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Citations de Sacha Erbel (67)


« - Je n’ai pas eu besoin de connaître ton vécu pour voir la détresse qui est dans ton cœur. Tout cela t’a bien plus perturbée que tu ne le penses. Tu as réussi à compartimenter ta vie, à mettre ce qui te fait mal dans une petite boîte bien enfouie au plus profond de toi. De cette manière, tu peux continuer à t’épanouir dans ta vie professionnelle et dans tes relations avec tes amis, ainsi que ta famille. Mais la blessure est là malgré tout. Tu la caches bien, mais elle t’empêche d’avancer sentimentalement. » (p.153-154)
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La fin c’est quoi? Est-ce qu’on flotte au-dessus de son corps en se moquant de ces pauvres cons qui pleurent autour d’une enveloppe vide? Est-ce que l’on part sans se retourner dans ce fameux tunnel, attiré par cette lumière douce et ardente à la fois? Ou est-ce qu’il n’y a rien? Rien du tout ? Sans être portée sur la religion, n’y aurait-il rien d’autre que le néant? Toute une vie construite de souvenirs pour que tout disparaisse aussi vite?
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Tout le monde a un surnom ici, même les véhicules de la PJ. C’est leur monde à eux, leur seconde famille. Un repère dans une réalité qui montre l’être humain dans ce qu’il fait de pire. Ils passent plus de temps ensemble au boulot qu’avec leurs femmes et leurs enfants, alors ces surnoms, ce microcosme qu’ils se sont créé, c’est leur point d’ancrage à l’image d’une bulle d’air qui remonterait des profondeurs.
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Et les médecins de cette même période ont continué d'attribuer tristesse et angoisse à l'action de la bile noire. Ils pensaient qu'elle imprégnait le cerveau et obscurcissait l'âme ,provoquant des hallucinations terrifiantes chez les mélancoliques .
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« Comment pouvait-on être ami un jour, et agresseur le lendemain ? » (p.42)
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« - Ton avenir n’est pas celui que tu crois ! Il est beaucoup plus incertain ! » (p.24)
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Sacha Erbel
“Mes passions ? L’écriture, depuis mon premier roman, l’Emprise des Sens, car avant ça, je n’avais rien écrit, à part quelques dissertations à l’école. J’aime aussi beaucoup le cinéma, et… les fringues ! Mdr !

En matière de musique, j’adore David Bowie que j’ai eu la chance de voir deux fois en concert, Indochine et aimons-nous vivant de François Valéry ! Lol ! Pour ceux qui en douteraient, ils auront la pièce à conviction sur ma page facebook !

Mes loisirs vont avec mes passions : je vais beaucoup au ciné, j’écris quand j’ai du temps libre, et je vais courir au stade pour réfléchir à mes histoires !”
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« 1… Vous commencez à ressentir une sensation énergisante parcourir tout votre corps…

2… Vous vous éveillez de plus en plus… votre respiration est calme, naturelle… vous vous sentez parfaitement énergisée et cette sensation d'énergie va demeurer tout au long de vos activités… Vous prenez une grande inspiration profonde…

3… À votre rythme, vous pouvez revenir tranquillement, pleinement ici et maintenant. »
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– T’inquiète, Yan, j’ai du boulot pour toi aussi. Tu vas avec Granulé sur une scène de crime dans le Vieux Lille. »
Ça, c’est la voix de Luce, commandant et responsable de l’autre groupe, auquel Yan appartient. Elle passe la tête par l’entrebâillement de la porte, un petit sourire malicieux sur son visage. Yan éteint son ordinateur, pose le casque audio et lance un :
« Quelle chance ! Deux scènes de crime à trente secondes d’intervalle. Et on a droit à quoi, nous ?
– Un mec, noyé dans son bain, la tronche défoncée, a priori, c’est son appart. Vous y allez et vous me tenez au jus. Le proc est un peu sur les dents, là !
– Tu m’étonnes.
– Des journalistes sont déjà sur place.
– Pourquoi ?
– À toi de me le dire. Bon, maintenant, filez, tous les deux ! »
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Talia se rapproche de son amie. Elle cherche son regard, mais Azaïa a peur, on dirait. Elle est comme hypnotisée par ce qui se passe sur le mur derrière elle. Cette ombre maléfique est en trains d’obscurcir son être. Hounsi n’est plus là. La prêtresse originelle a disparu. La pureté est en train de laisser la place a Mal absolu. Le Mal Surnaturel. Celui qui ne voit pas. Celui qu’on ne décèle pas. Que personne ne veut croire. A part peut être ici. Azaïa avale sa salive. Difficilement toutefois.
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Vous savez, ici, c’est la Louisiane. La magie a une forte influence sur la vie quotidienne de chacun. Le vaudou, les gris-gris, les sortilèges, même si ce sont des histoires de vieilles bonnes femmes pour la plupart, restent très présents ici, et ce n’est pas seulement du folklore pour attirer le touriste.
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La porte de l'ascenseur coulisse sur une Yan aux yeux si rouges qu'on pourrait penser qu'elle n'a pas dormi depuis des jours. Elle lâche ses affaires sur son bureau. Son soupir en dit long sur sa lassitude et sa fatigue, mais comme d'habitude, elle fait comme si.
Elle reconnaît la voix grave et rassurante de Brath. Au passage devant la cafetière, elle se sert une tasse du breuvage fumant et se dirige vers le bureau de son ami.
Elle se laisse tomber lourdement sur un fauteuil à roulette et se met à tourner sur elle-même. Brath la scrute de son regard inquiet, sans toutefois éveiller les soupçons de Michel.
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Certains veulent laisser une empreinte en essayant d'accomplir quelque chose, d'autres laissent une trace sans même avoir rien désiré. Et puis il y a ceux qui cherchent juste à vivre leur vie, le mieux possible, pendant le temps qui leur est imparti. Ils ne demandent rien, juste à vivre.
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– D’après toi, il y a beaucoup de personnes qui tombent sous l’emprise d’un mouvement sectaire avant même de s’en rendre compte ?
– Malheureusement, oui. Le gourou les isole complètement de leur famille, de leurs amis. C’est un réel déchirement pour l’entourage de se trouver impuissant à agir. Leurs avertissements restent sans écho et sans réponse. L’adepte est en prison, sans toutefois le réaliser. Si un grain de sable s’infiltre dans les rouages, la machine commence à s’enrayer, et à ce moment-là seulement, il est possible de montrer la sortie du tunnel à la victime. Pour s’en sortir, le sujet devra entreprendre la démarche de départ, seul. Quand ce pas-là est franchi, alors l’aide extérieure est nécessaire et utile, mais pas avant.
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J'avance lentement dans le passage, tous mes sens en alerte. Une goutte de sueur dégouline dans le bas de mon dos et s'écrase sur la ceinture de mon pantalon. Et je le vois. Il est sorti du coin le plus obscur de la rue et il revient sur ses pas. Mon instinct me souffle que les rôles se sont inversés. De chasseur, je suis devenue gibier.
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J’aime me dire que l'âme n’est pas palpable, qu’elle s’élève à la mort du corps pour vivre une autre vie ou qu’elle vient titiller les orteils d’un gars que le défunt détestait de son vivant .
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Le premier contact de l’enfant avec ce monde fut le carrelage gras d’une cuisine et une mère qui le haïssait déjà.
Lorsqu’il pleurait, elle le secouait dans tous les sens, à tel point qu’une fois, le tenant par les pieds, la tête du petit heurta violemment un barreau de son lit.
Il lui arrivait de ne pas le changer durant deux journées entières. Quand il la réveillait la nuit, elle se levait, mais au lieu de le rassurer, de le cajoler, elle se mettait à lui hurler dessus en récitant des passages de la Bible.
Elle parlait de lui comme d’une chose répugnante.
Cette chose s’appelait James.
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Un jour, elle se mit à se flageller avec un sangle de cuir sur laquelle elle avait elle-même planté des clous qui lui arrachaient la peau du dos à chaque fois qu’elle en faisait usage pour se punir. Chaque morsure de l’instrument de torture provoquait en elle une sorte de soulagement. En ayant mal dans sa chair, elle oubliait un peu son mal à l’âme. Chaque blessure apaisait un peu sa colère. Enfin, pour quelques jours.
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Elle se sent si lasse. Cette lutte de chaque instant pompe toute son énergie. Elle vit avec cette douleur en permanence, ce fléau rythme ses journées, ses nuits, son boulot, ses repos, sa vie, tout. Elle est en train de tomber dans un gouffre et ne trouve aucune branche laquelle s'accrocher. Elle s'asperge le visage d'eau froide pour atténuer ses joues rouges et ses yeux larmoyants, s'essuie avec des serviettes en papier presque aussi granuleux que du papier de verre. Yan observe son reflet quelques instants dans le miroir, puis ressort des toilettes, lessivée, mais l'air de rien. Sauf pour Brath. il sent que quelque chose ne tourne pas rond, ce n'est pas la première fois qu'il constate des comportements étranges chez son amie.
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Yan contourne son lit, ouvre son armoire dissimulant son « baby coffre-fort ». Elle compose le code.
Un léger clic se fait entendre, lui permettant de récupérer son arme de service.
Il est temps d’aller bosse
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