Citations de Sabrina Guerreiro (40)
Parfois il faut créer le merveilleux quand il ne vient pas vers toi.
Dans le monde en guerre, il fallait aller vite. courir pour s'abriter, aller plus vite que les autres pour trouver des vivres ou une cachette correcte.
Dans chaque civilisation, ils y a toujours une portion de la population mécontente. Parfois elle trouve un jour la force de se soulever.
L'amour ne meurt jamais. Il est plus fort que tout. Il transcende le monde matériel et logé dans nos cœurs.
Pour la bagatelle, il lui suffisait de fermer les yeux et de penser à autre chose pendant que monsieur ahanait au-dessus d’elle. Mais dès qu’il l’effleurait ou se montrait d’humeur romantique, elle avait envie de l’étriper. Elle tut cette aversion le plus longtemps possible tout en sachant que ça ne pourrait pas toujours être le cas. Il allait devoir comprendre à qui il avait affaire.
Elle n’était pas le genre de femme à se maquiller de façon trop criarde. Mais elle aimait prendre soin d’elle. Elle mettait un léger fond de teint pour unifier sa peau, un trait de khôl sur les yeux et du mascara sur ses cils. Souvent elle mettait aussi un rouge à lèvres léger et brillant, du gloss, sur ses lèvres. Gaël commença à lui faire remarquer, le soir, quand elle se couchait qu’elle était une femme magnifique, et ceci, sans aucun artifice.
Mais quand les masques tombent ... les illusions s'effritent.
Devant son miroir fêlé, elle se disait que peut-être, elle pourrait échapper à son destin. Miroir fêlé, car il avait été brisé un soir, après une de ses punitions. Elle avait croisé son reflet dans le miroir et avait cru voir le propre reflet de sa mère. Et l’horreur de constater qu’elle ressemblait tant à celle qu’elle détestait l’avait plongée dans une fureur sans nom.
Drôle de couple qu'avaient représenté ses parents. Elle savait qu’il y avait eu de l’amour entre eux. Elle s’en souvenait très bien. Mais il y avait eu aussi quelque chose de malsain qui s’était tissé au fil des années. Quelque chose dont elle ignorait la teneur, mais qui se ressentait dès qu’ils étaient ensemble.
Octavie détestait les animaux. Et dans le haut de sa liste, il y avait toute l’espèce canine. Les chiens étaient sales, bavaient, étaient stupides et ne servaient à rien d’autre qu’à embêter le voisinage.
Une maison est le reflet de notre âme, alors si la maison est impeccable, elle montre que son locataire est irréprochable lui aussi.
Pour lui, les femmes devaient accepter leur corps tel que la nature le leur avait façonné. Le maquillage aguichait la gent masculine .Elle ne magnifie pas la femme,au contraire
Le plus important était l’attachement profond qu’elle ressentait pour le jeune homme. Et il ne cessait de lui murmurer dans le creux de l’oreille à quel point elle était spéciale. Il aimait passer sa main dans ses cheveux faire le tour de son visage du bout des doigts et la couvrir de baisers.
Elle avait dix-neuf ans et était toujours vierge. Elle avait échangé quelques baisers avec des flirts, mais ça n’était jamais allé plus loin. Environ une semaine après le passage de Gaël (elle était en train de regretter de ne pas avoir eu le courage de lui téléphoner) alors qu’elle fermait le salon et allait jusqu’à sa voiture, elle l’avait aperçu sur le trottoir d’en face. Il était si beau ! Il avait de l’assurance et un charme fou. Il portait un simple jean et une chemise noire dont les deux premiers boutons étaient ouverts, dévoilant un torse large et puissant.
Elle avait donné à sa voix le plus de suavité possible. Elle ne savait pas mentir ni abonder l’autre de flagornerie. Mais il était intéressant. Et il allait changer le cours de sa vie. Puisqu’Octavie l’avait décidé, il en serait ainsi.
Octavie n’avait été l’amoureuse de personne. La femme d’aucun homme. Jamais un représentant de la gent masculine n’avait posé ses lèvres sur les siennes. Rien que l’idée la rebutait. Serait-elle capable de faire semblant ? Non. C’était bien au-delà de ses forces. Et pourtant. Elle n’avait pas envie d’éconduire ce jeune arrogant. Elle aimait l’idée qu’elle fasse naître en lui du désir.
Octavie n’était pas de nature romantique. Elle n’avait aucun élan du cœur. Elle aimait le chocolat aux noisettes et le jus de raisin. Elle aimait le parfum des fleurs et le contact doux de la soie. Mais elle ne ressentait jamais de plaisir au contact des autres.
Elle avait une tresse lâche, portait une robe parme très convenable et de jolis escarpins blancs. Sa peau laiteuse contrastait avec la couleur de sa robe. Elle avait un port de tête très droit et une démarche raide, mais assurée. Il ne savait pas ce qui l’attirait à ce point chez elle et s’en fichait royalement.
À ses yeux, sa voix, distante, mais incroyablement rauque. Il savait, il en était certain, que l’alchimie qui existait entre eux était réelle.
Et il n’avait absolument pas envie d’y renoncer.
Sans vraiment se l’expliquer, il avait compris qu’elle l’avait aimanté à elle. Ensorcelé même. Car Octavie s’était révélée être une sorcière. Hideuse,sombre et malfaisante. Elle l'avait engloutie dans sa noirceur.