AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Roy Braverman (530)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Hunter

Au début j'avoue que j'avais pas accroché j'avais peur de ne pas aimer mais au final je l'ai vraiment apprécié l'histoire et prenante au fil de la lecture il y a de tout en ce livre qui fait qu'on veut à tout prix savoir la suite juste je trouve qu'il y a beaucoup de personnages et on sait pas sur quel. De vue on est ceux qui fait que quelquefois j'étais perdu et c'est pour ça qu'il y a que quatre étoiles et pas cinq
Commenter  J’apprécie          30
Storia 2022

Premier livre que je lis d'un collectif, avec des nouvelles. J'avais hâte de découvrir ce style d'écriture, moi qui suis plus habituée aux romans.



La lecture a été plutôt sympathique. Ce livre ne restera pas gravé en moi, mais j'ai tout de même passé un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          20
Le Premier Fils

Henri Vernes, mon maître et ami, avait pour habitude de me dire qu’un bon récit n’a pas besoin de dizaines de pages pour commencer. Être au cœur de l’action, tout de suite, afin d’accrocher le lecteur pour ne plus le lâcher. Je suis persuadé qu’il n’aurait pu que s’entendre avec Ian Manook/Roy Braverman, l’auteur de ce formidable thriller sans temps mort, tant il semble avoir fait sienne ce principe. Chaque nouveau roman est meilleur que le précédent, et celui-ci place la barre très haut.

Le premier fils, c’est l’histoire d’une vengeance terrible qui va mettre des années à s’accomplir. Des meurtres d’enfants, dans différents endroits du monde. En Argentine. À Saint Pierre et Miquelon. Près de Marseille. D’innocentes victimes abattues à distance par un fusil de haute précision, fusil que le sniper abandonne à chaque nouveau crime, en même temps que trois balles. Alors qu’il a perdu son collègue à la suite d’une bavure, l’agent Vahé Karakozian va devoir fouiller loin dans le passé, associer les différents enquêteurs des autres crimes, afin de trouver une aussi incroyable qu’improbable piste. Et un lien.

Une nouvelle fois, l’auteur nous montre avec quelle facilité il se glisse d’un genre à l’autre et à quel point il est à l’aise dans le thriller d’action, avec des chapitres taillés au cordeau et des personnages parfaitement troussés, qu’il s’agisse des principaux ou des secondaires. Mention spéciale pour le tueur, sans doute l’un des plus réussis. Et comme toujours, entre deux moments menés sans temps morts, quelques belles pages descriptives, paysages, culture, spécialités culinaires. Le premier fils est le roman qu’il ne faut pas rater.

Je remercie Roy Braverman et les éditions Hugo pour leur confiance et leur amitié.

Commenter  J’apprécie          10
Manhattan Sunset



Docteur Manook et Mister Braverman. À moins que ce ne soit l’inverse, on ne sait plus vraiment, tant ce diable d’homme est capable de nous surprendre quel que soit le domaine qu’il aborde. La trilogie des Yeruldelgger aurait pu être écrit par Braverman, et il y a aussi du Manook dans certains descriptions de ce Manhattan Sunset. De quoi parle ce roman, d’ailleurs ? Il s’agit d’un policier, autour de l’inspecteur Donnelli, un flic fracassé par la mort de ses deux partenaires, tout simplement parce qu’il n’était pas là. Ce n’est pas sa faute, c’est celle du destin, mais voilà, Donnelli s’en veut et s’en voudra longtemps.

Une histoire de flic fracassé, on se dit que l’on a déjà lu ça quelque part, mais ce serait trop simple. Ici, l’auteur réinvente le sidekick en associant au policier son ancien coéquipier défunt qui le hante continuellement pour le pousser à trouver qui l’a tué. La découverte du corps d’une jeune fille horriblement suppliciée dans une casse automobile va mettre l’inspecteur sur la piste de la mafia lituanienne, sur un réseau de trafic de jeunes filles, mais aussi indirectement sur les traces de l’assassin de son collègue et de son ex-femme. Que cherche Donnelli entre deux ivresses ? On peut se le demander. Pas de vengeance à proprement parler, plutôt une rédemption, une façon de tourner la page de son passé et de se prouver qu’il est encore capable d’être un bon flic. Un polar crépusculaire comme ce soleil qui se couche sur Manhattan, presque un personnage à part entière. Entre une rasade de Rye râpeux et brûlant, et un air de Monk ou de Blakey pour le côté mélancolique, un roman essentiel.
Commenter  J’apprécie          00
Le cas Chakkamuk

De temps en temps, j’ai envie de lire un polar amusant, drôle, qui me fera passer un bon moment de lecture, sans prise de tête. Celui-ci était pile-poil ce qu’il me fallait.



Le roman m’a happé dès le départ et j’ai suivi cette affaire un peu sordide avec les yeux grands ouverts… Comme dans un Columbo, nous en saurons plus que les personnages principaux puisque nous aurons assisté à ce qu’il s’est vraiment passé entre le shérif Douglas Warwick et Brenda, sa belle-sœur, qui l’accusera de l’avoir violé.



La question principale sera de savoir comment le shérif Doug va s’en sortir, vu les graves accusations mensongères que l’on porte à son encontre. Et puis, à un moment donné, le récit va basculer dans autre chose et aller dans une direction inattendue.



Chaque chapitre comportait une petite introduction, faite par un personnage dont l’anonymat sera préservé durant un bon moment, son identité n’étant dévoilée que vers la fin. Cela a ajouté du mystère à tous les autres…



Le plus gros bémol sera pour certains personnages, totalement caricaturaux ou ayant un comportement débile. Au rayon des caricatures, nous avons une agent du FBI qui pousse le bouchon un peu trop loin et au rayon de l’imbécilité, une épouse, Laureen et pire, sa sœur, Brenda, qui ne pense qu’à coucher, alors qu’elle vient d’accuser son beauf de l’avoir violée.



Quant à l’écrivain Dempsey et l’ex-shérif Blansky, bien que contente de les retrouver, ils m’ont semblé être devenus un peu fade, comparé au précédent tome (Pasakukoo). Heureusement qu’il y avait notre collecteur de dette préféré, l’arménien taquin, Mardirossian. Lui, il écrase tout le monde de sa personnalité.



Véritable Cluedo grandeur nature, où les chapitres, assez courts, s’enchaînent, tout comme les rebondissements, ce polar jubilatoire m’a emporté là où je ne m’y attendais pas, m’a surpris, m’a diverti, le tout sans prise de tête.



Attention, cela ne sous-entend pas que le scénario est mauvais, que du contraire, il est bon et l’auteur sait comment nous maintenir sous pression, en gardant le gaz allumé sous son récit, afin de le faire frémir, sans arriver trop vite à ébullition. Et quand enfin ça vient, on se dit que la partie était tout de même machiavélique.



Une lecture détente, mais pas que… Un polar qui fait passer un bon moment, avec un léger sourire aux lèvres à certains moments…


Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          182
Le Premier Fils

Roy Braverman nous entraîne dans un road movie à travers le monde, en Argentine, au Liban, en Israël, en France. C’est un roman d’espionnage et de vengeance implacable et féroce. Des enfants sont assassinés par un sniper qui laisse à chaque fois, son arme sur le lieu de tir. Ces armes portent toutes les initiales TSF. Ces crimes atroces sont liés au passé de leurs grands-pères, qui auraient participé à un attentat à Beyrouth en 2002. Qu’est-ce qui les relient ? Et pourquoi cette vengeance atroce ? Qui est derrière tout cela ? Kara aura fort à faire pour débroussailler les différentes pistes pour enfin trouver qui se cache derrière ces crimes. Les personnages sont attachants pour certains, notamment ceux qui collaborent avec Kara, une pointe d’humour, de bons petits plats, et aussi des peines et des chagrins incommensurables, sont les ingrédients qui font de ce livre une réussite.



Ce qui est remarquable avec l’écrivain Patrick Manoukian, dit Ian Manook ou Paul Eyghar, ou Manook ou Roy Braverman, c’est que quel que soit le nom d’écrivain qu’il emprunte, c’est à chaque fois différent. Certes, on retrouve sa patte, mais pas une histoire n’est semblable. C’est sa force.

Commenter  J’apprécie          240
Hunter

Un bon polar au fin fond des forêts sombres américaines. Tout y est un motel perdu au fond des bois, avec un bowling désaffecté, un condamné innocent échappé du couloir de la mort, un ex flic, qui plus est afro américain au milieu des bouzeux américains, à la recherche de sa fille, un shérif local archétype de la police locale américaine, et à la fin l'intervention du FBI dont les certitudes tactiques ne peuvent que virer à la catastrophe ... Vous mélangez le tout et vous obtenez un huis clos intéressant avec en trame de fond tous les archétypes de la civilisation américaine..
Commenter  J’apprécie          40
Le Premier Fils

Palpitant !

Un enfant est assassine de la même manière à plusieurs endroits de la terre. Quel est le lien ?

Je me suis laissée envoûter par ce polar superbement rythmé ou l’auteur vous embarque aux quatre coins de la terre avec des personnages charismatiques.

Je me suis laissée entraîner dans les diverses aventures en quête de vérité, côtoyée le milieu des trafiquants d’armes, des espions, des factions terroristes, des intérêts malsains.

On a l’impression d’être engagé dans un sprint, un combat contre la montre tellement on devient accro à cette histoire et incapable de fermer ce livre sans avoir lu encore une page….

Un excellent polar !!
Commenter  J’apprécie          20
Storia 2020





Ce livre est un recueil de nouvelles, 17 pour être précise, avec des auteurs et autrices de thriller qui se sont unis pour soutenir l'association ELA pour les enfants malades.



Par rapport à d'autres livres associatifs, celui-ci a le mérite de revisiter les contes sur le ton du gore, du polar, du roman noir.



J'avoue avoir adoré certaines nouvelles et moins d'autres d'où mon ressenti assez inégal.



Cependant, les revisites sont bien pensées et elles ont toutes été pour moi abouties.



Il y en a donc pour tous les goûts !!



Alors, si cette association revisite de contes et thriller/polar vous plait et qu'en plus cela permet de faire un geste alors n'hésitez pas.











Commenter  J’apprécie          00
Freeman

Voilà qui secoue bien mes cheveux dans ce tourbillon policier ! Dès les premières lignes, nous sommes plongés dans l'action intense, entre un alligator errant en plein cyclone, un cambriolage orchestré par un homme masqué dans la demeure du chef de la mafia locale, et deux tueurs à ses trousses. Les pages défilent à toute allure, emportées par la tempête qui agite la maison comme le tambour d'une machine à laver. Une entrée en scène aussi spectaculaire que captivante !

En raison de ce cyclone impressionnant, cette tempête déchaînée, j'ai failli refermer ce roman. J’ai même envisagé de me mettre à l'abri pour me plonger à nouveau dans Les temps sauvages, la deuxième aventure palpitante de Yeruldelgger, un thriller captivant signé Ian Manook.

Vous pourriez vous demander pourquoi précisément plonger dans un thriller d'Ian Manook. Eh bien, la réponse réside dans le fait que Roy Baverman est en réalité un autre pseudonyme utilisé par Patrick Manoukian, également connu sous le nom d'Ian Manook. La curiosité de découvrir Les temps sauvages, la deuxième aventure palpitante de Yeruldelgger, a été piquée par l'intrigue intrigante de cet auteur multifacettes. J'ai eu la chance de conduire une interview exclusive avec Ian Manook, l'auteur en question.

Finalement, j'ai tenu bon pendant toute la durée de cette tempête, et je n'ai pas regretté ma décision. La plume imagée de Roy Braverman a joué un rôle crucial en nous plongeant aisément dans l'atmosphère captivante de son récit.
Lien : https://rainfolk.com/2023/12..
Commenter  J’apprécie          10
Storia 2022

Un recueil de 17 nouvelles où les auteur(e)s se mettent en scène, souvent avec leurs personnages de romans.

Comme dans tous les recueils, il y a ici aussi, du bien et du moins bien.

J'ai bien aimé :

- Il est temps de payer d'Amélie Antoine

- Inspiration de Damien Eleonori

- Urinoirs pour dames de Victor Guilbert

- Lui et moi de Ophélie Cohen
Commenter  J’apprécie          50
Storia 2022

J'avoue avoir oublié ce livre au fin fond de ma PAL. Ce qui est d'autant plus dommage qu'il me manque 10 dédicaces dont 5 d'auteurs que j'ai rencontrés, parfois plusieurs fois, depuis mon achat ...



Le pari de ce deuxième tome était que les auteurs nous parlent d'eux-mêmes. Les textes sont très divers et divertissants.



- Barbara Abel a rencontré l'un de ses personnages, forcément les choses dérapent ...

- Amelie Antoine est menacée par un corbeau, mais est-ce bien sûr ?

- Alexis Aubenque se retrouve face à une femme en danger. Ou peut-être est-ce lui qui l'est ?

- Roy Braverman subit la rébellion de ses personnages.

- Marlène Charine les voit débarquer dans sa vie.

- Angelina Delcroix, en psy, a bien du mal à canaliser une patiente.

- Nicolas Druart fait face à une malédiction.

- Jusqu'où Damien Eleonori est-il prêt à aller pour rendre ses personnages plus vivants ?

- Hervé Gagnon fait face à une société où la liberté d'expression n'est pas de bon ton.

- Victor Guilbert s'attèle à écrire un Goncourt.

- Ludovic Lancien nous fait vivre un cauchemar.

- Fred Mars et ses pseudos s'allient pour nous faire découvrir le point G.

- Salvatore Minni est victime de menaces.

- Matthieu Parcaroli nous narre le début d'un mariage pas vraiment idéal.

- Vincent Radureau se remémore ses débuts de journaliste... et ses déboires.

- Guillaume Ramezi part pour Mars.

- Ophélie Cohen nous raconte la rencontre qui a bouleversé sa vie.



J'ai trouvé amusant le nombre d'auteurs qui se sont mis en scène avec leurs personnages. Est-ce un rêve de leur part, ou plutôt une peur avec tout ce qu'ils leurs font subir ?

Rare sont ceux qui ont mis en scène une autre facette de leur personnalité (réelle ou fantasmée) que celle d'écrivain.



Les nouvelles que j'ai préférées sont celles de Victor Guilbert, pour son humour et les scènes et pensées incongrues dues à son addiction, et de Vincent Radureau pour le rythme et les rebondissements.

Celle d'Ophélie Cohen m a profondément émue.



Et vous, lesquelles vous ont le plus marqués ?

Commenter  J’apprécie          10
Le Premier Fils

Toute une enquête policière et internationale! Israël, l’Argentine, la Palestine, le Liban, St-Pierre et Miquelon, les États-Unis … et bien entendu la France avec leur super enquêteur Karakozian qui n’en fait qu’à sa tête et résout tout, sans oublier les supers enquêtrices encore pires en caractère Mendoza et Noaillac, l’auteur s’est sans doute dit, bon je vais en mettre plein la vue à mes lecteurs! En plus il nous amène sur des mauvaises pistes, un casse-tête voilà qui résume bien ce polar avec de l’humour, des descriptions de plats à s’en lécher les doigts, dans des situations vraiment dangereuses on parle de sexe et on le fait, faut bien puisqu’il y a des femmes! Trop c’est trop. J’ai quand même pris plaisir à le lire mais pas certaine que j’en lirai d’autres sous ce pseudonyme. Un défaut d’écriture pour ma part, il commence ses dialogues sans qu’on sache qui parle pour ensuite nous révéler le nom, alors il faut relire pour mieux comprendre. La fin est prévisible et trop rocambolesque pour que j’y crois. Déçue!
Commenter  J’apprécie          00
Le cas Chakkamuk

On retrouve les protagonistes de Pasakukoo, l’auteur à succès Dempsey et le shérif Bransky mais j’ai trouvé que la « magie littéraire » opérait moins bien. L’intrigue est à la fois rocambolesque mais prévisible : le nouveau shérif est accusée de viol par la sœur de sa femme et par sa femme.

Commenter  J’apprécie          30
Le Premier Fils

Avec trois meurtres d’enfants dans différents endroits de la planète mais au mode opératoire singulièrement analogue, Roy Braverman élabore, sur fonds de vengeance et de conflit au Moyen-Orient, une histoire complexe et passionnante. Une enquête géopolitique qui amène des policiers de différents pays, à confronter leurs raisonnements et s'associer pour stopper l’entreprise meurtrière d'un criminel implacable. Des personnages aux caractères contrastés, antinomiques et aux motivations disparates que rien ne destinait à une rencontre.

Les premiers chapitres sont particulièrement engageants et permettent de découvrir les acteurs majeurs de ces intrigues multiples qui en parallèle dénoncent l’hégémonie exercée au nom des intérêts politiques, stratégiques ou financiers de certains états et de personnalités opaques. Le passé trouble de chaque famille impliqué resurgit cruellement pour révéler que chacun de leur aïeul a été au centre d’exactions violentes occultes. Les décors de chaque théâtre d’évènements sont évoqués avec beaucoup de détails et de justesse tout comme les implications de chacun. Les nombreux protagonistes sont parfaitement dépeints et particulièrement bien définis. Même si on entrevoit rapidement l’identité du tueur, le récit reste très rythmé, le suspense soutenu et l’auteur enchaine les révélations saisissantes et les rebondissements.

Le style de Roy Braverman est toujours aussi visuel et intense, quel que soit le sujet abordé il s’emploie en filigrane à dénoncer l’hypocrisie des institutions intergouvernementales, la duplicité des individus sans pour autant oublier d’y ajouter une touche de dérision et d'humour acerbe. L’auteur s'inspire du contexte politique lié au conflit israélo-palestinien pour le contrôle de la bande de Gaza pour enrichir son intrigue. Une fiction qui hélas s'ancre tragiquement au cœur d’une récente actualité.

Le Premier Fils s’achève sur un épilogue original relatant le destin de chacun des personnages associé à l’intrigue, offrant une conclusion éclatante à l'histoire avec un dernier paragraphe aussi remarquable que caustique qui illustre comment, sur la base d'un évènement dérisoire, un conflit sanglant peut stupidement se déclencher.

Commenter  J’apprécie          00
Le cas Chakkamuk

Pas une seconde de répit avec Roy Braverman qui promène bien ses protagonistes et ses lecteurs dans les 300 pages de son polar fort bien réussi "le cas Chakkamuk" dont l'action se déroule dans un endroit plutôt idyllique du nord-est des Etats-Unis. Originalité du polar: l'une des victimes, mais laquelle, ramène sont grain de sel en début de chaque chapitre. Douglas Warwick, le shérif de Notchbridge, est accusé de viol, son adjoint Taylor doit enquêter sur son propre chef. Interviennent Blansky, l’ancien shérif aujourd’hui propriétaire du journal local, Dempsey, célèbre auteur de romans policiers....et ce n'est pas fini...Vous n'avez pas fini de tourner en bourrique.
Commenter  J’apprécie          20
Pasakukoo

Vraiment sensass…

Il y avait longtemps que je n’avais pas dévoré un livre ainsi.

On se laisse happer dès le départ et impossible de lâcher.

Les personnages sont attachants et l’intrigue vraiment originale :

Je crois que j’ai un faible pour Dwayne et Abigail, frère et sœur peu recommandable mais très attaché l’un à l’autre.

Le duo d’écrivain est aussi très attachant même si ils sont rivaux, Dempsey et Aaron, 2 écrivains à femme.

Le policier pas si bête que ça, Bransky, est également pittoresque.

Tout ce beau monde essaie de savoir si la noyade d’Esther est accidentelle ou non.
Commenter  J’apprécie          10
Le Premier Fils

J’aime beaucoup l’auteur et ça se voit… « Le premier fils » est le quatrième livre que je lis de lui cette année, bien sûr sous ses différents pseudos ou en duo. Je ne m’en lasse pas ! « Le premier fils » est haletant, prenant, humainement fort et terriblement bien écrit. En plus, le sujet est malheureusement brulant d’actualité avec comme toile de fond, le conflit israélo-palestinien. L’agent Karakozian (que j’ai beaucoup aimé), dit Kara, travaille pour les services secrets français. Arménien d’origine, c’est une grande gueule qui ne s’en laisse pas conter. Il entretient avec son patron Duvauchel une relation complexe, entre affection/respect et fort agacement. L’amour vache quoi ! J’ai beaucoup aimé cette complicité d’hommes. Alors que Kara est en planque avec un de ses collègues et ami Giavelli, devant une belle maison dans les Calanques près de Marseille où la famille Maalouf est réunie, un coup de feu retentit. Sous leurs yeux, le bébé de trois mois de la famille qui était porté par son grand-père, Assad Maalouf, est abattu. S’ensuit une panique sans nom et le suicide de la pauvre mère dévastée. Giavelli, sur les ordres de Kara, fonce dans les hauteurs du maquis à la poursuite du tueur qui s’enfuit sur une moto. Resté sur place Giavelli sera pris pour l’assassin par les hommes de Maalouf qui le rouent de coups et finissent par le tuer. Fou de chagrin et de rage, Kara démarre son enquête avec colère et rancœur. Il découvre alors que trois crimes sur de jeunes enfants ont été perpétrés avec le même modus operandi sur trois continents. Un en France donc, un autre en Argentine et le troisième à Saint-Pierre-et-Miquelon. Quels peuvent être les liens entre ces trois petites victimes ? Les grands-pères ont apparemment tous un passé violent en lien avec le Moyen-Orient et plus précisément le conflit israélo-palestinien. L’enquête de Kara va donc l’emmener sur les différentes scènes de crime et il va devoir faire équipe avec des enquêtrices au fort caractère, mais aussi Fouad Maalouf, le père du bébé assassiné. Kara va devoir remonter dans le passé pour comprendre les motivations du tueur qui se joue depuis une bonne dizaine d’années de toutes les polices du monde et de différents services secrets dont le fameux Mossad. Je n’en dirais pas plus. A vous de dénouer le fil de cette intrigue incroyable avec Kara et les différents protagonistes de cette histoire. Ecriture alerte et émaillée d’humour par moment malgré le sujet grave, des personnages attachants, évocation de faits historiques qui rendent l’histoire encore plus émouvante et terrible… J’ai vraiment beaucoup aimé « Le premier fils ». S’il devait y avoir un petit bémol, ce serait la toute fin. Pas le dénouement qui est à la hauteur de l’intrigue mais la toute fin du roman. Je ne peux pas vous en dévoiler plus, ce serait vous gâcher le plaisir de la découverte, mais quand vous lirez « Le premier fils », car il faut absolument le lire, vous comprendrez. « Le premier fils » est pour moi un gros coup de cœur !
Lien : https://mapassionleslivres.w..
Commenter  J’apprécie          70
Le Premier Fils

Amateurs d'Espionnage, vous allez être servi !

Une histoire passionnante, addictive.

A partir de trois enquêtes isolées, une toile d'araignée se met en place, et l'horreur monte crescendo.

Complot ? Vengeance ? Manipulation ? On pense que c'est évident, on se fait avoir... Impossible de lâcher ce roman avant la dernière ligne.

Des personnages attachants, qui ne se seraient jamais croisés sans ce destin tragique.

Heureusement, une petite touche d'humour allège un sujet délicat et douloureux.
Commenter  J’apprécie          40
Le Premier Fils

Je suis fan de Roy Braverman quelque soit le nom qu'il utilise et je me réjouissais de lire son dernier opus, d'autant plus que les premiers retours étaient plutôt positifs. J'ai passé un bon moment, ma note reste bonne, mais j'éprouve quand même un léger sentiment de déception.



Le livre est addictif et les chapitres défilent. Il est sûr que l'on a beaucoup de mal à poser le roman. Les évènements s'enchainent, les péripéties se font nombreuses, nos espions et policiers traversent le monde à la recherche d'informations, on n'a pas une seconde pour souffler. Et c'est là que chez moi cela a fini par lasser. J'ai trouvé que trop c'était trop.



J'ai beaucoup aimé la première moitié du livre, le récit de ces trois meurtres aux circonstances analogues, d'un bout à l'autre de la planète. Les décors de chacun sont évoqués avec beaucoup de détails et permettent aux scènes de prendre vie dans notre tête. On prend là le temps de faire connaissance avec les personnages, dont l'agent Karakozian et Maria « Tigre » Mendoza, policière argentine. Deux personnages que je ne suis pas près d'oublier.

J'ai trouvé intéressantes les premières recherches sur ces meurtres, les questionnements sur ce qui peut lier les différentes familles touchées, les interactions entre ces familles, et les policiers.



Et puis tout s'accélère, les israéliens entrent dans la danse, les rebondissements, courses-poursuites, enlèvements, rencontres providentielles se succèdent et j'avoue avoir légèrement décoché.



A tel point que je n'ai vu nulle part expliquée la signification des trois lettres TFS, même si je peux la deviner. Si quelqu'un peut me le confirmer en MP ...



Ce qui rend cette lecture quand même savoureuse, c'est l'humour de l'auteur que l'on retrouve ici et sa capacité à créer des personnages hors normes, auxquels on ne peut s'empêcher de s'attacher.





Commenter  J’apprécie          5926




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Roy Braverman (1001)Voir plus

Quiz Voir plus

Un mot... un poète

Mignonne

Ronsard
Du Bellay

12 questions
422 lecteurs ont répondu
Thèmes : poésie française , poète , poèmes , poésieCréer un quiz sur cet auteur

{* *}