La psychopathie, contrairement à ce que la plupart des gens croient, n’est pas une maladie mentale. C’est un trouble de la personnalité.
L’absence d’empathie, de remords, la manipulation la caractérisent. On ne la soigne pas. Le système de pensée est toujours présent. La personnalité psychopathique connaît la différence entre le bien et le mal. Il y a une pensée cohérente derrière la psychopathie. Ce qui veut dire qu’il n’y a pas de maladie mentale. C’est bien pour cela que nombre de tueurs psychopathes sont incarcérés, et non en établissement psychiatrique.
(…) La psychose est la maladie mentale. Les maladies mentales se décomposent en trois grandes psychoses : la schizophrénie, la paranoïa et la psychose maniaco-dépressive. La psychopathie, contrairement à ce que la plupart des gens croient, n’est pas une maladie mentale. C’est un trouble de la personnalité.
Il y a effectivement trois phases. La première, on l’appelle « période initiale de la pendaison ». (...)
— Charmant ! dit Jonah.
— La deuxième période est dite « convulsive ». Le sujet y entre une fois qu’il a complètement perdu conscience. Et comme son nom l’indique, le sujet convulse. Ce qui peut parfois entraîner des ecchymoses traumatiques. Pour enfin entrer dans la troisième période qu’on appelle « période terminale ». C’est la mort apparente. En premier, le sujet cesse de respirer, et quelques minutes plus tard, le cœur s’arrête.
— OK ! Je me demande bien pourquoi j’ai abordé le sujet !
— Il y a effectivement trois phases. La première, on l’appelle « période initiale de la pendaison ». C’est le moment précis où le poids du corps s’abandonne sur le lien qui enserre le cou. Le visage du sujet cyanose, il a une sensation de chaleur. Ses oreilles sifflent, il a des étoiles, des scintillements dans les yeux, des éblouissements. Ses jambes deviennent très lourdes. Sans parler de la suffocation à cause de l’œdème du larynx. C’est ce qui s’est passé pour nos victimes. On est face à une strangulation, et pas une rupture cervicale.
C’est quand même con de se dire qu’aux portes de la mort qu’on a invitée, on aime autant la vie ! Ou alors, il faut être super lourd et mourir sur le coup ! Sinon, on doit passer par plusieurs phases vachement réjouissantes !
Comme lorsque Jonah travaillait en commissariat, dans le car PS (Police Secours), la première fois qu’il avait transporté un cadavre à l’IML. Pendant les premiers instants qui suivent la mort, on continue de dire « personne décédée », parce qu’on voit encore l’être humain, et heureusement. C’est ce qui permet de garder la flamme, l’étincelle d’humanité dans un boulot où l’on ne croise par moments que souffrance et misère.
- Ben, son collant est baissé sur ses chevilles, mais sa culotte est toujours en place… donc euh… le gars a peut-être pas eu le temps de la violer.