoire d’une petite fille qui, ayant désobéi à sa maman, s’aventure toute seule dans la forêt alors qu’elle cueillait des jacinthes. Au bout d’un moment, elle ne retrouve évidemment plus son chemin… Ouf ! Voici une maison qui semble plutôt accueillante. Fatiguée et affamée, Boucle d’or y trouve une soupe bien chaude, une petite chaise ainsi qu’un lit douillet. Elle ne se doute pas une seconde que les propriétaires de la maison sont… des ours !



“Un grand bol sur la grande table ; un moyen bol sur la moyenne table ; un petit bol sur la toute petite table”. Le texte est précis, joue énormément sur les répétitions. Il faut croire que cette recette fonctionne à merveille puisque les tout-petits s’approprient rapidement l’histoire en répétant certains mots ou structures de phrases. Pour l’adulte qui lit l’intrigue, il est également possible de jouer le rôle des ours en prenant plusieurs intonations. Fous rires garantis ici !



Côté illustrations (signées Gerda Muller), celles-ci possèdent un charme fou et je dois dire que les ours ont plutôt fière allure. Si elles jouent sur leur aspect vintage, c’est justement ce qui me plaît beaucoup. Je suis ravie de trouver des rééditions qui ne modernisent pas à tout va les dessins d’origine.



En bref, je ne peux que vous conseiller mille fois cet album qui intéressera sans aucun doute les enfants scolarisés en maternelle. Les thématiques abordées (l’aventure ; les conséquences quand on désobéit à ses parents ; la perte de repères ; la curiosité ou encore la question de trouver sa place et d’y rester) parleront bien sûr aux tout-petits. Sans compter le format du livre qui me semble idéal (la souplesse de la couverture et des pages n’ont jamais posé problème ici). Les albums du Père Castor sont de vraies pépites : à conserver précieusement dans nos bibliothèques, puisque les histoires ne se démodent pas et se transmettent de génération en génération.
Lien : https://labibliothequedebene..

Un joli conte avec, comme souvent, une enfant maltraitée par sa marâtre. Ici un élément supplémentaire : la sœur de la marâtre, la sorcière Baba Yaga.

Une seule solution pour la petite fille : suivre le conseil de sa bonne tante : avec du courage et de la gentillesse, tu seras plus forte que les méchants.

Un très joli album pour replonger dans les contes de notre enfance.

Parmi les lectures pour les petits enfants, avant de s'endormir, c'est une de mes préférées, si possible dans une version d'illustrations vintage. On peut se permettre de jouer chaque rôle des ours, pour faire éclater de rire les enfants. C'est simple, c'est efficace, il y a probablement des réflexions psychologiques sous-jacentes auxquelles je n'ai jamais réfléchi !

Pour un prix modique, dessins superbes, faisant vivre l'imagination et trame de l'histoire très bien respectée par les textes. Manipulation facile par le petit format, un peu fragile peut-être pour les tous petits



Ce livre est un classique qui a toujours autant de succès chez les tous petits. Histoire simple et courte mélangeant l'histoire d'une petite fille et d'une famille ours.



Idéal aussi pour les petits qui apprennent à lire car c'est une lecture très facile.

Confrontation de cultures différentes éloignées de tout et de tous.



Observations, estimations et questions; les regards s'aiguisent et la vie reprend son cours.



Candeur et naïveté se font compagne d'instants de recherche et de trésors d'instants.



Chacun cherche sa place et son identité dans ce petit monde qui se fait famille.



A lire ou redécouvrir avec curiosités et interrogations.

Se glisser dans la peau d’un cambrioleur, fureter, goûter, casser même et s’en sortir quitte avec une grosse frayeur. C’est ce plaisir illicite que nous offre Boucle d’Or et les trois ours. Pas moralisateur pour un sou, un régal de lecture qui n’a pas pris une ride, illustré avec merveille par Gerda Muller!

Très belle histoire, (moment de nostalgie) à lire absolument aux enfants.