Nationalité : France
Biographie :
MA BIOGRAPHIE
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours écrit durant mes vingt-cinq années d’existence. J’ai écrit mes déboires, quand il ne s’agissait que de la perte de mon stylo Diddl favori ou de mes premières déceptions sentimentales. J’ai écrit des histoires, une bande dessinée gribouillée dans un vieux carnet, mettant en scène les aventures rocambolesques d’une fleur de douche et de son acolyte l’ananas. J’écris des recettes, consignées dans un blog. J’écris des anecdotes de vie sur un compte Instagram suivi par vingt-mille personnes. J’écris les émotions procurées par la musique sur un média musical indépendant. J’écris sur les livres, ceux des autres. J’ai aussi écrit de nombreux cas pratiques en fiscalité pour finaliser mon cursus d’élève-avocate, mais je ne pense pas que cette anecdote sera aussi intéressante que celle de la bande dessinée de l’ananas.
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D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours écrit durant mes vingt-cinq années d’existence. J’ai écrit mes déboires, quand il ne s’agissait que de la perte de mon stylo Diddl favori ou de mes premières déceptions sentimentales. J’ai écrit des histoires, une bande dessinée gribouillée dans un vieux carnet, mettant en scène les aventures rocambolesques d’une fleur de douche et de son acolyte l’ananas. J’écris des recettes, consignées dans un blog. J’écris des anecdotes de vie sur un compte Instagram suivi par vingt-mille personnes. J’écris les émotions procurées par la musique sur un média musical indépendant. J’écris sur les livres, ceux des autres. J’ai aussi écrit de nombreux cas pratiques en fiscalité pour finaliser mon cursus d’élève-avocate, mais je ne pense pas que cette anecdote sera aussi intéressante que celle de la bande dessinée de l’ananas.
Source : https://www.librinova.com/
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« Fais-toi violence, Milly » Un conseil qui m’avait toujours paru déplacé, presque aussi violent que l’injonction qu’il donnait : se faire violence, se faire du mal pour rentrer dans un standard comportemental, pour penser, percevoir, ressentir comme les autres. […] « Tu dois être forte et prendre sur toi. » Mais la vérité c’était qu’on ne changeait pas, qu’on ne devrait pas « prendre sur soi » et « être fort » au lieu d’imposer sa différence.
Ils avaient compris que les fameux « fais-toi violence », « allez, sois forte, ça va passer », ne faisaient rien d'autre que de culpabiliser davantage quelqu'un qui ne parvenait déjà plus à respirer. Comme s'il fallait, à la simple écoute de ces adages, réagir en un fragment de seconde. Comme si la douleur était gérée par la volonté, et que la peine pouvait être effacée d'un revers de main le jour où l'on décidait d'aller mieux. Les émotions demeuraient anarchistes face à la raison.
Honoria Bellefort observait le cercueil qui disparaissait dans les profondeurs. Quatre ans après avoir tenu la main de sa mère lorsque la dernière demeure de son père s'enfonçait dans les tréfonds de la terre, c'était à son tour de tenir la sienne.
Honoria Bellefort ne pleurait pas un frère ni une fille, mais son mari.
Honoria Bellefort ne pleurait pas un frère ni une fille, mais son mari.
La librairie était un cocon dans lequel j’aimais flâner. Cet océan infini de pages et de mots me plongeait dans un réconfort infaillible. Un lieu chaleureux, qui panse les blessures, qui élargit le sourire déjà présent sur les lèvres, qui satisfait la curiosité, l’encourage.
C'était le genre de plaisanterie légère quí fracturait plus que tout. Rationaliser la crise d'angoisse, la comparer, montrer son caractère imprévisible et parfois inexpliqué. II ne savait pas, luí quí plaisantait, comme chaque rencontre, chaque évenement, chaque signature était pour moi une épreuve. Il ne savait pas ce que c'était que de redouter de perdre le contrôle sur l'agoraphobie, sur la peur de parler en public, sur la peur, tout court. Personne ne peut ima- giner ce qui se passe dans la tête de quelqu'un. On ne peut savoir si chaque pas est une réussite, si chaque réveil le matin est une victoire, un triomphe pour la personne qui l'accomplit.
Personne ne peut imaginer ce qui se passe dans la tête de quelqu’un. On ne peut savoir si chaque pas est une réussite, si chaque réveil le matin est une victoire, un triomphe pour la personne qui l’accomplit.
Ils avaient compris que les fameux «fais-toi violence », « allez, sois forte, ça va passer », ne faisaient rien d'autre que de culpabiliser davantage quelqu'un qui ne parvenait plus à respirer. Comme s'il fallait, à la simple écoute de ces adages, réagir en un fragment de seconde. Comme si la douleur était gérée par la volonté, et que la peine pouvait être effacée d'un revers de main le jour où l'on décidait d'aller mieux. Les émotions demeuraient anarchistes face à la raison.
Jamais démon ne revêtit plus beaux traits angéliques.
« S’il y a un ADN pour chaque individu foulant le sol de cette terre, c’est bien parce que les singularités sont dans l’ordre des choses. »
Si c’est le genre de connard a penser qu’une fille normale fait une taille 34 .... ( citation problématique )
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